[46] Contact lotois n°57 avr/mai/jun 2006
[46] Contact lotois n°57 avr/mai/jun 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°57 de avr/mai/jun 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,6 Mo

  • Dans ce numéro : le Lot demain.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 Le Lot clique sur le très haut dé∫it Un réseau de fibres optiques se met en place pour irriguer les principales zones d’activités du Lot. Image, vidéo, son, visioconférence, plans : les tuyaux d’Internet transportent des fichiers informatiques de plus en plus massifs. Les entreprises ne sont pas en reste pour intensifier le trafic d’informations transitant par ce réseau. Avec une réelle nécessité de rapidité. Tout en poursuivant son action auprès de France Télécom pour renforcer l’offre en « haut débit » (85% de la population lotoise bénéficiera de l’ADSL cette année), le Conseil général lance donc un plan de desserte « très haut débit » en direction des entreprises, qui devrait s’achever d’ici quatre ans. En se focalisant sur les principales zones d’activité du département : le Sycala à Cahors-sud (avec une extension vers le centre-ville), Cressensac, Cambes et Figeac. Car au même titre que l’ouverture de l’A20, le désenclavement du département passe par une autoroute de l’information performante. Ce service est une condition sine qua non pour attirer de nouvelles entreprises dans le département, et pour A la vitesse de la lumière contact lotois avril 2006 favoriser le développement des sociétés déjà implantées. Le « très haut débit » irriguera les zones d’activité du Lot à travers un réseau de fibres optiques. Un câble se déploie déjà à partir de Toulouse le long de l’autoroute. Il sera interconnecté avec la fibre optique qui équipe la nouvelle ligne électrique Cahors-Souillac (Férouge) de 63000 volts en construction. L'utilisation des réseaux ASF (Autoroutes du Sud de la France) et RTE (Réseau de Transport d'Electricité) diminue considérablement le coût global du projet. De nouveaux tronçons devront être construits pour réaliser les connexions des réseaux et pour raccorder les zones d’activité. Ces gros chantiers devront être menés par le Département avec des partenaires, après appels d’offres. Car ce réseau de fibres optiques sera ouvert à tous les opérateurs, la concurrence étant gage de prix compétitifs pour les futurs utilisateurs. Cet investissement dans le « très haut débit » aura un coût important pour le Conseil général : un programme de 8,6 millions d’ € (HT) est prévu. Le Conseil régional Midi-Pyrénées a déjà donné son accord pour accompagner ce plan de développement du réseau fibre optique. L’Europe devrait être aussi de la partie. Le haut débit désigne toute connexion à l’Internet supérieure ou égale à 512 kilobits par seconde en liaison descendante (du réseau vers l’utilisateur) : les informations sont alors transmises à une vitesse nettement supérieure à celle du réseau téléphonique classique. En dopant les fils de cuivre du réseau téléphonique, la technologie ADSL permet d’amener le haut débit dans les réseaux de desserte locale. La fibre optique permet quant à elle de transporter un grand nombre d’informations à la vitesse de la lumière sous forme d’ondes lumineuses, et donc d’accéder au très haut débit (au moins 100 mégabits par seconde). Moins lourde, moins encombrante, mais beaucoup plus chère que les autres technologies, la fibre optique est constituée d’un brin de verre extrêmement fin, entouré de gaines. Elle est utilisée essentiellement dans les réseaux de collecte qui ont pour rôle, comme leur nom l’indique, de collecter le trafic local pour l’acheminer au niveau national et international.
Alimentation en eau La solidarité coule de source Tous les Lotois doivent avoir accès à une qualité et une quantité d’eau équitables. Une évidence qui nécessitera de lourds investissements d’interconnexion des réseaux. ıNi prendre le contrôle de l’eau, ni laisser libre cours à n’importe quelle pratique. Voici quelle est l’orientation que le Département souhaite prendre afin d’apporter ce que chaque Lotois est en droit d’exiger : une sécurité totale de l’eau au robinet. Aujourd’hui, cette sécurité ne possède pas le même niveau de garantie selon que l’on ıJean-Jacques Raffy, vice-président du Conseil général. ı ı demeure à tel ou tel endroit. C’est cette nécessaire solidarité qui est visée. Le Conseil général a l’ambition d’impulser une politique départementale visant à mieux organiser le partage des ressources et les « gros tuyaux », leur interconnexion, ceci jusqu’aux châteaux d’eau de chaque collectivité. A partir de là, les syndicats de l’eau répartis sur le territoire conservent la maîtrise de la distribution, que cela se fasse en régie (c’est-à-dire une gestion assurée directement par la collectivité) ou en fermage (gestion déléguée à une société privée). Cette organisation nouvelle devrait sortir de l’impasse une partie du département qui, menacée par des sécheresses à répétition, ne dispose pas d’équipements suffisants pour faire face en cas de problèmes persistants. Il en va non seulement de la quantité en eau mais également de la qualité. Par exemple, une eau ici trop calcaire peut être radoucie, grâce à l’interconnexion, par le mélange avec une eau venant des nappes de rivières. A terme, une tarification homogène Actuellement, les syndicats, parfois de dimensions modestes, ne sont pas en mesure de monter ı Le « Le Département investit pour une eau de qualité » « Avec pas moins de 34 syndicats d’eau et 78 communes indépendantes, le Lot est confronté à une réelle vulnérabilité quantitative et qualitative en matière d’eau. Aujourd’hui nous dénombrons 183 points de captages, c’est beaucoup trop. Il nous faudra réduire ce nombre à 64 afin d’apporter la meilleure sécurité souhaitable. Le Conseil général s’implique fortement sur ce dossier. Conseil général entend garantir une sécurité totale de l’eau. de lourds programmes, de faire courir des kilomètres de tuyaux, d’installer de puissantes stations. D’où la volonté du Département d’apporter son assistance technique et financière ainsi que son poids lors de négociations avec de puissants groupes privés. A terme, lorsque cette étape sera franchie, une harmonisation de la tarification pourra être étudiée. Pourquoi un Lotois domicilié au nord ou au sud du département paierait-il plus ou moins qu’un habitant domicilié à l’ouest ou à l’est ? Il en va là aussi de la solidarité départementale. Mais auparavant, l’urgence est de faire en sorte que la partie est du département ne soit pas victime d’une pénurie grave en eau. Les évolutions climatiques, hélas, n’apportent aucune nouvelle rassurante en matière d’approvisionnement en eau. Ce constat ne peut être une fatalité car le territoire lotois recèle heureusement les ressources nécessaires pour desservir tous les abonnés. L’urgence est aussi dans la modification du comportement de chacun pour réserver l’eau potable aux usages les plus nobles, pour participer ainsi à une meilleure maîtrise des ressources et pour réduire la facture payée au final par l’abonné. Cette année encore le Département y consacre 950 000 €. Nous avons recruté un hydrogéologue chargé en particulier d’améliorer notre connaissance des réseaux souterrains. Il nous faut aussi assurer la protection des points de captage. A terme, nous devrons réfléchir à une harmonisation du prix de l’eau payé par les consommateurs lotois ». ı 17



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