[49] Maine & Loire n°4 octobre 2010
[49] Maine & Loire n°4 octobre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4 de octobre 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de Maine-et-Loire

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 5,0 Mo

  • Dans ce numéro : le Conseil général à vos côtés dès l'enfance.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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14 | dossier Une charte pour la protection de l’enfance en danger Au service de l’aide sociale à l’enfance du Conseil général, une unité est alertée sur les enfants susceptibles d’être en danger ou risquant de l’être. Les informations qu’elle recueille peuvent concerner des mauvais traitements, des négligences lourdes (manque de nutrition, défaut de soins), des carences éducatives, des fugues ou des absences scolaires. Tous les éléments sont analysés et une décision est prise pour protéger rapidement l’enfant. Le plus souvent, les enfants sont maintenus à leur domicile et les familles soutenues pour leur éducation. Néanmoins, 2 152 informations préoccupantes ont été recueillies en 2009 en Maine-et-Loire. Pour améliorer encore le repérage et l’analyse des informations, une charte à l’initiative du Conseil général a récemment été signée en Maine-et-Loire par le Département, le Préfet, les représentants de la gendarmerie, de la police, de l’enseignement public et privé, des juges des enfants, des médecins et des magistrats. Elle vise à bien définir le rôle de chacun dans le processus de traitement de l’information préoccupante, d’évaluation des besoins et du choix des mesures à mettre en place. 1 800 enfants vivent actuellement hors du domicile familial à la suite d’une décision administrative ou judiciaire. l’entrée en classe de CP. L’examen médical est complété par une vérification des vaccinations, un contrôle des dents et une évaluation du langage. Le dossier est ensuite transmis au médecin scolaire sous couvert du secret médical. Pour aider à la socialisation des jeunes enfants, le Département a mis en place depuis plus de dix ans, en partenariat avec la Caf, des lieux d’accueil parentsenfants inspirés des maisons vertes de Françoise Dolto. On y vient enceinte ou avec son enfant de moins de 3 ans pour y rencontrer des professionnels et d’autres parents. Lieu de parole et d’échange pour les adultes, ces accueils permettent aux enfants de se socialiser avec d’autres et aux futures mamans de partager avec les jeunes parents. plus en savoir 8 000 assistant(e)s maternel(le)s sont agréé(e)s dans le département. Retrouvez-les sur www.assistantsmaternels.fr www.cg49.fr En 2009, 26% des habitants de Maine-et-Loire avaient moins de 20 ans. phovoir un numéro de téléphone accessible 24h/24 Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance maltraitée, le 119, plus communément appelé « Allô Enfance en danger » a été créé en 1989. Gratuit et accessible 24h/24, tous les jours de l’année, le 119 est constitué d’une équipe de professionnels spécialement formés pour cette assistance téléphonique. Des agents d’accueil, qui filtrent environ 1 million d’appels par an, transmettent les demandes d’aide ou de renseignements à un plateau d’écoute composé d’une cinquantaine de professionnels de l’enfance. Ces informations sont ensuite transmises aux Départements, qui ont obligation, selon la loi, de recueillir les informations concernant les enfants en danger. Le 119 est présidé par Patricia Adam, députée du Finistère. Elle a succédé en octobre 2009 à Christophe Béchu. en savoir plus www.allo119.gouv.fr Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°4 octobre 2010
expression des élus | 15 Comme le prévoit la loi sur la démocratie de proximité, le magazine du Conseil général de Maine-et-Loire ouvre une page consacrée à l’expression des groupes politiques représentés au sein de l’Assemblée départementale. vos élus de la majorité départementale Une rentrée solidaire en Anjou ! La solidarité constitue la 1 re mission du Conseil général, son premier devoir. Solidarité avec ceux de nos concitoyens les plus fragiles. Solidarité entre les générations. Solidarité entre les territoires de notre département. Solidarité avec notre jeunesse. À ce titre, nous avons le devoir de concourir à former les générations de demain, qui assureront l’avenir de l’Anjou. En ce mois de septembre, 40 000 collégiens ont fait leur rentrée dans les 92 collèges de l’Anjou. 40 000 collégiens qui vont passer la majeure partie de leur temps dans des locaux construits, rénovés, entretenus par le Conseil général. Favoriser la réussite et l’épanouissement de chacun, donner à tous les mêmes chances, encourager la transmission du savoir, apporter à tous ces collégiens les meilleures conditions d’enseignement et de bien-être, ne laisser personne sur le bord du chemin. Tels sont les sens et ambition de l’action conduite par la majorité du Conseil général. Nous y consacrons chaque année et pour chaque élève 800 €. Plus de 1000 € sont également affectés aux transports scolaires de chaque collégien, le département prenant ainsi à sa charge 86% du coût des transports dans le cadre d’une politique de soutien aux familles. En ces temps où tous, nous savons bien que notre devoir est de faire en sorte que chaque euro public dépensé soit un euro utile pour le développement et le rayonnement de l’Anjou, ceux qui cherchent aujourd’hui à agiter les peurs de nos concitoyens pour des raisons purement politiciennes manquent à leurs responsabilités. Pour notre part, nous continuerons cette année encore à assumer les nôtres, à gérer de façon responsable les finances du département et à apporter le meilleur service public à tous ceux qui en ont besoin. Encourager le développement de notre territoire pour permettre une action solidaire : voici notre objectif ! Le groupe socialiste, radical et divers gauche L’État doit près de 200 millions d’euros au Département La crise financière frappe tous les départements de France notamment du fait que l’État ne rembourse pas ce qu’il leur doit. En effet, celui-ci leur a délégué des compétences d’actions sociales comme le RMI/RSA, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) pour les personnes âgées ou encore la prestation de compensation du handicap en leur promettant une compensation à l’euro près. Or, l’État n’a jamais tenu ses promesses et, aujourd’hui, il doit près de 200 millions d’euros au Maine-et-Loire. Partout en France, les départements se mobilisent pour que l’État rembourse ses dettes. Et dans le Maineet-Loire : rien ! Malgré des demandes incessantes du groupe des élus de gauche, le Président UMP du Conseil général refuse d’intenter la moindre action. Résultat : les finances du département sont dans une situation très inquiétante et à terme, les prestations sociales risquent de ne plus pouvoir être versées dans leur intégralité.



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