14 Service de la protection maternelle et infantile (PMI) Une assistance dès la naissance Les puéricultrices du Conseil général proposent aux mamans de précieux conseils, dès la naissance. Un travail de prévention et d’accompagnement efficace et très apprécié. ıJean-Pierre Boucard, contact lotois ~ octo∫re 2006 ı conseiller général de Sousceyrac « Surtout, dites bien que tout le monde peut profiter de nos services, tout le monde, sans exception ». Isabelle Tasta se bat chaque jour pour que toutes les Lotoises de son secteur, celui de Saint-Céré, aient le réflexe “Centre médico-social du Conseil général – PMI”, avec tous ses services à disposition auprès du grand public. Parmi ceux-ci, l’intervention à domicile de l’infirmière puéricultrice dès la naissance d’un enfant. « Nous n’intervenons que sur demande, ce n’est pas automatique. » Pour mieux informer, le plus en amont possible, les puéricultrices se rendent dans les maternités du département, ou limitrophes, et expliquent leur rôle aux mamans. Un grand nombre d’entre elles fait appel aux compétences de ces agents du Conseil général, dès leur retour à domicile. Ces puéricultrices répondent à toutes les questions que se posent les jeunes mamans : « Comment bien nettoyer le cordon ombilical ? », « Si mon bébé a des renvois, que dois-je faire ? », etc. « Tout conseil est bon à prendre » Ce jour-là, Isabelle Tasta a rendez-vous avec une autre Isabelle, à Sousceyrac. Lou, sa fille, est née depuis une semaine. Pas de problème particulier. Lou commence à profiter et la maman est rayonnante. Isabelle Tasta possède un moyen idéal pour favoriser l’échange : le pèse-bébé : « Les mamans sont toujours contentes de savoir combien pèse leur enfant quelques jours après la sortie de la maternité ». Outre les petits conseils en matière d’hygiène, d’allaitement et autres, la puéricultrice peut aussi être l’écoute indispensable qui manque à la nouvelle maman. « Les mamans n’ont pas toujours de la famille ou des proches pour les écouter. Notre présence n’en devient que “Pour rompre avec l’isolement” “Depuis la fermeture de la maternité de Saint-Céré, notre éloignement par rapport aux centres de soins obstétriques donne au service de Protection maternelle et infantile du Conseil général, une importance toute particulière dans notre zone rurale. Actuellement, trois possibilités d’accueil s’offrent aux futures mamans : Figeac, Brive, Aurillac. Bien qu’équidistant, le centre d’Aurillac semble le plus convoité. En 2005, 3923 consultations de nourrissons ont été effectuées dans les différents Centres médico-sociaux du Conseil général. 4350 visites à domicile ont été effectuées par les puéricultrices du Conseil général. 1526 élèves de maternelles ont été vus par un médecin. ıIsabelle Tasta, puéricultrice, chez Isabelle plus importante ». Au cours de cette même rencontre Isabelle Tasta rappelle que le Conseil général offre, au total, une dizaine de consultations pour les moins de deux ans, consultations qui comprennent, en particulier, les vaccinations. Après deux ans, à l’école maternelle, c’est encore et toujours les médecins du Conseil général qui interviennent. Sans se substituer aux (très) rares pé- Les conseils de suivi et de développement donnés par les puéricultrices de la PMI dans les foyers auprès des mamans de notre canton permettent de rompre avec cet isolement et assurent la sérénité nécessaire à l’épanouissement des nouveau-nés. Nous avons, avec l’aide des services du Conseil général, un travail important de coopération à mener avec le département du Cantal dans ce domaine et celui de la desserte sanitaire de notre canton en général”. |