[48] Couleurs Lozère n°18 jan/fév 2013
[48] Couleurs Lozère n°18 jan/fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°18 de jan/fév 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Lozère

  • Format : (267 x 210) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,2 Mo

  • Dans ce numéro : la Lozère renforce son attractivité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 Lozère autrement Equiphoria : la thérapie par le cheval J-F. Salles Equiphoria, le premier institut dédié exclusivement à l’équithérapie en France se distingue comme une innovation remarquée. C'est à La Canourgue qu'Hélène Viruega et Erik Bogros ont décidé de réaliser leur projet Equiphoria*. Un Institut d’activités équestres à objectif thérapeutique pour les personnes en situation de handicap. Cette technique thérapeutique qui consiste à utiliser le cheval comme médiateur pour soulager et améliorer le bien-être de personnes handicapées ou traumatisées est depuis fort longtemps utilisée. Pourtant, il n’existait aucun centre dédié à cette activité en France : « Aux États-Unis, où j’ai vécu pendant dix ans, il existe 800 centres d’équithérapie, raconte Hélène Viruega. C’est un milieu où je me suis d’abord investie en tant que bénévole, avant d’en faire une profession. Et quand je suis rentrée en France, il m’a semblé tout naturel de faire la même chose », explique Hélène « J’ai rencontré des thérapeutes en France qui aimaient le cheval et qui proposaient des séances dans des clubs équestres, mais il y avait de gros problèmes de sécurité, et également d’encadrement. » LE CHOIX DE LA LOZÈRE Les deux associés décident de s’installer en Lozère, où ils ont bénéficié du soutien *Équiphoria associe Équi en référence au cheval et phoria signifie support en grec. du Conseil général à travers l'agence économique Lozère Développement, qui les a accompagnés dans la période de préparation du lancement de la société, et avec une aide à hauteur de 34 500 euros pour la transformation des locaux, loués aux associations : le Clos du Nid, Lozérienne de Lutte Contre les Fléaux Sociaux, Résidences d'Olt et UNAPH, propriétaires. Constitué en coopérative, (prochainement transformé enSCIC SA), Equiphoria emploie déjà huit personnes dont une psyscho-motricienne, une psychologue, une kinésithérapeute et une responsable de cavalerie. L'institut a reçu ses premiers patients au mois de septembre 2012 et actuellement travaille en partenariat avec l’Inra et les haras nationaux sur un programme de recherche sur le comportement du cheval. « L’équithérapie, c’est pour nous une conviction, s’anime Hélène Viruega. Nous essayons d’apporter aux personnes qui en ont besoin de l’écoute, et une amélioration de leurs conditions de vie grâce au cheval. Nous recevons déjà des appels des départements limitrophes, mais aussi de la région parisienne. Ça va crescendo. » Une conviction qu’ils aimeraient partager : depuis la Lozère, ils ont comme ambition de montrer un modèle à même d'inciter d'autres projet similaires à se constituer dans d'autres régions de France. VIDÉO Découvrez le témoignage en vidéo sur le site Internet du Conseil général www.lozere.fr L’équithérapie ne doit pas s’improviser. On a besoin de matériel adéquat, de chevaux qui soient parfaitement destinés à cet usage. Réussir à diriger le cheval est très valorisant. C’est un très bon outil pour remettre les gens en confiance, leur donner envie de continuer à se battre. Et le cheval permet aussi de travailler des notions d’équilibre, de gagner en tonus. ÉQUITHÉRAPIE : DES RÉSULTATS SPECTACULAIRES « Les programmes sont établis sur mesure, en fonction du profil du patient, indique Hélène Viruega. Les résultats peuvent être rapides. » L’équithérapie consiste à mettre des personnes en situation de handicap au contact de l’animal. Le cheval devient un outil thérapeutique. « Pour les personnes en situation de handicap mental, on observe une amélioration de la communication, de la maîtrise de soi. Le cheval comme support de la thérapie : c’est exactement ce que veut dire Équiphoria*. J-F. Salles
Commerce : les producteurs s'organisent Gérées de façon associative par les producteurs, de nouvelles formes de commerces apparaissent pour consommer local. Sur la place de l’esplanade à Florac, la boutique « Chez les paysans » propose des produits fermiers issus de la région des Causses et des Cévennes. Produits à base de châtaignes, miel, confitures, jus de fruits, vin d’Ispagnac et huiles essentielles, la boutique fait partie du réseau Boutiques paysannes en Languedoc-Roussillon. Elle regroupe onze producteurs, deux artisans d’art, une potière et un luthier. J-F. Salles LA PROXIMITÉ EN PRIORITÉ Comme l’explique Hilde Vanoz, présidente de l'association « dans cette boutique gérée sous forme associative, ce sont les paysans et les artisans qui, à tour de rôle, assurent les permanences et la vente. Gérée de façon collective, la boutique se révèle moins contraignante que les marchés. Elle permet à chacun de conserver les bénéfices de la vente directe, une plus-value économique mais aussi un contact à visage humain avec le client. » La plupart des producteurs sont labellisés bio, une forme de production encouragée par l’association même si cela n’est pas obligatoire. « Nous sommes en revanche axés sur les productions locales, le plus éloigné d'entre nous est de Saint Jean du Le comptoir Régordane Gard » précise la présidente. Alors que la boutique joue également un rôle de vitrine, à côté des produits, sont affichés le nom, la photo et l’adresse de l'agriculteur. « Et certains clients se rendent ensuite sur nos exploitations ». Très fréquentée par les touristes en été, la boutique est ouverte toute l’année (hormis les congés annuels et en janvier). Elle s’adresse également à une clientèle locale sensible à une consommation de produits de qualité, élaborés près de chez elle. On peut y retrouver, à titre d'exemple, les légumes de la ferme de reconquête de Montbrun, le fromage de brebis de Riesse, l'agneau J-F. Salles "Chez les paysans" économie INFO EN PLUS LE COMPTOIR RÉGORDANE, UN SUCCÈS LOCAL Au cœur du village de La Garde Guérin, dans une ancienne grange rénovée par la communauté de communes de Villefort, Le comptoir Régordane propose des produits fermiers ou biologiques, de l’artisanat d’art issus du canton de Villefort et ses environs. Ici, les producteurs ont fait le choix d’embaucher des salariés pour la vente et la restauration. On peut y déguster un plat du jour, des salades paysannes élaborées avec les produits du magasin. « Ouvert dix mois sur douze, le comptoir Régordane organise des animations mettant en valeur les producteurs et les artisans d’art. D’avril à octobre, c'est le seul endroit où l’on peut se restaurer dans le village, un service qui a su séduire la population locale », précise le gérant, Christophe Salmon. du causse et toutes sortes de charcuteries. Le rayon de produits frais est particulièrement apprécié des Floracois. « En tant qu’association, nous nous investissons lors de certaines manifestations locales comme le festival de la soupe. Et au-delà d’un outil économique, la boutique joue un rôle de lien social. Les producteurs travaillent souvent seuls sur leurs exploitations. On trouve ici l’occasion de se rencontrer, de tisser des liens, de s’inscrire dans la dynamique d’un réseau. Un pour cent des ventes de la boutique alimente d’ailleurs un fonds de solidarité ou une caisse de secours pour les exploitations. » 17 couleurs lozère n°18 janvier/février



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