18 Musée Zadkine - Les Arques Récit le long d’un fleuve russe Durant l’été 2008, l’artiste Marcelline Delbecq donne une couleur particulière à l’ambiance du musée Zadkine aux Arques. Après s’être inspirée du musée, du village des Arques et des lieux où a vécu Zadkine, cette artiste trentenaire a imaginé un récit qui prend sa source en Russie à la fin du XIX e siècle. Les origines russes de Zadkine (mêlées à sa propre histoire familiale, la grand-mère de Marcelline Delbecq étant russe) lui ont dicté un texte, où l’on suit le cours de troncs d’arbre glissant le long d’un fleuve russe. Mais chut, n’en disons pas plus et laissons-nous transporter par cette réflexion sur l’exil et le temps qui passe, contée par la comédienne Elina Löwensohn, dont la voix aux accents d’Europe de l’Est emplit discrètement les salles du musée. C’est le partenariat entre le Conseil général du Lot et les résidences d’artistes des Arques qui a permis cette installation sonore aux confins de la littérature et du cinéma. Les ıBernard Choulet, vice-président du Conseil général chargé de l’environnement et de l’agriculture. contact lotois juillet 2008 ı ıdeux jeunes commissaires d’exposition, Claire Moulène et Mathilde Villeneuve, choisies pour assurer la direction artistique des résidences 2008, ont immédiatement pensé à Marcelline Delbecq pour intervenir au sein du musée. Grâce à ce récit, le visiteur part loin….QaneKo [Daleko] qui signifie loin en russe, est d’ailleurs le titre de ce projet qui donne toute leur force évocatrice aux mots et aux sons. « Nous devons tous être des acteurs de l’eau ».QaneKo [Daleko], du 5 juillet au 28 septembre 2008, au musée Zadkine aux Arques Tous les jours de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures. Plein tarif : 3 €. Tarif réduit : 1,50 €. Tél. : 05 65 22 83 37 musée.zadkine@wanadoo.fr• « L’eau est un bien précieux. Aujourd’hui, aucun grand projet ne peut se construire sans prendre en compte la dimension environnementale, et donc la préservation de la ressource en eau. Des mesures pour réduire les impacts, voire des contraintes pour les usages, sont nécessaires, c’est le cas pour l’assainissement, pour la protection des captages d’eau potable et des zones humides, ou pour le maintien de débits suffisants dans les rivières. Et là où il y a un point d’eau, il faut le préserver. Je prendrai pour exemple la fontaine de Toulas à Payrac qui a été restaurée par la communauté de communes Haute-Bouriane avec l’aide du fonds réservé au petit patrimoine par le Conseil général. Même au niveau du patrimoine, nous devons tous être des acteurs de l’eau ». ı |