économie ce que l’on fait| 07 L’ACTu Du COnSEIL généRAL Le Conseil général et Vuitton : une implantation cousue main Grâce à l’action du Conseil général et de ses partenaires, le célèbre maroquinier a décidé d’ouvrir un atelier innovant à Beaulieu-sur-Layon. Une excellente nouvelle pour l’emploi. Le chantier débutera en 2013, mais les premiers recrutements auront lieu avant la fin de l’année. Pressé de s’installer en Anjou, Louis Vuitton a en effet prévu d’occuper dès à présent un atelier temporaire à Chemillé. Le savoir-faire du département en cuirs et textiles, la pertinence de la réponse des collectivités locales à un cahier des charges complexe, ont su convaincre la célèbre maison de maroquinerie d’y créer sa nouvelle unité de recherche. C’est un peu plus au nord, à 20 km d’Angers, dans la commune viticole de Beaulieusur-Layon, que Louis Vuitton va implanter la « Fabrique de maroquinerie ». Le site de l’Anjou-Actiparc du Layon n’a pas été choisi par hasard. Des centaines de nouveaux emplois « Tout comme les 31 autres zones d’activités créées par le Département ces dix dernières années, cet Actiparc est proche d’un grand axe de transports (ici l’autoroute A87) et offre une surface importante de terrains aménagés avec des services de proximité », précise Michel Un DÉPARTeMenT en PoInTe L’implantation de Louis Vuitton vient conforter un secteur déjà en pointe. D’autres marques et sous-traitants de la maroquinerie de luxe connaissent une belle croissance sur le département. Au nord, le groupe Longchamp qui emploie déjà 380 salariés, prévoit de doubler la surface de son usine de Segré, avec un projet d’extension de 20 000 m² pour fin 2013. Dans les Mauges, Aarhus compte près de 140 salariés sur ses deux unités de Saint-Macaire-en-Mauges et Saint- Florent-le-Vieil. Basé à Maulévrier, le groupe Hofica poursuit son développement, un nouveau bâtiment devant être livré en janvier 2013 à Saint-André-de-la-Marche. Mignard, vice-président du Conseil général en charge de l’économie. 16 hectares ont été réservés par le malletier pour développer cette structure innovante. Au service des 17 autres ateliers de la maison, doté de sa propre ligne de fabrication, ce centre de recherche pourra mettre directement en application les études menées sur les matières premières et y tester de futures méthodes de production. Louis Vuitton va rapidement constituer ses équipes de maroquiniers. Très attachée à la transmission des savoirs, privilégiant la dextérité manuelle à l’expérience, Louis Vuitton possède 17 ateliers, dont 12 sont installés en France dans de petites communes rurales, comme ici à Sarras en Ardèche. louiS Vuitton/Florence JouBert l’entreprise n’hésite pas à former elle-même des recrues venues d’autres secteurs. Fondée en 1854, elle est aujourd’hui l’une des principales filiales du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy), propriété de Bernard Arnault. Très prisés, ses sacs sont vendus dans le monde entier. agir aux côtés des entreprises la création d’emplois est une priorité pour le Département qui a mis en place un ensemble de dispositifs destinés à soutenir le développement économique en anjou. Missionné pour aider la création, l’implantation ou le développement des entreprises sur le territoire, le comité d’expansion de Maine-et-loire est l’un des piliers de cette politique volontariste avec la Sodemel, chargée de l’aménagement des zones d’activités. « C’est une grande satisfaction de voir ce projet se concrétiser, confie paul Jeanneteau, conseiller général et président du comité d’expansion. Louis Vuitton a souligné son intention de s’installer pour de nombreuses années, ce qui signifie la création d’emplois pérennes. L’arrivée d’un grand groupe est aussi très positive en terme d’image pour l’Anjou. » www.anjou.org louiS Vuitton/MAzen SAggAr