[46] Contact lotois n°52 jan/fév/mar 2005
[46] Contact lotois n°52 jan/fév/mar 2005
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°52 de jan/fév/mar 2005

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,8 Mo

  • Dans ce numéro : budget 2005, priorité aux investissements.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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∫rèves 6 Bien se chauffer, ça rapporte Lorsqu’il fait froid l’hiver dans notre logement nous avons tous recours à un mode de chauffage pour nous sentir mieux. Pour cela nous consommons de l’électricité, du gaz, du bois, du fioul, du pétrole et même l’énergie solaire pour certains. Nous allons nous arrêter aujourd’hui sur les énergies payantes qui représentent un coût important dans notre budget : de 300 € à 3 400 € par an selon la situation. Maîtriser notre consommation va nous permettre d’avoir des factures moins élevées et de respecter notre environnement. Quel que soit votre moyen de chauffage, voici 6 règles de base faciles à suivre : > si vous réglez votre chauffage à 15° la nuit et à 19° le jour, vous respectez les températures préconisées pour un logement. Augmenter d’un degré fait augmenter votre facture de 7,5%. > Si vous vous absentez plus de deux heures dans la journée, il est conseillé de ne pas couper votre chauffage mais de le laisser à 15° ce qui vous évitera parfois de doubler votre facture. > Pour aérer votre logement le matin, 5 minutes suffisent pour renouveler l’air tout en évitant de refroidir les pièces. en ∫ref… Prévention de la canicule A la demande du Conseil général, l’Association Quercy Energies a conduit au printemps dernier une action visant à rechercher et à préconiser des solutions simples à mettre en œuvre pour rafraîchir les pièces des établissements d’accueil de personnes âgées en cas de fortes chaleurs. Le bilan réalisé démontre que de nombreux établissements ont cédé à la forte pression contact lotois janvier 2005 Les conseils de Tilt Le Conseil général emploie, au sein de ses services, des conseiller(e)s en économie sociale et familiale. Budget, logement, maîtrise de l’énergie, vie quotidienne, endettement : sur tous ces domaines, il ou elles sont présents sur tout le département pour des informations, des conseils et des accompagnements. Retrouvez-les dans chaque Contact lotois, à travers la rubrique « les conseils de Tilt ». > Laissez les grilles de ventilation dégagées, elles évacuent l’humidité et évitent les moisissures. > Fermer les volets la nuit vous évite d’importantes pertes de chaleur et diminue la sensation de froid devant les fenêtres. > Si vous équipez votre chauffage d’un thermostat d’ambiance, vous réglez la température au degré près. Les économies réalisées rembourseront cet appareil en deux ans. Nous rappelons aux utilisateurs de pétrole que ce n’est qu’un chauffage d’appoint. Utilisé seul, il est le mode de chauffage le plus cher et dégage beaucoup d’humidité dans la pièce provoquant des décollements de tapisserie, des moisissures. Si vous avez des enfants en bas âge, le chauffage au pétrole est fortement déconseillé. Pour tout renseignement : INFO ENERGIE — 05 65 35 30 78 Quercy Energies — 05 65 35 81 26 L’énergie la moins coûteuse et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas. Alors bien se chauffer ça rapporte ! Ces enfants en danger La prise en charge de la maltraitance est une compétence du Conseil général depuis 1989. En 2003, il a été effectué 216 recueils d’informations pour 310 enfants en danger soit 56 enfants maltraités et 254 enfants en risque. Les réponses apportées sont de deux ordres : > les mesures administratives pour 94 enfants, qui se traduisent en mesures contractuelles (40 enfants), c’est-àdire que des mesures d’aide sont mises en œuvre avec l’accord des parents et leur signature (Action d’Évaluation Approfondie — Aide Éducative à Domicile) et en mesures non contractuelles pour 54 enfants, qui consistent en un suivi social et/ou PMI renforcé. > les mesures judiciaires pour 153 enfants. La Justice est saisie parce que la situation est grave ou que les parents refusent de collaborer avec les services. 96 situations d’enfants ont été transmises au Parquet et 57 au Juge des Enfants. Il s’agit de situations pour lesquelles le Juge a déjà un dossier ouvert. Par ailleurs, pour 52 enfants, l’évaluation a été classée sans suite et 11 situations d’enfants ont été transmises à un autre département. Allô Enfance Maltraitée : 119 d’installation de climatisation, dans certains cas de manière peu cohérente et coûteuse, parfois, grâce aux recommandations apportées, de manière adaptée. D’autres établissements ont recherché des solutions appropriées comme l’isolation des combles, l’occultation de la lumière et le rafraîchissement d’ambiance. Pour améliorer le quotidien des résidents tout en réduisant la consommation d’énergie et en maîtrisant les coûts, des progrès restent à faire dans le domaine du confort d’été comme dans celui du confort d’hiver.
RMI L’insertion professionnelle renforcée Brigitte Alayrac est assistante sociale au Centre médico-social de Saint-Germain du Bel-Air. Elle a, entre autres missions, l’accompagnement des bénéficiaires du RMI dans leur parcours d’insertion au quotidien. « Le RMI donne les moyens de retrouver des conditions de vie décentes aux personnes en difficulté », explique-t-elle. « La population rencontrée en milieu rural est la même qu’ailleurs avec quelques problèmes supplémentaires : les moyens de locomotion en sont un. Nous rencontrons des jeunes en rupture familiale et scolaire, des femmes qui élèvent seules leurs enfants, des couples confrontés au chômage, des hommes de plus de 50 ans qui ne trouvent plus de travail. La précarité touche toutes les couches de la population et plus on s’enfonce, plus c’est difficile. Nous intervenons dans le domaine du logement, de la santé, d’un retour à une vie sociale : le coup de pouce nécessaire pour retrouver une certaine dignité humaine. en ∫ref… ı Un partenariat avec les acteurs locaux Alors que l’action sociale départementale se caractérisait en 2002-2003 par une mutation profonde avec l’installation de l’APA, l’année 2004 a été marquée par une seconde mutation avec la décentralisation du RMI. Aujourd’hui, il incombe au Conseil général de s’occuper de la gestion et du versement de l’allocation aux bénéficiaires avec le concours de la CAF et de la MSA. Le service est maintenant en relation directe avec les usagers. Une équipe a été constituée pour traiter les dossiers relatifs à l’allocation. Les chargés de mission insertion et les personnels des circonscriptions d’action La plupart des bénéficiaires refusent ce qu’ils considèrent comme de l’assistanat. On ne vit pas du RMI. Mais sans emploi stable, les efforts sont souvent réduits à néant : la spirale de l’isolement redémarre. Échec pour les uns, temps partiel subi pour les autres : les CES et autres CEC n’ont pas toujours tenu leurs promesses. L’APA mis en place en 2001 et les besoins de l’aide à domicile ont apporté de l’emploi, mais des gisements restent inexploités dans le privé ». La compétence donnée au Conseil général de conduire l’ensemble de l’action sociale et professionnelle devrait permettre de tisser un partenariat avec les employeurs potentiels et de diriger plus efficacement les personnes vers le retour à l’emploi. social ı Brigitte Alayrac, assistante sociale au Conseil général : « la précarité peut toucher tout le monde ». Ainsi, il a été décidé de renforcer les mesures vers l’insertion professionnelle. Les bénéficiaires du RMI seront suivis dans leur démarche, aidés dans leur recherche par un animateur départemental-emploi, basé près de chez eux. Il prospectera et mobilisera l’ensemble des nouveaux dispositifs emploi dont le RMA et le Contrat d’avenir. ı ıRompre l'isolement participe à l'insertion. sociale auront pour mission de conforter le dispositif : désormais le « i » de « insertion », malgré une situation économique peu favorable, doit prendre toute sa signification. Le RMI doit rester un passage, une transition vers l’emploi et le bénéficiaire sera aidé dans son parcours et suivi près de chez lui par les assistant (e) s sociaux. Le programme d’insertion départemental permettra aussi de mettre en œuvre des contrats spécifiques tels le RMA ou le Contrat d’avenir. Pour favoriser le retour à l’activité le Conseil général a pris, pour les trois années à venir, de nouvelles orientations, en se rapprochant du secteur économique et en axant sa démarche vers un partenariat avec les acteurs locaux de l’insertion. Un souffle nouveau, et une nouvelle dynamique, pour que les plus démunis reprennent espoir. 7



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