14 | DOSSIER prendre une forme originale, à l’image de la pension de famille les Capucins, située dans le nouvel éco-quartier du même nom à Angers. Cette structure gérée par le bailleur social Adoma a ouvert ses portes en septembre 2011. « Il y a 26 logements meublés, de 24 à 34 m², ainsi que des salles communes, précisent Éric Cochet et Romain Morinière, les deux responsables de cet espace associant des logements privatifs et des espaces collectifs. La moyenne d’âge de nos résidents se Yvette Soulaigre, locataire heureuse dans l’une des nouvelles maisons en bois du quartier Bostangis, à Cholet. situe autour de la cinquantaine. Ce sont des locataires comme les autres, malgré des situations de vie très compliquées. Nous ne nous substituons pas aux travailleurs sociaux, nous sommes là pour les écouter, les orienter, animer la vie de la pension grâce à des activités ou des repas en commun. » Le séjour aux Capucins est sans limitation de durée. Les occupants ont le temps de se reconstruire avant d’envisager de nouveaux projets et des solutions de logement plus classiques. Chaque samedi, petit déjeuner en commun pour les résidents de la pension de famille les Capucins. Cette nouvelle forme d’habitat social a reçu une aide de 95 000 euros de la part du Conseil général. 1,7 million d’euros a été mobilisé par le Conseil général depuis 2008 pour la cohésion sociale dans les zones urbaines. GÉRARD DELAUNAY Vice-président du Conseil général en charge des solidarités « Garant des solidarités, le Conseil général apporte son soutien aux personnes les plus fragiles du département. Si la précarité et l’exclusion peuvent toucher tout individu, elles se cristallisent souvent dans certains quartiers des agglomérations. Partenaire aux côtés des autres collectivités locales, des services de l’État, des bailleurs sociaux et des associations implantées dans ces quartiers, le Conseil général participe aux programmes des rénovations urbaines et aux actions de cohésion sociale. Notre but est de réduire les facteurs d’exclusion et les inégalités entre les territoires. » DU LOGEMENT SOCIAL À LA PROPRIÉTÉ « Notre département fut le premier en France à se doter d’un Plan départemental de l’habitat. Le développement d’un logement social durable constitue l’une de ses principales priorités. Dans ce domaine, l’office public Maine-et-Loire Habitat est le principal partenaire du Conseil général », souligne Christian Gillet, vice-président en charge de l’habitat. Le premier bailleur social du département favorise également l’accession sécurisée à la propriété grâce au Prêt social locationaccession. Ce dispositif, destiné aux foyers modestes, permet de devenir propriétaire d’un logement neuf après une courte phase de location (un ou deux ans). ANITA NOUTEAU www.maineetloire-habitat.fr Le logement locatif social représente 17% des résidences principales dans le Maine-et-Loire et de 20 à 30% dans les villes d’Angers, Cholet et Saumur, pour 14,7% au niveau national, et 12,4% à l’échelle régionale. |