[46] Contact lotois n°58 jui/aoû/sep 2006
[46] Contact lotois n°58 jui/aoû/sep 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°58 de jui/aoû/sep 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,3 Mo

  • Dans ce numéro : le Lot, un festival de festivals.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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décentralisation 6 Les moyens restent Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que le Conseil général emploie à ce jour 530 agents, l’effectif devrait atteindre 1000 agents dans les prochains mois ! Mais des questions restent posées… Avec la décentralisation près de 300 agents passeront de la DDE au Conseil général (il s’agira dans un premier temps d’une mise à disposition). De même pour 160 TOS (Techniciens et Ouvriers de Services) des collèges. Le Département se prépare activement à ces grandes mutations et s’engage à rendre le meilleur service aux Lotois avec un coût maîtrisé. Sur ce principe-là, le Conseil général a décidé, en janvier dernier, d’entamer une procédure à l’encontre de l’Etat devant le tribunal administratif. En effet, le compte n’y est pas. Il manque dix postes pour les personnels TOS alors que l’Etat avait promis que les transferts seraient accompagnés de moyens équivalents, à l’euro près, à ce qui existait précédemment. ı Il Le sport au féminin, thème 2006 de la fête des comités La fête des comités sportifs, organisée par le Conseil général au parc des expos à Cahors début juin, a été une démonstration éclatante de l’implication des Lotoises dans le sport (elles ne sont pas moins de 14 221 licenciées, soit le tiers des licenciés). Trois prix du Conseil général ont été remis au cours de cette soirée : > Maïté Mougenot (football). Joueuse, entraîneur, arbitre, dirigeante, elle est la seule femme en contact lotois juillet 2006 ı manque dix postes pour les personnels des collèges. insuffisantsı La voirie Dans quelques mois il ne restera que 16 kilomètres de routes nationales dans le Lot (la RN 122 de Figeac à Bagnac). Toutes les autres nationales (RN 20 et RN 140) basculent au Département, soit 190 kilomètres de plus à entretenir, ce qui porte le kilométrage total des routes départementales à 4034 km. Ce transfert s’accompagne de modifications en profondeur de l’organisation. Si le Département maintient les 27 centres d’exploitation, en revanche une réorganisation des subdivisions est prévue afin de les adapter aux besoins actuels. Ces structures, au nombre de quatre, deviendront des unités techniques routières. En charge exclusivement de l’entretien des routes, elles seront implantées à Cahors (avec une antenne à Puy-l’Evêque), Lacapelle-Marival, Souillac et Saint-Céré et géreront environ 800 kilomètres de voies chacune (1500 pour Cahors). Deux cellules « études » et « travaux neufs », en charge des grands travaux, seront implantées à Gramat et à Cahors. Dans cette perspective, un nouvel organigramme a été élaboré. Les postes sont ouverts aux actuels agents de la DDE. Les deux tiers d’entre eux sont concernés, les France à assurer la présidence d’une commission départementale des arbitres. > Ghislaine Pavard (athlétisme-club de Gigouzac ı190 km de routes en plus à la charge du Conseil général. autres restant agents de l’Etat, lequel conserve ses prérogatives en particulier en matière de réglementation, d’ingénierie publique, d’urbanisme, etc. D’ici le mois d’octobre chaque agent devrait être fixé sur sa nouvelle affectation au sein du Conseil général. Cette organisation sera opérationnelle au 1 er janvier 2007. Personnel des collèges Ces agents travaillent en restauration, hébergement, accueil ou entretien des locaux. Ils intégreront définitivement le département dans un délai de deux ans. Le mois dernier, le Président du Conseil général a rencontré, sur le terrain, les personnels TOS et leurs représentants syndicaux. Saint-Germain). Elle pratique depuis vingt ans l’activité dans laquelle elle a obtenu de nombreuses qualifications aux championnats de France. Elle est très impliquée dans l’encadrement. > Josiane Vitrac (comité départemental de pétanque). Elle a participé à un stage de l’équipe de France féminine de pétanque. Par ailleurs, elle est dirigeante de footballau sein de l’équipe de Lamagdeleine.
« Etre pompier apprend l’humilité, le travail d’équipe. Si on aime donner un peu de son temps, il ne faut pas hésiter ». A 32 ans, Nathalie Redoulès est l’une des 875 pompiers volontaires du Lot, maillons essentiels des secours (les professionnels représentent 7% des effectifs). « J’ai suivi mon frère à l’âge de 16 ans », explique-telle. Aujourd’hui, elle est la seule de la famille à porter encore le casque. Adjudant au centre de secours de Cazals, elle concilie travail, vie de famille, gardes chez les pompiers, formations pour rester à niveau et une quarantaine d’interventions par an. Elle gère ainsi l’exploitation familiale avec son mari, à Marminiac : gavage de canards et transformation, vaches laitières, fabrication de gâteaux aux noix, vente directe sur les marchés. Sans oublier un gîte, des chambres d’hôtes. Et elle se consacre bien sûr à ses deux filles de 9 et 5 ans. « Elles ont l’habitude de me voir partir à n’importe quel moment ; belle-maman prend le relais », sourit Nathalie, le « bip » toujours à portée, en cas d’appel d’urgence. Problème de disponibilité pompiers Nathalie Redoulès, tout feu, tout femme Une charte doit développer le volontariat chez les pompiers. Portrait à Marminiac de l’une des 875 soldats du feu engagés volontaires dans le Lot. ı ı Agricultrice, mère et pompier, Nathalie Redoulès conjugue plusieurs passions. Le rapprochement entre collégiens et pompiers Une autre manière d’animer la flamme du volontariat chez les pompiers est d’intéresser les jeunes aux centres de secours proches de chez eux. Dans le cadre des actions du Conseil général jeunes, des élèves de vingttrois collèges du département ont poussé les portes des centres de secours du Lot en compagnie de leurs professeurs. A l’aide d’un questionnaire rédigé par les conseillers généraux jeunes, ils ont rencontré les pompiers, pris des notes sur la création du centre, le matériel employé, les interventions… Autant de matière pour rédiger une présentation complète du centre de secours qui a fait l’objet d’une petite publication, Il y a quelques mois, elle a répondu avec intérêt au questionnaire qui a été envoyé à tous les pompiers volontaires du département. « A chaque fois qu’on nous demande notre avis, c’est valorisant ». Cette consultation a été lancée dans le cadre d’une Charte pour le volontariat, initiée par le Conseil général, pilotée par le SDIS du Lot (Service départemental d’incendie et de secours) et validée par la préfecture. Des signes d’inquiétude ont conduit à la préparation de cette charte. « On constate des incidents lors de déclenchements d’interventions (70 en un an), et un allongement global du temps de départ des véhicules, alors que ce sont les premières minutes qui comptent », explique le commandant Yves Marcoux, directeur adjoint du SDIS. « Ce n’est pas dû au manque d’effectif mais c’est un problème de disponibilité ». Outre le questionnaire, 14 secteurs d’activités ont donc été approchés pour cerner les contraintes des employeurs ; cet état des lieux débouchera sur des actions afin de concilier le temps de volontariat et l’exercice d’une profession. « Cette charte est un engagement du monde du travail par rapport au volontariat, et un engagement réciproque des pompiers ». Renseignements : SDIS du Lot, 05 65 23 05 50 ; www.pompiersdulot.com en partenariat avec l’association départementale Léo-Lagrange. A l’initiative du Conseil général jeunes, le rapprochement entre les collégiens et le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) ne s’arrêtera pas là. Lors de la prochaine année scolaire, les pompiers pousseront à leur tour les portes des collèges lotois : ils assureront des formations aux premiers secours auprès des jeunes. 7



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