[46] Contact lotois n°67 oct/nov/déc 2008
[46] Contact lotois n°67 oct/nov/déc 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°67 de oct/nov/déc 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (277 x 392) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,2 Mo

  • Dans ce numéro : le laboratoire départemental d'analyses à votre service.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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politique 20 Quel avenir pour le Revenu de Solidarité Active (RSA) ? Une rentrée sociale placée sous le « sigle » du RSA, Revenu de Solidarité Active… La ténacité de Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités Actives aura fini par porter ses fruits. Ce dispositif que l’on a cru un temps condamné devrait être généralisé à l’ensemble du territoire français dès le 1 er juillet 2009. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter. Favoriser le retour à l’emploi Inscrit dans la loi du 21 août 2007 sur le Travail, l’Emploi et le Pouvoir d’achat (TEPA), le RSA est une alternative aux minima sociaux – Revenu minimum d’insertion (RMI) ou Allocation de parent isolé (API). Comme l’a martelé Martin Hisrch « l’objectif est de permettre aux personnes titulaires de ces aides de pouvoir reprendre un emploi sans se retrouver dans une situation financière plus défavorable ». Ainsi le RSA viendra en complément du salaire que la personne percevra du fait de son travail, si celui-ci est inférieur au montant du minimum social perçu antérieurement. Par ailleurs, la prime pour l’emploi (PPE), autre dispositif d’incitation au retour à l’emploi, subsistera. Les allocataires La France se distingue en Europe par sa multitude de communes (40% des communes de l’ensemble des communes de l’Union européenne) par ses 3 niveaux de collectivités territoriales (commune, département, région), auxquels sont venus s’ajouter les intercommunalités dotées de compétences transférées des communes, les contrats de pays, territoires de projet sur un périmètre géographique défini comme cohérent. Autant de centres de décisions et de pouvoirs, où se juxtaposent les domaines d’actions, s’entremêlent les compétences pour finalement complexifier les procédures et ralentir l’intervention publique. devront choisir entre le RSA et la Prime pour l’emploi. Les Départements en première ligne Comme prévu, les Départements seront les pilotes du dispositif. Les Présidents des Conseils généraux auront compétence pour prendre les décisions d’attribution, de suspension et de radiation du RSA, comme aujourd’hui avec le RMI. Il reste toutefois à préciser les articulations avec la CAF et les Caisses de Mutualité Sociale et Agricole (MSA) pour le versement et le contrôle de la prestation. Les Départements seront également chargés de la mise en œuvre des actions d’insertion. Ils assureront un véritable accompagnement du salarié : mises en place de formations, aides aux transports, tutorat dans l’entreprise… Question de fond : qui va financer ? Si la mise en œuvre de cette nouvelle politique de solidarité paraît légitime, les interrogations subsistent sur son financement. Les réponses sont à ce jour des plus floues, le Gouvernement avançant chaque jour des pistes pour mieux y renoncer le lendemain. À l’heure où nous écrivons cet article, il a déjà été évoqué Gestion des territoires, le trop plein d’interlocuteurs contact lotois octo∫re 2008 Si l’intercommunalité à fiscalité propre est apparue comme un outil efficace de gestion permettant de regrouper des communes de taille modeste, rationalisant les moyens pour créer des équipements, proposer des services à la population, elle semble avoir atteint ses limites. Les choix opérés dans les regroupements n’ont pas toujours été pensés dans une logique de pertinence territoriale qui ne correspond plus forcément aux besoins actuels. Le Lot compte aujourd’hui 24 communautés de communes pour une population de 168 500 habitants, ce qui représente une moyenne de 7 020 habitants par communauté. À l’échelon européen, c’est trop peu. Une réflexion de fonds s’impose donc pour faire évoluer ces structures en prenant en compte les nouvelles réalités du terrain, zones d’influence, bassins de vie etc. L’obstacle majeur pour la fusion de communautés se trouve dans les systèmes de fiscalité choisis par celles-ci. puis abandonné l’idée d’un financement par le redéploiement de l’actuelle prime à l’emploi… Toujours d’actualité par contre, le financement par un relèvement de la taxe sur le revenu du capital, à l’exception des livrets d’épargne et des revenus obligataires… Cette mesure, si elle était adoptée en l’État, toucherait les classes moyennes mais pas les riches, protégés par le bouclier fiscal. Ne serait-il pas plus juste de financer les revenus des plus modestes par une contribution des plus aisés ? Question qui intéresse au premier chef la majorité des Français dont le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer. Pour les Départements, si la décision d’augmenter l’imposition des revenus du capital pour financer le RSA va dans le bon sens, elle ne permet pas de « maîtriser » son financement. Et lorsque l’on connaît le montant de la dette de l’État à leur égard concernant le RMI, pour eux la vigilance s’impose… La solidarité pour être effective ne doitelle pas rimer avec équité ? Les Elus de la Majorité Départementale. Comment simplifier l’organisation des territoires qui aura comme corollaire de limiter les centres décisionnaires ? Des critères de choix pourraient servir de base de travail pour redéfinir les compétences entre collectivités : l’échelon le plus pertinent pour l’intervention, la simplification des procédures et le regroupement des financements. Débats et concertations seront nécessaires pour faire aboutir une véritable réforme des institutions. Reste les questions de la fiscalité locale et de la représentation au sein de ces structures. Un débat qui mérite dialogue entre tous au-delà des clivages politiques habituels. Groupe SE, DVD
Comment concilier deux centres d’intérêt qui n’ont pas, a priori, de lien : le Droit et les enfants ? Virginie Lalabarde, 32 ans, originaire de Montcuq, titulaire d’une maîtrise de Droit est, depuis 2002, en charge du droit des jeunes au sein du CIDFF (centre d’information sur les droits des femmes et des familles). À ce titre, elle a en charge l’organisation d’un prochain forum qui réunira près de 500 enfants au Conseil général (lire ci-contre). Inlassablement, Virginie porte sur le terrain la déclaration des droits des enfants. Ses interlocuteurs sont multiples : les enfants, bien sûr, mais aussi les parents et tous les professionnels de l’enseignement et du social, ses partenaires. Côté parents, les droits de l’enfant font parfois peur. Comme s’ils étaient un contre-pouvoir, comme s’ils restreignaient le périmètre de l’autorité des parents. « En fait, les droits de l’enfant permettent de réaffirmer la place des parents. Et ce n’est pas inutile d’en parler. Je constate que tous les droits ne sont pas connus. Ce qui est important, le plus important peut-être, c’est que les enfants restent des enfants », considère cette jeune femme qui, sans cesse, va à la rencontre des jeunes : écoliers, collégiens voire lycéens. « Le plus compliqué, c’est avec les collégiens. Ils ne sont pas à l’aise pour parler. Le dialogue n’est jamais facile, contrairement aux écoliers qui posent beaucoup de questions, font preuve de curiosité. » Violences conjugales, discriminations, abus sexuels, respect entre filles et garçons, autant de sujets qui sont suscités lors des rencontres. « Mon travail consiste à informer mais aussi à libérer la parole des enfants. Des supports vidéo ou des jeux existent pour faciliter ce travail ». Au-delà de ces contacts directs avec les parents et les jeunes, Virginie apporte ses compétences aux professionnels en relation directe avec les jeunes. « Récemment, heureux d’être lotois Virginie Lala∫arde, les enfants et leurs droits ı 500 ı « J’aime, j’aime pas » Un peu : je n’aime rien un peu, je suis entière Beaucoup : aller au théâtre, le bon vin, le Lot et ses paysages Pas du tout : les embouteillages À la folie : voyager par exemple, j’ai été sollicitée par une assistante sociale sur un questionnement d’un jeune en matière de filiation », raconte Virginie. Connaître le Droit, c’est aussi défendre les droits des enfants, leur offrir une juste place dans la société. « J’aime travailler dans le Lot parce que c’est un département à taille humaine, où les partenaires se connaissent. Cela participe à une réelle réactivité face aux problèmes rencontrés. L’essentiel du travail reste la prévention ». Alors, inlassablement, Virginie va expliquer le Droit au service de la construction de futurs adultescitoyens. élèves de 5 e invités Le forum des Droits de l’enfant, organisé par le CIDFF, organisme financé en grande partie par le Conseil général du Lot, aura lieu le 20 novembre prochain, au Conseil général du Lot, institution qui a une compétence confirmée par la loi dans le domaine de la petite enfance, de l’enfance en danger, de la prévention, du planning familial, etc. Près de 500 jeunes, élèves de 5 e, y participeront. Ils rencontreront l’ensemble des partenaires en charge de la jeunesse, que ce soit en matière de prévention, de justice, de loisirs… Thème retenu cette année : « vivre ensemble et favoriser l’égalité ». 21



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