[46] Contact lotois n°56 jan/fév/mar 2006
[46] Contact lotois n°56 jan/fév/mar 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°56 de jan/fév/mar 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,5 Mo

  • Dans ce numéro : handicapés, le département solidaire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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dans les cantons 12 « Un patrimoine médiéval plus riche que prévu » Bilan un an après le début de l’inventaire des maisons du Moyen Âge commandé par le Conseil général. en ∫ref... A quoi sert la taxe ENS ? La taxe des Espaces naturels sensibles (ENS) définie par la loi s’applique à une bonne partie des constructions neuves, reconstructions, transformations et agrandissements. Par an, cette taxe devrait rapporter environ 600 000 € au Conseil général. contact lotois février 2006 ı Gilles « Le patrimoine du Lot est beaucoup plus riche que ce que l’on avait espéré ». Cartes et cadastres en main, à la recherche d’édifices particuliers (moulins, ponts) ou de noms de lieux-dits typiques d’un habitat ancien (Lamothe, Larroque, Borie), Gilles Séraphin, architecte du patrimoine, traque depuis un an les traces du passé médiéval. Une mission effectuée dans le cadre de l’inventaire des maisons du Moyen Âge mené par le Conseil général. Avec le conservateur Maurice Scellès, Gilles Séraphin sillonne les ruelles, les routes, les chemins, frappe aux portes et explore chaque indice : arcade, chapiteau sculpté, cheminée en mitre, site troglodytique… « Le Lot est l’un des départements de France qui possède les maisons rurales les plus anciennes », remarque Gilles Séraphin. Ce patrimoine est cependant peu connu. Car si les villes de Cahors et Figeac ont été étudiées et protégées, ce n’est pas le cas des petits bourgs médiévaux. Pendant trois ans (2005-2007), dans chaque canton, le recensement est donc conduit par une équipe de chercheurs chargée de repérer, de décrire, d’évaluer l’intérêt d’un bâtiment et de le photographier. Déjà 4000 clichés sont en boîte. « En un an, le nombre d’édifices inventoriés a doublé par rapport aux prévisions ». L’objectif est de révéler ce patrimoine pour mieux le protéger, le conserver, le valoriser et le transmettre aux générations futures. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un protocole expérimental de décentralisation du patrimoine, mené en partenariat avec le Service régional de l’Inventaire. Bonnes et mauvaises surprises Cette somme est exclusivement consacrée à ces fameux espaces qui sont menacés, fragilisés, ou recelant des espèces animales ou végétales rares. Elle sert au paiement des salaires des animateurs, à l’acquisition de terrains et aménagements, à la participation à des travaux ou à la promotion de ces sites. ı Séraphin, architecte du patrimoine, traque les traces du passé. « Nous avons eu quelques mauvaises surprises, en constatant des destructions et des défigurations récentes, à cause d’une non connaissance », relate Gilles Séraphin. « On a le sentiment que l’on arrive à temps. Les propriétaires (collectivités ou privés) seront désormais alertés sur ce que l’on découvre ». Car cette enquête a permis de détecter aussi de « bonnes surprises ». Un manoir aperçu de la route, à Laval-de-Cère, et qui bien que datant du XVIII e siècle abrite une façade du Moyen Âge. Ou un édifice intéressant à Uzech-les-Oules : aujourd’hui une grange qui ne paye pas de mine, mais en réalité une maison des XIII e/XIV e siècles en pierre brute, intacte. « N’importe quel archéologue se battrait pour l’étudier », explique Gilles Séraphin. L’inventaire est régulièrement mis à jour sur www.patrimoine-lot.com. Une brochure sera réalisée, canton par canton. Et des conférences seront organisées dans tout le département (comme à Puy-l’Evêque, le 26 janvier dernier) pour faire le point avec toute l’équipe des « chasseurs » du patrimoine médiéval. Renseignements : Conseil général du Lot, Service patrimoine, tél. 05 65 23 14 00 Cantons déjà inventoriés : Puy-l’Evêque, Catus, Saint-Germain-du-Bel-Air, Lacapelle-Marival, Latronquière, Sousceyrac, Bretenoux, Saint-Céré (en cours) et Cahors (en cours). A suivre en 2006 : Saint-Géry, Lauzès, Livernon, Souillac, Martel, Vayrac, Figeac (est et ouest), Cajarc, Limogne. Le Lot compte actuellement cinq ENS : les landes du Frau, la Vallée de la Masse, La Braunhie, la couasne de Floirac, les vallées de l’Ouysse et de l’Alzou. Pour tout renseignement : service environnement du Conseil général. Tél. 05 65 23 14 00
Budget 2006 Solidarité départementale (personnes âgées, personnes handicapées, enfance et jeunesse, développement social) 39,6% Moyens de la collectivité (frais d’administration générale, service de la dette, personnel, élus) 24,6% Voirie 13,5% Le budget 2006 du Département, d’un montant global de 202 millions d’euros, est marqué du sceau de la décentralisation, bien plus encore que celui de 2005. Il doit faire face à une amplification de ses dépenses imposées, en particulier dans le domaine social. Enseignement Environnement et patrimoine 2,3% (collèges, transports scolaires) 7% Tourisme 5,2% Economie, développement local, habitat 4,5% Sécurité 1,9% Culture et sport 1,2% Autres 0,2% dossier Concilier développement et solidarité Si l’Etat s’est engagé à accompagner cette décentralisation, les chiffres expriment parfois une nuance sensible dans cet accompagnement. Les incidences en sont d’autant plus douloureuses dans un département aux revenus modestes comme le Lot. Alors, sans se replier sur lui-même, et tout en organisant un terrain favorable à un développement économique raisonné du département, le Conseil général s’efforce de répondre du mieux possible à ses compétences prioritaires : solidarité, routes, transports, collèges. A titre d’exemple, le budget consacré aux collèges va être multiplié par deux au regard des investissements réalisés ces dernières années ! Cela profitera évidemment à nos enfants mais aussi par ricochet à l’économie et à l’emploi, via les entreprises retenues pour ces futurs chantiers. Il s’agit, ici aussi, de concilier développement économique et équité entre les habitants des différents territoires. 13



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