[46] Contact lotois n°67 oct/nov/déc 2008
[46] Contact lotois n°67 oct/nov/déc 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°67 de oct/nov/déc 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (277 x 392) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,2 Mo

  • Dans ce numéro : le laboratoire départemental d'analyses à votre service.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Paroles de 4 Infos sur la vélorouTe « Sur votre revue du mois de juillet, vous évoquez une véloroute de 80 km jalonnée et sécurisée. Sur la photo, on a l’impression d’un petit chemin entre les vignes où les voitures ne peuvent circuler. L’office du tourisme contacté ne connaît pas le parcours et ne dispose d’aucune carteC. D. (Pradines) contact lotois octo∫re 2008 » Cet itinéraire existe bel et bien. La photo qui illustre l’article sur la véloroute du dernier Contact lotois représente une portion de voirie communale, au lieu-dit « Saulinière », à Parnac. Et la bâtisse qui apparaît au lointain n’est autre que le château de Caïx. Cette « véloroute » est une voie partagée entre automobilistes et adeptes des circulations dites douces, balisée avec une signalétique appropriée. Pour apprécier le tracé, un dépliant présentant l’intégralité du parcours est disponible dans les offices de tourisme le long de l’itinéraire et auprès du Comité départemental du tourisme (05 65 35 07 09). Parole de cyclo « Je suis un pratiquant cyclotouriste réalisant environ 10000 km par an. J’ai lu dernièrement que vous envisagiez la création d’une piste cyclable sur l’ancienne voie SNCF Cahors-Capdenac. Actuellement le Lot est pratiquement dépourvu d’aménagement cyclable. Les travaux envisagés vont être importants. Il me semble qu’il serait plus approprié de faire plus d’aménagements en bandes cyclables sur les portions dangereuses pour les cyclistes. Exemple : la sortie de Cahors sur la D 653 menant à Montcuq dans la partie montante jusqu’au Cluzel (…). Vous auriez pu ajouter des aménagements cyclables sur la D811 entre Arcambal et Mercuès, que le Conseil général vient de faire modifier » J.C. Millot (Cahors) L’aménagement de l’ancienne ligne SNCF Cahors - Capdenac vise une pratique familiale, mixant promenade en vélo mais aussi rollers, marche à pied… Par ailleurs, la réalisation de bandes cyclables peut, en effet, constituer une solution appropriée pour les circulations dites douces. Par exemple, entre Cahors et Mercuès, des surlargeurs ont été installées pour réserver une bande aux deux-roues. Certes, elles sont parfois quelque peu étroites compte tenu de la contrainte géographique, mais elles n’en constituent pas moins une amélioration par rapport à la situation antérieure. Quant à la sortie de Cahors sur la RD 653 jusqu’au Cluzel (portion de route où, en l’état actuel, la cohabitation voitures-poids-lourds avec les deux-roues est de toute évidence dangereuse), sachez que le Conseil général prévoit à moyen terme un réaménagement de cet axe, devenu la liaison principale Cahors-Agen, qui inclura des bandes cyclables. Et dans le cadre de travaux de renforcement de la chaussée de ce même itinéraire, le Conseil général vient de réaliser des bandes cyclables sur plus de 3 km à la sortie de Sauzet. Ce type d’aménagement sera poursuivi sur l’ensemble du parcours. Enfin, le Conseil général vient d’achever des travaux d’élargissement pour la mise en place de bandes cyclables entre Laroque-des-Arcs et Lamagdelaine, évalués à 200000 €. Ainsi, de Cahors à Lamagdelaine (à l’exception de la traversée de Laroque-des-Arcs), les cyclistes pourront emprunter un itinéraire évitant en grande partie la cohabitation dangereuse avec les voitures et les camions.
Lotois Remarque sur le marquage « Je profite de l’opportunité qui m’est offerte pour suggérer de tracer à la peinture le milieu de la route de certaines départementales fréquentées par les touristes, les habitants et les engins agricoles hors gabarit. Ce milieu de la route permet par temps de brouillard de se repérer, cela remet les usagers du bon côté et sensibilise les engins agricoles au fait de ne pas mobiliser la chaussée » M. S. Cardaillac Cardaillac Sur les 4000 km de routes dont le Conseil général du Lot a la charge, près de 1700 km sont aujourd’hui pourvus d’un marquage en peinture. Un marquage est déconseillé si la largeur de la chaussée est inférieure à 5,20m, car le marquage dans l’axe a l’inconvénient de délimiter une moitié que certains usagers considèrent comme la leur, ne faisant plus l’effort de partager la route lorsqu’ils croisent un autre véhicule, même aux dimensions importantes. Toutefois, il existe un type de marquage (petits losanges accolés en décalé) qui peut être utilisé sur des routes plus étroites (à partir de 4,50 m de largeur), dans les zones très sensibles au brouillard pour faciliter le guidage des usagers. 300 km de routes départementales sont marqués ainsi. Ce marquage est renouvelé tous les quatre ans et coûte 610 € par kilomètre. 45000 € sont ainsi dépensés chaque année dans le Lot, pour des routes, il faut le reconnaître, peu sujettes aux épais brouillards. Ecrivez-nous Vous souhaitez vous exprimer, vous avez une idée, une suggestion, vous voulez réagir ? Adressez vos courriers à : Conseil général du Lot, Contact lotois, Avenue de l’Europe-Regourd BP 291 - 46005 Cahors Cedex 9 ou par courriel : communication@cg46.fr ı édito ıPas de développement économique sans désenclavement routier Le réseau routier – son aménagement comme son entretien - relève désormais pleinement de la compétence des Conseils généraux. Et c’est une lourde responsabilité, notamment budgétaire, pour les départements ruraux. Nous devons, ici peut-être plus qu’ailleurs, donner à notre territoire tous les atouts pour relier les bassins d’activités aux grands axes routiers nationaux comme l’A20 en veillant au mieux tant à la circulation des marchandises qu’à la sécurité de tous les usagers. Parce que développement économique et réseau routier sont étroitement liés, j’ai souhaité mettre en place une nouvelle approche concrète privilégiant une action sur le long terme. Il ne s’agit plus d’envisager la réfection d’un virage ou d’une route au cas par cas mais d’établir une programmation de travaux sur des itinéraires prioritaires. L’argent public étant rare et les procédures de construction d’infrastructures routières longues, nous avons l’obligation d’être efficaces et cohérents. C’est dans cette perspective que différents projets routiers structurants pour le département ont été bâtis. À l’est, le contournement de Figeac avec une mise en service en 2010 : le montant total de cet aménagement s’élève à 39 millions d’euros. À l’ouest, les études de la déviation de Gourdon se poursuivent : les premiers travaux débuteront fin 2009 pour une durée de 4 ans et un coût de 28 millions d’euros. Enfin, j’évoquerai la liaison avec l’A20 et son premier maillon actuellement en chantier : la déviation de Puybrun. Celle-ci est déterminante pour la zone d’activités de Bretenoux-Biars-St-Céré, poumon économique du nord du département. Bien que retardée suite à différents recours administratifs, elle est à présent bien lancée. Sa mise en service est prévue pour 2010 ; cet investissement est de 10 millions d’euros. D’autres opérations sont également prévues sur cet itinéraire majeur de notre territoire. Ce bref aperçu de la politique routière menée par le Conseil général illustre l’indéfectible volonté des élus de poursuivre le désenclavement du Lot pour assurer son dynamisme économique et contribuer à garantir l’avenir de ses entreprises. Gérard Miquel Président du Conseil général du Lot 5



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