[49] Maine & Loire n°21 mar/avr 2013
[49] Maine & Loire n°21 mar/avr 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°21 de mar/avr 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de Maine-et-Loire

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : ces quartiers qui changent de visage.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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14 | DOSSIER prendre une forme originale, à l’image de la pension de famille les Capucins, située dans le nouvel éco-quartier du même nom à Angers. Cette structure gérée par le bailleur social Adoma a ouvert ses portes en septembre 2011. « Il y a 26 logements meublés, de 24 à 34 m², ainsi que des salles communes, précisent Éric Cochet et Romain Morinière, les deux responsables de cet espace associant des logements privatifs et des espaces collectifs. La moyenne d’âge de nos résidents se Yvette Soulaigre, locataire heureuse dans l’une des nouvelles maisons en bois du quartier Bostangis, à Cholet. situe autour de la cinquantaine. Ce sont des locataires comme les autres, malgré des situations de vie très compliquées. Nous ne nous substituons pas aux travailleurs sociaux, nous sommes là pour les écouter, les orienter, animer la vie de la pension grâce à des activités ou des repas en commun. » Le séjour aux Capucins est sans limitation de durée. Les occupants ont le temps de se reconstruire avant d’envisager de nouveaux projets et des solutions de logement plus classiques. Chaque samedi, petit déjeuner en commun pour les résidents de la pension de famille les Capucins. Cette nouvelle forme d’habitat social a reçu une aide de 95 000 euros de la part du Conseil général. 1,7 million d’euros a été mobilisé par le Conseil général depuis 2008 pour la cohésion sociale dans les zones urbaines. GÉRARD DELAUNAY Vice-président du Conseil général en charge des solidarités « Garant des solidarités, le Conseil général apporte son soutien aux personnes les plus fragiles du département. Si la précarité et l’exclusion peuvent toucher tout individu, elles se cristallisent souvent dans certains quartiers des agglomérations. Partenaire aux côtés des autres collectivités locales, des services de l’État, des bailleurs sociaux et des associations implantées dans ces quartiers, le Conseil général participe aux programmes des rénovations urbaines et aux actions de cohésion sociale. Notre but est de réduire les facteurs d’exclusion et les inégalités entre les territoires. » DU LOGEMENT SOCIAL À LA PROPRIÉTÉ « Notre département fut le premier en France à se doter d’un Plan départemental de l’habitat. Le développement d’un logement social durable constitue l’une de ses principales priorités. Dans ce domaine, l’office public Maine-et-Loire Habitat est le principal partenaire du Conseil général », souligne Christian Gillet, vice-président en charge de l’habitat. Le premier bailleur social du département favorise également l’accession sécurisée à la propriété grâce au Prêt social locationaccession. Ce dispositif, destiné aux foyers modestes, permet de devenir propriétaire d’un logement neuf après une courte phase de location (un ou deux ans). ANITA NOUTEAU www.maineetloire-habitat.fr Le logement locatif social représente 17% des résidences principales dans le Maine-et-Loire et de 20 à 30% dans les villes d’Angers, Cholet et Saumur, pour 14,7% au niveau national, et 12,4% à l’échelle régionale.
ENTREPRISES L’AVENIR POUSSE EN ANJOU ! L’Anjou, un certain goût du luxe Initiée par le Conseil général et le Comité d’expansion, l’arrivée du groupe Louis Vuitton rappelle le savoir-faire du département dans l’industrie du luxe, représentée par de nombreux sous-traitants fédérés au sein du réseau Du Bellay. Rencontre avec son président Laurent Audouin, directeur de maroquinerie à Saint-André-de-la-Marche. Que pensez-vous de l’arrivée de Louis Vuitton en Anjou ? Cela vient confirmer le savoir-faire du département. C'est une belle opportunité qui peut aider à créer une nouvelle dynamique. Travail du cuir, du textile, du bois, des plastiques ou encore des métaux précieux… de nombreux fournisseurs et soustraitants de grandes marques sont installés en Anjou et méritent d’être mieux connus. Comment expliquez-vous le savoirfaire du département ? Il y a une tradition historique en Maine-et- Loire, héritée de l’industrie de la chaussure et du textile. Mon père a lancé son entreprise dans les années 1960 en récupérant des chutes de cuir pour faire des sacs. Les acheteurs apprécient notre capacité à nous adapter pour la confection de produits nouveaux. Nous sommes dans une logique de circuits courts, sans frais de représentation ni logistique importante et réussissons à proposer des prix acceptables. Pourquoi avoir créé le réseau Du Bellay ? Ce réseau s’est constitué en février 2011 à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie pour favoriser les synergies. Nous étions peu habitués à travailler ensemble. Si parfois nous sommes concurrents, nous pouvons aussi être complémentaires dans nos savoir-faire et répondre ensemble à une commande. Nous offrons aux grandes maisons du luxe une prestation complète très appréciée, faite par des duos, voire des trios d’entreprises. J’ai l’exemple de ce grand hôtel pour lequel ont été réalisés des meubles en bois gainés de cuir. Qu’apporte-t-il aux entreprises ? À ce jour, il fédère une vingtaine de sociétés, soit près de 1000 emplois. Nous organisons régulièrement des rencontres et des visites d’ateliers. Et puis, il y a toute la partie communication. Une identité a été créée pour U NE NOUVELLE PLATEFORME POUR LONGCHAMP Près de 500 personnes en Maine-et-Loire sont employées par Longchamp à Combrée et Segré. Basé à Paris, le groupe fabrique chaque année en Anjou des millions d’articles exportés partout dans le monde, de la petite maroquinerie aux sacs et bagages de luxe. Longchamp a le projet d’agrandir sa base logistique, avec la construction d’un nouveau bâtiment de 23 000 m² à Segré. « Cette nouvelle plateforme va nous permettre d’optimiser l’organisation de nos préparations de commandes et leurs expéditions, explique le directeur industriel du groupe David Burgel. Nous attendons les autorisations de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) pour finaliser le projet. De nouvelles embauches pourront être possibles si notre évolution commerciale le permet. » Retrouvez les acteurs de l’économie angevine sur www.lavenirpousseenanjou.fr Sous-traitant pour de grandes marques, Laurent Audouin emploie 35 salariés dans sa maroquinerie. mieux nous faire connaître, avec un nom en référence historique à la vallée de la Loire. Nous participons ensemble à d’importants salons parisiens et nous travaillons également sur un livre d’art, qui nous permettra, une fois encore, de donner plus de visibilité à ce creuset de savoir-faire d’exception qu’est l’Anjou. UN MAROQUINIER TRÈS ATTENDU Louis Vuitton a choisi d’ouvrir à Beaulieusur-Layon, sa « Fabrique de maroquinerie », une structure innovante tournée vers la recherche et l’innovation au service de ses 17 autres ateliers. 16 hectares ont été réservés sur l’Anjou- Actiparc du Layon pour ce projet synonyme d’emplois, accompagné par le Conseil général et le Comité d'expansion depuis le début. Pressé de s’installer en Anjou, Louis Vuitton occupe provisoirement un bâtiment relais à Chemillé en attendant la fin des travaux prévue pour 2014. ALAIN CHUDEAU



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