[46] Contact lotois n°60 jan/fév/mar 2007
[46] Contact lotois n°60 jan/fév/mar 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°60 de jan/fév/mar 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,1 Mo

  • Dans ce numéro : en route pour la décentralisation.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 Technologies Quand la science s’occupe de la chaussée... Le laboratoire départemental ne laisse rien au hasard pour contrôler l’état des routes du Lot. ıCe jour-là, calculette en main, le technicien du laboratoire départemental a jeté son dévolu sur une bretelle d’accès à la future déviation de Figeac. Tous les cinquante mètres environ, Rayon laser, vidéo numérique et recyclage contact lotois février 2007 ı Il y a un an, les abords de la RD 662 (entre Saint-Géry et Tour-de-Faure) ont été scrutés par un rayon laser afin d’obtenir une image en 2D de la falaise et des tunnels. Les résultats de ce système d’imagerie aideront les décisions du Conseil général pour de futurs chantiers. Des relevés des routes départementales sont également effectués par vidéo numérique. Les images permettent d’alimenter une base de il gare son camion à un endroit bien précis et actionne la presse située à l’arrière du véhicule. Le camion grince et se soulève. Pour toutes les routes en construction dans le Lot, ce camion du laboratoire départemental est un engin de torture. Imaginez une pression de sept tonnes exercée sur quelques centimètres carrés et jusqu’à 90 cm de profondeur, suivie peu après d’une autre pression de 5,6 tonnes. En condition normale de circulation, cela n’arriverait jamais. Mais afin de tester la « bonne portance » du sol, l’équipe du laboratoire départemental prend un malin plaisir à malmener le terrassement de la chaussée dans des conditions extrêmes. Avec, au bout, des mesures et des calculs savants dont les résultats doivent s’inscrire dans une norme de résistance. De quoi vérifier scientifiquement le travail effectué par les entreprises qui interviennent sur le chantier. Le camion du laboratoire a d’autres missions. Il est également appelé sur le terrain avant des projets de réfection afin d’évaluer la déformation de la route (la déflexion). Autre intervention : des carottages en profondeur pour connaître les matériaux de la chaussée et préparer un futur chantier. données bien utile : des déplacements sur place pour vérifier un détail ou effectuer une mesure sont désormais évités puisque ces opérations sont possibles depuis un écran d’ordinateur. Autre innovation : le recyclage. Ainsi, pour le premier chantier conduit par le Conseil général sur une ex-nationale, la RD 820 (ex-RN 20) au sud de Cahors a bénéficié en 2006 d’une telle technique : au lieu de gratter l’ancienne chaussée, d’évacuer les vieux matériaux et d’en apporter de nouveaux, la matière première a ıLe camion du laboratoire départemental teste la Tests sur les bétons Quand ils sont dans leur labo, les techniciens des départementales sortent de leurs éprouvettes les bétons prélevés sur des ponts en construction et vérifient leur résistance avec une batterie de tests. Les enrobés passent été récupérée et réutilisée sur place, grâce à une machine qui rabote la couche supérieure de la chaussée, la broie, ajoute une émulsion de ciment et de bitume, et redépose le tout…
ı « bonne portance » de la future déviation de Figeac. aussi sous leurs fourches caudines, ou plutôt par leur petite « source radioactive », ce qui leur permet de savoir si le tapis, sur lequel les véhicules roulent, est plus ou moins compact. Autant d’infos utiles pour suivre l’état des routes du Lot. ı ıGeorges Frescaline, conseiller général de Lacapelle-Marival, président de la commission travaux publics. La route, en toute sécurité Espace à partager, la route concentre toutes les attentions et beaucoup d’argent pour réduire les risques d’accidents. Des attentions qui doivent tout de même s’inscrire dans le cadre d’un budget qui n’est pas infini. On pourra réaliser la plus belle route du monde, elle recèlera sa part de risque, chacun étant acteur de sa sécurité et de celle des autres. Le Conseil général prend en considération plusieurs facteurs en matière de sécurité. L’adhérence de la chaussée : il ne faut pas qu’elle soit glissante (c’est parfois compliqué en fonction des aléas climatiques) et doit présenter un aspect homogène. Toutefois, lorsqu’une route ressemble trop à un billard, les automobilistes ont une fâcheuse tendance à appuyer sur l’accélérateur. Les obstacles latéraux : buses surmontées d’un muret, arbres, bornes kilométriques, parapets sont autant d’obstacles potentiels que le Conseil général s’efforce de limiter (seuls les arbres Plusieurs actions de sécurité routière sont entreprises auprès des jeunes : Distribution de codes de la route juniors. 1 840 livrets ont été distribués aux élèves de 5 e dans le cadre de la préparation de l’ASSR (Attestation scolaire de sécurité routière) nécessaire pour la conduite d’un cyclomoteur. Cette opération sera renouvelée en ce début d’année pour les élèves de 3e. à risque sont identifiés et, si nécessaire, abattus). Un travail important a été mené sur certains axes (entre Le Bourg et Lacapelle-Marival, entre Espère et Gourdon) pour supprimer la plus grande partie des obstacles latéraux, une initiative qui préserve sans aucun doute quelques vies. Les glissières de sécurité : leur ajout est préconisé en certaines circonstances. Des glissières parfois adaptées aux motos afin qu’elles ne se transforment pas en guillotines en cas de chute. Les panneaux de signalisation : le Conseil général doit faire preuve de la plus grande pédagogie pour ne pas « sur-signaler ». Trop de panneaux tuent les panneaux. Le préalable est de considérer l’automobiliste comme quelqu’un de responsable. Et la sécurité routière se joue souvent au niveau de l’aménagement des bourgs. Le plus important, en matière de sécurité, est l’homogénéité de la signalisation sur un même axe. Une bonne lisibilité participe activement à la sécurité. Des actions de prévention auprès des jeunes « Un aspect essentiel pour la sécurité routière » « Dans le cadre de la décentralisation, le Conseil général prend en charge des routes supplémentaires telles que la RD 840 (ex-RN 140), qui est un axe important pour le canton de Lacapelle-Marival. Et suite à la réorganisation sur les routes, je suis ravi que Lacapelle-Marival devienne un pôle important : le service territorial routier (STR) de Lacapelle- Marival couvre maintenant les cantons de Figeac, Cajarc, Livernon, Bagnac-sur-Célé, et Latronquière, avec près de 50 L’opération « Cyclo Moto Lot », menée à l’automne dernier sur le domaine d’Auzole, que le Conseil général a cofinancée. Elle donne la possibilité aux élèves de 5 e et de SEGPA de participer à un stage sur 2 ou 3 jours, avec quatre séquences sur la découverte du code de la route, l’analyse d’une situation d’accident, la mécanique et la conduite sur des motos adaptées à leur âge. Cette action devrait être renouvelée cette année. agents. Cela renforce l’attractivité du Haut-Ségala. Nous nous trouvons dans une zone où les conditions climatiques sont plus rudes qu’ailleurs dans le département. Il était important de préserver un service public de proximité réactif, car les interventions sur les routes revêtent un aspect essentiel pour la sécurité routière. En cas de neige ou de verglas, les équipes des centres d’exploitation sont sur place, prêtes à intervenir sur les axes prioritaires ». 19



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