[47] 47 magazine n°21 déc 12/jan-fév 2013
[47] 47 magazine n°21 déc 12/jan-fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°21 de déc 12/jan-fév 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de Lot-et-Garonne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 7,8 Mo

  • Dans ce numéro : innovation - compétitivité, pour un territoire plus performant.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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LOT-ET-GARONNE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL N°21 DÉCEMBRE 2012 18 Alexandre Mouaci Julia Messi, une jeune chef d’entreprise qui innove. JARDIN DES ZEN À DAMAZAN La quintessence végétale des cosmétiques Points de vente en Lot-et-Garonne : www.cg47.fr Sortir des sentiers battus, se différencier des concurrents, proposer des produits ambitieux, offrir à ses clients du 100% naturel et du 100% actif…, Julia Messi a l’âme d’une entrepreneuse. Et l’innovation ne l’effraie pas. À tout juste 26 ans, elle a su décrypter le mystère du monde végétal. Essences précieuses et huiles végétales nobles sont son quotidien. Quelques gouttes ou noisettes de ses produits cosmétiques suffisent à réveiller tous les sens et à ouvrir les portes de son Jardin des Zen à Damazan. « Petite, j’adorais concocter des potions à base de pétales de fl eurs que je cueillais dans les jardins de mes grands-mères », se rappelle Julia Messi. Une passion qui ne l’a pas quittée puisque, aujourd’hui, elle en a fait son métier. C’est sous la marque Jardin des Zen qu’elle crée et commercialise des produits cosmétiques novateurs (avec l’aide Tremplin innovation du Conseil général : près de 7 000 €). « Les compositions de crèmes et de laits (les émulsions), que l’on retrouve sur le marché, sont gorgées d’eau. 70% en moyenne ! Elles utilisent aussi des conservateurs, des tensioactifs, des texturants, des substances assez controversées ou ayant subi des transformations agressives. Au final, les produits contiennent peu d’actifs. Je rêvais alors d’une cosmétique active sans concession tant sur l’efficacité que la naturalité. Une cosmétique respectueuse de la nature, de la peau, de la santé », explique-t-elle. Même le label Bio la laisse perplexe. « Il exige 95% JARDIN DES ZEN Julia Messi Place Gambetta 47160 Damazan 06 08 09 06 11 www.jardindeszen.com d’ingrédients naturels et seulement 10% de biologiques. J’ai voulu aller plus loin en proposant des produits composés uniquement d’ingrédients naturels issus de l’agriculture biologique et d’actifs. » De cette exigence et de ce constat est née l’élaboration d’une gamme de soin résolument différente : 100% naturelle et concentrée (sans eau), un concept alliant les vertus cosmétiques aux vertus olfactives, une texture biomimétique 1 pour une affinité absolue avec la peau. Le clin d’œil à la prune d’ente S’appuyant sur les recherches et les études scientifiques de la pharmacopée végétale (fleurs, écorces, graines, racines…), elle formule et peaufine durant des années ses compositions. Elle s’inspire du savoir-faire millénaire d’herboristes et de l’expertise scientifique d’aujourd’hui. Une initiative qui permet de découvrir ou retrouver la magie végétale des ingrédients précieux de contrées lointaines ou locales comme la prune d’ente de Villeneuve-sur-Lot. Les membres de son entourage sont les premiers à « tester » ses potions florales, tant au niveau des effets que des propriétés organoleptiques² de chacun des prototypes. Forte de résultats positifs et de l’enthousiasme émanant sur ce « panel », elle lance sa marque et son concept. Développement d’actifs, recherches méticuleuses des matières premières et de leurs producteurs, réalisation des tests (cutanés, tolérance et innocuité), élaboration de rituels de soins 3, constitution du centre de formation professionnelle… Les mois et les années défi lent. Mais au printemps 2011, Julia touche à son but. La mise sur le marché de ses cosmétiques : une gamme de 33 références (sérum, baume, huile, etc.) qui révèle la quintessence végétale des plantes. Quelques gouttes suffisent, tellement les formules sont concentrées en principes actifs. Couleur, odeur, texture, la marque Jardin des Zen est raffinée et actuelle. Elle nourrit la peau sans complexe en laissant un subtil parfum d’ici ou d’ailleurs. 1) Imitation de la nature. 2) Tout ce qui est susceptible d’exciter un récepteur sensoriel : apparence, odeur, goût… 3) Ses produits sont distribués dans une centaine d’instituts et spa en France, dont 5 en Lotet-Garonne (Marmande, Villeneuve, Laplume, Loubès-Bernac, Boé). Alexandre Mouaci
E C O R E S P O N S A B L E Fnams Fnams CHARTE DE COEXISTENCE Acteurs d’un même territoire Apiculture, multiplication de semences, agriculture biologique, trois des nombreuses filières agricoles qui font la richesse du Lot-et-Garonne ont décidé de mener un travail collaboratif exemplaire et innovant. Cela s’est traduit par la création d’une charte de coexistence pour améliorer « ensemble » l’attractivité et la performance économique des activités agricoles du territoire, en lien avec les collectivités locales. Il est loin le temps où chacun travaillait dans son coin. L’individualisme n’a plus la cote ! En revanche, la mutualisation des moyens et des compétences est de mise. Il s’agit de construire un avenir plus sain, plus respectueux, plus performant, plus solidaire… Aujourd’hui, les professionnels (quelle que soit leur activité – pages 4 et 5) désirent travailler main dans la main. Dans le domaine de l’agriculture, trois filières distinctes ont engagé un dialogue qui a débouché sur la création d’une charte de coexistence. À l’initiative du Conseil général lors des États généraux de l’agriculture (octobre 2010 à novembre 2011), apiculteurs (Syndicat des apiculteurs l’Abeille Gasconne), multiplicateurs de semences (Syndicat des agriculteurs multiplicateurs de semences 47) et agriculteurs biologiques (Civam Agrobio 47) ont travaillé ensemble au sein de la commission « Coexistence et convergence des différentes formes d’agriculture et CG47 -Xavier Chambelland Le 12 octobre, le Conseil général a participé à l’atelier « Organiser l’espace rural en Lot-et-Garonne pour sécuriser l’apiculture, la production de semences et l’agriculture biologique ». d’innovation ». Patrick Grizou (président de Terres du Sud) qui la présidait se rappelle que « cette initiative a permis aux différents acteurs de terrain de se rencontrer et d’échanger sur des thèmes essentiels pour inscrire l’agriculture dans l’avenir. Le manque de communication et de connaissance des filières entre elles entraîne des problèmes de coexistence et parfois des conflits ». En effet, une meilleure connaissance des activités agricoles voisines et de leurs contraintes suffit le plus souvent à prévenir les nuisances occasionnées. Butinons ensemble Conscients que l’écosystème est fragile et qu’il a besoin d’être protégé, ces professionnels œuvrent désormais dans le même sens. Leur objectif : améliorer ensemble l’attractivité et la performance économique des activités agricoles du département. Leurs engagements : développer le dialogue entre les usagers de 1 ER CONGRÈS EUROPÉEN DE L’APICULTURE Une réussite ! Organisée par le Syndicat départemental l’Abeille Gasconne, le 1 er Congrès européen de l’apiculture a été un réel succès. Si des tables rondes et des conférences étaient destinées aux professionnels, des animations plus « populaires » ont intéressé tous les curieux et notamment les familles. l’espace agricole, préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités agricoles, contribuer à la maîtrise des flux de pollen et améliorer l’usage des traitements phytosanitaires. Apiculteurs, semenciers et agriculteurs sont des métiers complémentaires comme le souligne Bertrand Auzeral, président de l’Abeille Gasconne. « La pollinisation est garante du rendement de nombreuses cultures en particulier semencières et arboricoles. » Ainsi, il est nécessaire de favoriser l’implantation de ruchers, d’optimiser la pollinisation des cultures, de préserver et de créer des espaces favorables aux pollinisateurs. Les abeilles jouent un rôle très important, voire majeur, dans la nature. Des gestes simples et logiques peuvent être facilement mis en place pour contribuer à leur bien-être : éviter les traitements pendant les heures de butinage, réduire ou supprimer l’usage de certaines matières actives dangereuses pour les insectes pollinisateurs et auxiliaires de culture... La formation aux méthodes alternatives est également à favoriser pour sortir en douceur des produits phytosanitaires. Un travail collaboratif qui se verra aussi dans les assiettes des consommateurs. CG47 -Xavier Chambelland LOT-ET-GARONNE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL N°21 DÉCEMBRE 2012 19



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