[46] Contact lotois n°55 oct/nov/déc 2005
[46] Contact lotois n°55 oct/nov/déc 2005
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°55 de oct/nov/déc 2005

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,1 Mo

  • Dans ce numéro : l'énonomie prend de la vitesse.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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ı 6 Lot 2020, vous avez la parole Pour préparer le département aux entre environnement et développement économique, la préservation et le partage ı défis futurs, l’opération « Lot 2020 » de l’eau, l’urbanisme et l’habitat, les services aux personnes, le temps libre (loisirs, lancée par le Conseil général est nature, culture), le rôle des associations… A chaque fois, des experts sont venus une fusée à plusieurs étages. éclairer le débat, tels Jean Viard, directeur de recherche au CNRS ; Jean-Claude Lefeuvre, professeur du Muséum d’Histoire « Nous sommes Naturelle de Paris ; Josef Mathis, maire de présents pour vous Zwischenwasser, une commune autrichienne entièrement tournée vers le déve- écouter et faire avancer le débat loppement durable ; Antoine Charlot, du afin que le Lot 2020 Comité 21 ; Jean-Pierre Worms, président de réponde à vos la FONDA (association qui s’est donné pour attentes ». mission la promotion de la vie associative)… Plusieurs centaines de Lotois sont Maxime Verdier, conseiller général venus aussi apporter leur vision du département et de l’avenir, et faire partager leurs de Gramat et président du expériences. groupe Prospective. Troisième étape : le groupe Prospective, mis en place pour chapeauter l’opération « Lot Première étape : durant l’hiver dernier, les 2020 » et composé de 19 membres (société questionnaires « Lot 2020 » ont connu un excellent taux de participation. Vous avez été des questionnaires et des débats. Début civile et nouveaux élus), exploitera le fruit en effet 13 370 à répondre, de quoi mieux 2006, leurs synthèses serviront de base au cerner vos attentes. groupe Prospective, présidé par Maxime Verdier (conseiller général de Gramat), pour Seconde étape : l’organisation de débats, exprimer des propositions concrètes auprès pour aller plus loin, élargir et approfondir la du Conseil général du Lot. Les élus départementaux s’en inspireront et prendront alors réflexion. Entre le 25 août et le 22 septembre, cinq réunions se sont donc tenues à des engagements qui seront édités, et dont Gramat, Cajarc, Puy-L’Evêque, Gourdon et le suivi sera régulièrement assuré par le Martel, sur des thèmes privilégiés dans les groupe Prospective. La fusée « Lot 2020 » questionnaires « Lot 2020 » : l’adéquation sera alors bel et bien en orbite. Plus que jamais, votre avenir vous appartient... contact lotois octo∫re 2005 ı Vous pouvez continuer à alimenter le débat, en apportant votre contribution sur le site Internet du Conseil général www.lot.fr. Vous pouvez y consulter les comptes rendus in extenso des débats, et participer au forum en ligne. Par ailleurs, un groupe d’étudiants de l’IUP de sociologie appliquée de Toulouse-le Mirail s’intéresse de près à « Lot 2020 » et envisage d’apporter sa compétence et son regard au groupe Prospective durant cette année scolaire. Loisirs-nature-culture « La jeunesse est et sera de plus en plus mobile. Les jeunes doivent pouvoir rester dans le Lot, mais être capables d’en sortir. Ils doivent voyager, se déplacer et ne pas revenir dans le Lot comme vers un refuge. L’accueil du conjoint est aussi déterminant dans la fixation des jeunes. (…) » : Jean Viard, directeur de recherche au CNRS. « Il faut aussi constater que 40% des emplois consistent à s’occuper des autres (actions sociales, culturelles et touristiques notamment). En la matière, le Lot a une action à mener, l’existence de ces emplois représentant une source de développement importante pour le département » : Marc Espitalié, maire de Lascabanes, membre du groupe Prospective. « En matière de culture, le public ne demande pas forcément des manifestations très sophistiquées ou onéreuses » : Robert Véril, restaurateur à Souillac. « Il ne faut pas oublier que les paysages, qui sont dus au travail des paysans, sont en train de se dégrader. Si le paysage se ferme et se fane, je ne sais pas si les gens continueront à venir dans le Lot et s’ils y resteront » : Dominique Olivier, entreprise agricole. « Le département compte de nombreux artistes. Ces personnes ont besoin de place et de lieux d’expression » : Anne-Lise Vinciguerra, ADDA du Lot.
L’eau ı A Cajarc, comme lors de chaque débat, une centaine de Lotois ont participé. « Alors que nous observons une importante amélioration de la qualité de l’eau au robinet, nous notons une dégradation de la ressource en eau brute. Cette dégradation est consécutive à la présence de bactéries, de nitrates et de pesticides mais aussi aux problèmes d’assainissement et de pollution agricole dont chacun reconnaît aujourd’hui la responsabilité » : Denis Salles, directeur de l’IUP de sociologie appliquée de Toulouse. « Sans aller jusqu’à l’agriculture biologique, l’agriculture industrielle pourrait faire évoluer ses pratiques » : Jean-Claude Lefeuvre, professeur du Muséum d’histoire naturelle de Paris. « L’agriculture est souvent montrée du doigt. Or les dernières analyses démontrent que l’agriculture n’est pas la seule source de pollution. Dans la vallée du Célé, il apparaît que la pollution y a une origine humaine à 70% et une origine agricole à 30%. Un important travail doit être mené en termes d’assainissement, sur le territoire français, notamment lotois » : Jacques Bex, président de la Chambre d’agriculture du Lot. « Un dispositif incitatif devrait être mis en œuvre pour que les demandes de permis de construire contiennent l’installation de citernes » : François Van Obbergen, Carlucet. « Depuis une vingtaine d’années, nous avons multiplié le nombre de captages sur de petits réseaux alors qu’il aurait été préférable d’utiliser des ressources plus importantes » : Jacques Philbert, GADEL. Habitat et services « Construire est un acte très important. Le but n’est pas de créer de nouveaux lotissements, mais de se rapprocher les uns des autres » : Josef Mathis, maire de Zwischenwasser, commune autrichienne entièrement tournée vers le développement durable et soucieuse de la concertation au niveau architectural. « Dans le Lot, nous gaspillons l’espace : les terrains individuels sont en moyenne de 5000 m² dans le département ; contre 1500 m² en France » : Gérard Fresquet, architecte. « Nous sommes pour une urbanisation raisonnée, pas pour les promoteurs de résidences défiscalisées… » : Gilles Cluzet, président des associations de quartiers de Cahors. « Nous avons des inquiétudes quant à la disparition de spécialistes et pour les urgences le week-end » : Renée Pouzalgues, adjointe au maire de Thégra. Environnement et développement économique « Une ville universitaire a plus de dynamique qu’une ville sans université » : Serge Crabié, président de la chambre de Métiers du Lot. « Arrêtons de pleurer sur notre propre sort : la zone d’activités de Biars-Bretenoux pèse 1200 emplois ; je souhaite que tous les départements ruraux puissent multiplier ce genre de zones » : Francis Mallemouche, président de la communauté de communes Cère et Dordogne. « Le développement durable, c’est concilier le développement économique, la préservation de l’environnement et l’équité sociale » : Antoine Charlot du Comité 21. « Place aux jeunes ! » : Annick, Gourdon. « Du développement durable, on veut en faire, mais on n’a pas les outils adaptés » : Gilles Grimal, éleveur à Fontanes-du-Causse. « Le Lot entre dans une sorte de phylloxéra culturel, où les forces vives et la matière grise disparaissent » : Raymond, Léobard. 7



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