[46] Contact lotois n°55 oct/nov/déc 2005
[46] Contact lotois n°55 oct/nov/déc 2005
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°55 de oct/nov/déc 2005

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,1 Mo

  • Dans ce numéro : l'énonomie prend de la vitesse.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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12 RMI Les contrats aidés mode d’emploi Des outils supplémentaires pour favoriser l’accès au monde du travail des bénéficiaires du RMI. contact lotois octo∫re 2005 ı Contrats Maintenir et développer le tissu artisanal Le Conseil général du Lot soutient l’artisanat local (4 300 entreprises et près de 12 000 emplois) à travers une convention d’objectifs signée avec la Chambre de Métiers (2000-2006). Un partenariat qui se traduit chaque année par une enveloppe de plus de 76 000 € allouée par le Département pour l’accompagnement à la création, la transmission, la reprise d’entreprises, la formation, la démarche environnementale, et l’aide au recrutement dans les secteurs souffrant d’un manque de main-d’œuvre. d’avenir et CI-RMA sont en place depuis l’été. Attribution et financement de l’allocation mensuelle, financement des actions d’insertion… Le Conseil général est déjà, depuis quelques années, en première ligne dans la gestion du RMI (3 000 bénéficiaires mi-2005). Avec la loi de cohésion sociale, une nouvelle étape est franchie. L’institution départementale se voyant confier la gestion des contrats aidés (CI-RMA et contrat d’avenir), le Conseil général du Lot a décidé de saisir les moyens offerts par la nouvelle réglementation pour favoriser au mieux le retour dans le monde du travail des bénéficiaires du RMI. Dans le Lot, les premiers contrats aidés nouvelle manière ont donc été signés en août par Gérard Miquel, président du Conseil général, les employeurs et les salariés. Onze premiers CI-RMA et contrats d’avenir ont été finalisés avec les mairies de Quissac, Saint-Laurent-les- Tours, Le Boulvé, Lamagdelaine, Bretenoux, Gignac, les centres hospitaliers de Cahors et Figeac, et le GEIQ BTP du Lot (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification dans le domaine du bâtiment et des travaux publics), pour des emplois d’agents d’entretien, de secrétaire médicale, d’agents administratifs, de maçon… Certains de ces nouveaux employés étaient bénéficiaires du RMI depuis neuf ans. Retrouver un contrat de travail est sans conteste une bouffée d’oxygène, avec une formation assurée à la clé par l’employeur : une préparation au concours d’aide soignante ou, par exemple, une formation au Certificat d’aptitude de conduite en sécurité… Veillant à la qualité des contrats, le Conseil général sera attentif au contenu de la formation, au tutorat et à l’accompagnement. C’est un engagement fort pour que ces demandes aboutissent à un emploi durable et, à tout le moins, soient sanctionnées par un réel parcours de formation. Parallèlement, au sein des services du Conseil général, des animateurs départementaux emploi (bientôt au nombre de 7) ont été recrutés, et un chargé de projet départemental emploi est mis à disposition par l’ANPE. Pour être proche, présent et réactif vis-à-vis des employeurs et des salariés. Deux types de contrat en place Le contrat d’avenir s’adresse aux collectivités, associations et établissements publics : 24 mois minimum, renouvelable pour 18 mois ; le temps de travail est de 26 heures et peut être modulé. Le CI-RMA (Contrat insertion revenu minimum d’activité) concerne le secteur marchand : 6 mois minimum renouvelables jusqu’à 18 mois. Le temps de travail est de 20 heures par semaine minimum. Ils sont réservés aux personnes les plus éloignées de l’emploi, dont les bénéficiaires du RMI et ayants droit (depuis 6 mois dans les 12 derniers mois). L’employeur bénéficie d’une aide reversée par le Conseil général, équivalente à l’allocation RMI (425,40 € /mois), à laquelle s’ajoute pour le contrat d’avenir une aide dégressive de l’Etat. Le CI-RMA donne droit en plus à l’allègement des cotisations patronales de sécurité sociale. Par ailleurs, le Conseil général s’est engagé aux côtés de la Chambre de Métiers pour la création d’une plate-forme d’initiative locale artisanale, afin d’accroître le nombre de reprises d’entreprises réussies en allouant des avances de trésorerie aux repreneurs. L’aide du Conseil général se montera à 150000 € sur trois ans à partir de cette année. 1000 dirigeants sont confrontés aujourd’hui au problème de la reprise de leur entreprise, sachant que 45% des chefs d’entreprise ont aujourd’hui plus de 50 ans, et que 3000 emplois sont en jeu.
ı « Une forte demande de main-d’œuvre dans les métiers du ∫âtiment » Plus de 500 salariés (dont certains bénéficiaires du RMI) mis à la disposition des entreprises lotoises depuis dix ans : c’est le bilan du GEIQ BTP du Lot (groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification dans le secteur du bâtiment et des travaux publics). Un organisme, présidé par Jean-Luc Bex, qui joue le jeu de l’insertion depuis longtemps. Et qui a signé, dès leur entrée en vigueur, deux conventions avec le Conseil général pour des contrats CI-RMA (Contrat d’insertion – revenu minimum d’activité). « Il y a une forte demande de maind’œuvre dans les métiers du bâtiment, et il y a tellement de besoins parmi les bénéficiaires du RMI. Certains ont beaucoup de Filières agricoles : objectif qualité ı Marie-José Lapierre, employée ıà la mairie de Saint-Laurent-les-Tours. Le Conseil général accorde à l’agriculture en 2005 environ 1,2 million d’ €. Avec une priorité donnée à l’installation de jeunes agriculteurs (70 étaient dans cette démarche en 2004). Autre objectif : le maintien de la qualité. Les différentes filières de production sont soutenues, tout comme la promotion des produits du Lot avec 90000 € de subvention (melon du Quercy, noix…). Côté élevage, compétences. Mais il faut les rassurer, être positif, les encadrer », indique Jean-Luc Bex. Rappeler qu’il faut être à l’heure au travail, résoudre des problèmes matériels… Autant de missions de base que se donne le GEIQ pour favoriser le retour à l’emploi. « L’intérêt est de prévoir un parcours et une formation qui peut déboucher sur un contrat de professionnalisation ». Regret de Jean-Luc Bex : les anciens contrats aidés étaient plus favorables à la formation. « Les CI-RMA sont un peu limités dans ce domaine du fait d’un certain désengagement de l’Etat, mais on fera avec. La clé de voûte de la réussite, c’est la formation. Le CI-RMA n’est qu’une première étape ». ı « Acquérir une compétence professionnelle » Pour Marie-José Lapierre, agent administratif à la mairie de Saint-Laurent-les-Tours, dans l’intitulé du contrat d’avenir, il y a surtout le mot « avenir ». Agée de 54 ans, sans expérience professionnelle, elle a enchaîné deux contrats emploi solidarité (CES) depuis 2004 au sein de cette municipalité. Des contrats de six mois, sans grande lisibilité quant au futur, mais qui se sont poursuivis logiquement avec la signature d’un nouveau contrat. « Les contrats d’avenir sont plus longs et donc plus confortables », remarque-t-elle. « Avec 20 heures par semaine pendant le CES, je n’ai un programme sanitaire en faveur du cheptel lotois est aidé par le Conseil général. Et même renforcé en 2005 via le Groupement sanitaire du Lot (72500 €). Depuis plusieurs années, le Conseil général du Lot appuie aussi les expérimentations de reconquête et de valorisation des surfaces abandonnées par le pâturage, réalisées avec l’appui de la Chambre d’Agriculture et de l’Association départementale pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles à travers une enveloppe de 60000 €. Durant l’été dernier, ı Jean-Luc Bex, président du GEIQ BTP du Lot. pu apprendre qu’une petite partie du travail en mairie. Là, le but est d’avoir une compétence professionnelle. Car à part le bac, je n’ai pas de diplôme : ce contrat d’avenir est donc pour moi une grande chance pour pouvoir acquérir une compétence dans un secteur où il y a la possibilité de trouver du travail. Je vais essayer de passer un concours administratif durant ces deux années ». Sans oublier qu’avec le contrat d’avenir, Marie-José Lapierre travaille désormais 26 heures par semaine : la paye s’en ressent. C’est aussi un confort pour l’avenir. 800 moutons ont ainsi pâturé à Luzech, à Labastidedu-Vert et aux Junies. Un troupeau débroussailleur pour entretenir l’espace et éviter les incendies… Enfin, crise oblige dans le vignoble de Cahors, le Conseil général du Lot a voté avant l’été le principe d’une aide de 300000 € pour aider les viticulteurs à surmonter la conjoncture. Cette somme sera débloquée une fois que la profession aura trouvé un terrain d’entente en ces temps de dissensions. 13



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