[46] Contact lotois n°59 oct/nov/déc 2006
[46] Contact lotois n°59 oct/nov/déc 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°59 de oct/nov/déc 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,4 Mo

  • Dans ce numéro : solidarité départementale, les pitchounes avant tout.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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14 Service de la protection maternelle et infantile (PMI) Une assistance dès la naissance Les puéricultrices du Conseil général proposent aux mamans de précieux conseils, dès la naissance. Un travail de prévention et d’accompagnement efficace et très apprécié. ıJean-Pierre Boucard, contact lotois ~ octo∫re 2006 ı conseiller général de Sousceyrac « Surtout, dites bien que tout le monde peut profiter de nos services, tout le monde, sans exception ». Isabelle Tasta se bat chaque jour pour que toutes les Lotoises de son secteur, celui de Saint-Céré, aient le réflexe “Centre médico-social du Conseil général – PMI”, avec tous ses services à disposition auprès du grand public. Parmi ceux-ci, l’intervention à domicile de l’infirmière puéricultrice dès la naissance d’un enfant. « Nous n’intervenons que sur demande, ce n’est pas automatique. » Pour mieux informer, le plus en amont possible, les puéricultrices se rendent dans les maternités du département, ou limitrophes, et expliquent leur rôle aux mamans. Un grand nombre d’entre elles fait appel aux compétences de ces agents du Conseil général, dès leur retour à domicile. Ces puéricultrices répondent à toutes les questions que se posent les jeunes mamans : « Comment bien nettoyer le cordon ombilical ? », « Si mon bébé a des renvois, que dois-je faire ? », etc. « Tout conseil est bon à prendre » Ce jour-là, Isabelle Tasta a rendez-vous avec une autre Isabelle, à Sousceyrac. Lou, sa fille, est née depuis une semaine. Pas de problème particulier. Lou commence à profiter et la maman est rayonnante. Isabelle Tasta possède un moyen idéal pour favoriser l’échange : le pèse-bébé : « Les mamans sont toujours contentes de savoir combien pèse leur enfant quelques jours après la sortie de la maternité ». Outre les petits conseils en matière d’hygiène, d’allaitement et autres, la puéricultrice peut aussi être l’écoute indispensable qui manque à la nouvelle maman. « Les mamans n’ont pas toujours de la famille ou des proches pour les écouter. Notre présence n’en devient que “Pour rompre avec l’isolement” “Depuis la fermeture de la maternité de Saint-Céré, notre éloignement par rapport aux centres de soins obstétriques donne au service de Protection maternelle et infantile du Conseil général, une importance toute particulière dans notre zone rurale. Actuellement, trois possibilités d’accueil s’offrent aux futures mamans : Figeac, Brive, Aurillac. Bien qu’équidistant, le centre d’Aurillac semble le plus convoité. En 2005, 3923 consultations de nourrissons ont été effectuées dans les différents Centres médico-sociaux du Conseil général. 4350 visites à domicile ont été effectuées par les puéricultrices du Conseil général. 1526 élèves de maternelles ont été vus par un médecin. ıIsabelle Tasta, puéricultrice, chez Isabelle plus importante ». Au cours de cette même rencontre Isabelle Tasta rappelle que le Conseil général offre, au total, une dizaine de consultations pour les moins de deux ans, consultations qui comprennent, en particulier, les vaccinations. Après deux ans, à l’école maternelle, c’est encore et toujours les médecins du Conseil général qui interviennent. Sans se substituer aux (très) rares pé- Les conseils de suivi et de développement donnés par les puéricultrices de la PMI dans les foyers auprès des mamans de notre canton permettent de rompre avec cet isolement et assurent la sérénité nécessaire à l’épanouissement des nouveau-nés. Nous avons, avec l’aide des services du Conseil général, un travail important de coopération à mener avec le département du Cantal dans ce domaine et celui de la desserte sanitaire de notre canton en général”.
ı Teyssedoux, maman d’une jolie Lou, à Sousceyrac. diatres du département ou aux médecins généralistes, la PMI prévient, accompagne, conseille, oriente. Une petite heure durant, Isabelle et Isabelle ont échangé : « Je pars du principe que tout conseil est bon à prendre. Alors, je ne peux que me réjouir de cette visite », avoue la jeune maman, encore plus rassurée sur la parfaite santé de sa petite Lou. Dialogue avec les parents Outre un travail “sur mesure” auprès des familles, les puéricultrices accompagnent aussi les assistantes maternelles. Elles instruisent, avec le médecin et l’assistante sociale, le dossier d’agrément et rendent des visites régulières aux assistantes maternelles. « Je peux les aider à mieux comprendre les enfants, à régler quelques problèmes, des incompréhensions parfois. Cela passe par le dialogue, et notamment avec les parents », assure Isabelle Tasta, puéricultrice. “Ici, on a le temps de discuter” Au sein du service de la Protection maternelle et infantile, des médecins assurent des consultations dans tout le département. Exemple à Souillac. « Je vais écouter ton cœur comme d’habitude et regarder tes petites dents ». Sans aucun pleur, sans aucun cri, Thomas, 2 ans et demi, se laisse tranquillement ausculter par Marisa Rual, médecin de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Conseil général. Domicilié à Gignac, Thomas est régulièrement suivi au centre médico-social (CMS) de Souillac depuis qu’il a 9 mois. « Quand j’habitais en région parisienne, j’avais déjà l’habitude de consulter en PMI », explique Cécile, sa maman. « Ici, on a vraiment le temps de discuter. Ce qui ne m’empêche pas de me rendre chez le médecin généraliste ». Car le service de la PMI a avant tout un rôle de prévention pour les enfants de moins de 6 ans, et de conseil pour leurs parents. « Les consultations se font sans avance d’honoraires et sont ouvertes à tous », rappelle Marisa Rual. En charge du secteur de la Vallée de la Dordogne, elle partage ses permanences entre les CMS de Souillac, Vayrac, Biars et Saint-Céré. En une journée à Souillac, elle verra 17 enfants. En 2005, ce seul CMS a suivi la croissance de 87 bambins (dont 34 nouveaux). Un chiffre en augmentation. ı médecin Marisa Rual, de la PMI à Souillac. Pour chaque enfant, la consultation se déroule en deux temps dont la moitié avec une puéricultrice, pour la mesure du poids, de la taille, du périmètre crânien, et des conseils (alimentation, éducation)… Puis Marisa Rual s’entretient avec la maman: « Vous lui donnez du fluor? Vous commencez à lui brosser les dents?… ». Pour Thomas, c’est un jour de vaccination (oreillons, rubéole, rougeole). Sur les genoux de sa mère, il reste toujours aussi calme: « tu es très courageux mon petit bonhomme ». Bilans de santé en maternelle Au-delà des consultations, le médecin de la PMI participe aussi à l’agrément des assistantes maternelles (“évaluer les capacités éducatives d’une candidate, le confort et la sécurité du domicile”), des crèches, des haltes-garderies. Elle est également appelée à donner un avis sur les signalements d’enfants maltraités. Et elle se rend régulièrement dans les maternelles pour des bilans de santé des enfants de 3-4 ans, en liaison avec une infirmière du Conseil général : tests visuels, auditifs, évaluation du langage, conseils de prise en charge… Elle devrait donc croiser à nouveau Thomas, le “courageux petit bonhomme”, dans le cadre scolaire cette fois. Une équipe au service des familles Au sein du Conseil général du Lot, le service de la Protection maternelle et infantile est composé de sept médecins, onze puéricultrices, quatre auxiliaires de puériculture, trois infirmières et deux secrétaires. Une sage-femme intervient également pour les femmes enceintes dans le secteur de Cahors et de la vallée du Lot (elle a suivi 162 femmes en 2005). ı 15



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