[46] Contact lotois n°63 oct/nov/déc 2007
[46] Contact lotois n°63 oct/nov/déc 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°63 de oct/nov/déc 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,7 Mo

  • Dans ce numéro : la souris gagne du terrain.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 Télé-figeac vue par le monde entier Comment faire d’Internet, média universel par excellence, un instrument favorisant le lien de proximité ? Télé-Figeac s’y emploie. Au départ, ce sont deux jeunes avec juste ce qu’il faut de grain de folie, d’utopie, d’enthousiasme. Une addition d’un « Laurent Broomhead » version années 2000 et d’un « professeur Tournesol » rajeuni. Voici donc Romaric Defrance et Jérémie Pfenninger, respectivement âgés de 26 et 24 ans, tous deux domiciliés à Figeac. Depuis le printemps dernier, ils ont mis Figeac sur l’immense toile de l’Internet. Des Lotois expatriés en Australie, aux Etats-Unis ou à Paris peuvent suivre dorénavant en images l’actualité figeacoise. Grâce à Télé-Figeac, on découvre de l’intérieur la rentrée scolaire à l’école maternelle, le dernier rallye moto, les interviews cueillis sur les festivals du territoire ou la plongée, en première mondiale, d’un mini sous-marin qui deviendra grand. Fruit d’un compromis entre l’information service (l’agenda du cinéma figure en bonne place) et des reportages d’actualité, cette télévision sur le web connaît un certain succès auprès des habitants du territoire concerné. Ainsi, en un peu plus de trois mois, les jeunes fondateurs pouvaient se vanter d’enregistrer contact lotois octo∫re 2007 un total provisoire de 10 000 connexions pour 50 000 pages vues : des signes encourageants qui poussent nos deux jeunes hommes à poursuivre sur la lancée. Après avoir fait la démonstration que le bassin de Figeac méritait bien une télé sur le web, Romaric et Jérémie commencent à lancer des ballons d’essai, à la recherche de futurs partenaires financiers, publics ou privés. Mais c’est aussi en s’appuyant sur les compétences internes que les ressources pourraient être trouvées. A cet effet, Jérémie, génial bricoleur, a mis au point un sous-marin truffé de caméras capable de naviguer en eau limpide dans nos rivières souterraines ou dans les étangs de la région. Les images saisies pourraient intéresser, selon nos deux jeunes hommes, des clients qui éviteraient de la sorte de déployer d’importants moyens pour jauger la qualité des eaux profondes. Les revenus ainsi collectés participeraient alors à la pérennisation de Télé-Figeac. D’autres caméras pourraient être embarquées sur d’autres types de modèles réduits (des engins volants par exemple) afin d’élargir l’offre. « Nous devons pouvoir proposer le très haut débit » « Dans le domaine du très haut débit, destiné aux professionnels, la volonté du Conseil général est de pouvoir mettre à la disposition des entreprises un accès à des tarifs abordables. Le très haut débit ne doit pas être plus cher ici qu’à Toulouse. Dans cette perspective, le Conseil général investit de façon très conséquente dans la fibre optique (8,6 millions d’ €). Nous allons ainsi drainer Cahors et sa périphérie (dont le Sycala), Souillac, Figeac… soit toutes les zones d’activités à vocation départementale. Il ne faut pas attendre que des chefs d’entreprise, désireux de s’installer dans le département, nous demandent si nous avons le très haut débit, nous devons pouvoir le leur proposer en amont. Equiper en fibre optique ne suffit pas pour attirer les entreprises mais c’est une condition nécessaire pour ne pas freiner d’éventuelles implantations ». Jérémie et Romaric, ıles deux créateurs de Télé-Figeac. Bref, nos deux jeunes hommes, grâce à Internet, et cela pourrait apparaître comme un paradoxe, participent à l’offre d’information de proximité. En s’engouffrant dans la diffusion d’images vidéo, Télé-Figeac sera regardée à la loupe : existe-t-il un avenir pour André Mellinger, conseiller général de Figeac-Ouest, président de la SEM Lot développement aménagement.
www.adda-lot.com L’association départementale pour le développement des arts possède un agenda fourni sur l’actualité culturelle lotoise. Il y a aussi un volet « annuaire » très complet qui peut intéresser tous les organisateurs de spectacles. ı un média moderne sur un territoire rural ? Romaric et Jérémie s’y emploient en tout cas avec force. Adresse : www.telefigeac.com www.lot.fr, toujours plus de services Fort déjà de 100 000 connexions par an, le site Internet du Conseil général www.lot.fr sera rénové d’ici quelques mois. En plus des nombreuses infos déjà en ligne, de nouveaux services seront mis à la disposition des Lotois afin de répondre à leurs attentes. Avec : - des informations pratiques par canton et commune : collèges, centres médico-sociaux, maisons de retraite, associations sportives, médecins de garde… - une carte des travaux routiers en cours sur les routes départementales avec un système d’alerte par SMS. ı Odile Postel comme si elle était à Paris Son métier : choisir et acheter des photos pour un grand magazine TV. Tout se fait d’Arcambal, via Internet. Comme toujours, en pareil cas, toute la conception d’un tel magazine se fait dans des bureaux parisiens. Mais, grâce à de la détermination et à un peu de chance, Odile Postel a réussi le pari de répondre aux exigences de son métier, de travailler en équipe, sans rester dans le Paris pollué, encombré, stressé. Cette ancienne élève des Beaux-arts vit aujourd’hui à Arcambal avec Claude, son mari, photographe bien connu, et Lison, leur fille. En 2002, alors qu’elle pressentait son licenciement, Odile et sa petite famille quittent la capitale pour s’installer dans le Lot. Il s’avère que l’agence pour laquelle elle travaillait a subsisté. Alors l’iconographe demande à poursuivre son activité, via Internet, tout en demeurant dans le Lot. Une période probatoire permet à chacune des parties de trouver ses marques. Au début, ce sera quinze jours à Paris, une semaine dans le Lot. Aujourd’hui, la démonstration d’un travail de qualité étant faite, Odile reste trois semaines dans le Lot pour une seule à Paris, le temps du bouclage du magazine. « Cela a pu s’organiser de telle sorte depuis l’arrivée de l’ADSL à Arcambal. Auparavant, le transfert des fichiers posait plus de problèmes ». Au total, ce ne sont pas moins de 200 photos publiées dans ce magazine mensuel qui transitent par le bourg lotois. Parallèlement à ce travail, Odile a en charge la recherche iconographique pour une grosse institution culturelle parisienne. Du bonheur pour celle qui fut photographe et styliste en photographie. « Hyper performante » « Je travaille à trois quarts temps et j’ai donc une semaine de vacances par mois. Je m’impose des horaires de travail, 9h-18h, avec très peu de coupures dans la journée. Je n’ai pas de temps perdu dans les transports ou à la cantine. En travaillant ainsi, je me sens hyper performante. Ce mode de fonctionnement est clairement spécifié sur mon contrat. Cela peut rendre un brin jaloux mes collègues restés à Paris. J’adore ce métier, rechercher de belles photos, donner aux gens l’envie, à travers l’image, de regarder des films. Ce qui compte, au final, c’est la qualité du travail. Et j’estime qu’ici, dans le Lot, les conditions sont réunies pour bien travailler », conclut Odile Postel. - une plateforme consacrée au covoiturage (projet issu de la consultation « Lot 2020 »). - la mise en ligne des fonds d’ouvrages de la Bibliothèque départementale de prêt (avec possibilité à terme de réservation). - les délibérations des séances, du guide des démarches administratives… - une plus grande place accordée à la vidéo et, bientôt, la diffusion des séances du Conseil général en direct. ı 17



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