[46] Contact lotois n°47 oct/nov/déc 2003
[46] Contact lotois n°47 oct/nov/déc 2003
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°47 de oct/nov/déc 2003

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 22

  • Taille du fichier PDF : 1,4 Mo

  • Dans ce numéro : la jeunesse en mouvement.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Une année de vache folle, une autre marquée par la tremblante du mouton, et cette fois-ci, c’est la sécheresse. Fragilisées, certaines exploitations se trouvent aujourd’hui en situation très délicate. Alors, comme ce fut le cas pour la crise de la vache folle, le Département a débloqué une aide exceptionnelle pour permettre à l’agriculture de supporter le choc. 500 000 euros (3,28 millions de francs) (1) seront débloqués par le Conseil général. Ces fonds permettront, avec pragmatisme, de résoudre en partie l’un des problèmes clé : le transport de fourrage. Au niveau national, l’Etat a accordé dans un premier temps 37 millions d’euros. 500 000 euros tirés de cette enveloppe initiale seront destinés au Lot et financeront le transport du fourrage. Sur la base de 45 € la tonne, seules 11 000 tonnes de fourrage peuvent être acheminées dans le département alors qu’il en faudrait approximativement entre 60 et 80 000 tonnes pour subvenir à l’ensemble des besoins. On est loin du compte. Avec ces moyens supplémentaires, le Département comblera un peu le fossé entre les besoins réels et les sommes jusqu’ici accordées par l’Etat. Aides sociales aussi Voilà pour l’objectif. Quant à la manière, et toujours en calquant la méthode adoptée lors de la crise de la vache folle, le Conseil général veille à ce que la répartition de cette aide exceptionnelle se fasse auprès de tous les agriculteurs en difficulté, sans exception. Au cours de l’hiver, le Département sera vigilant face à l’éventuelle onde sécheresse Une aide de 500 000 euros pour les agriculteurs Le Conseil général a décidé d’accorder une subvention exceptionnelle en faveur des agriculteurs victimes de la sécheresse. de choc sociale que pourrait engendrer cette crise au sein des exploitations agricoles. Il examinera, en collaboration avec l’Etat, les mesures sociales nécessaires en faveur des plus démunis. (1) Lors de la crise de la vache folle, 340 000 euros (2,2 millions de francs) avaient été accordés aux agriculteurs lotois. Pompiers : l’été de tous les dangers Si l’activité estivale des pompiers a été jugée par ces derniers comme « très soutenue », il faut bien reconnaître que le Lot, contrairement à d’autres départements, est passé à côté de la catastrophe. L’activité dense se traduit clairement par les chiffres : pour les seuls mois de juin, juillet et août, les pompiers lotois sont intervenus sur 192 incendies qui ont détruit près de 300 hectares de bois et broussailles. Pour mémoire, en 2002, sur l’ensemble de l’année, 75 hectares avaient subi la loi des flammes. Si effectivement les pompiers ont connu un été très chaud, après coup, on peut considérer que le Lot s’en sort bien. ıLa sécheresse a frappé de façon relativement uniforme l’ensemble du département. ı ı ı Notre département très boisé, excessivement sec, était très exposé. Parmi les diverses raisons qui ont permis d’éviter le pire, outre le civisme certain des Lotois et des touristes qui ont visité notre département, nous citerons le travail préventif effectué par les pompiers. Depuis une quinzaine d’années, chaque été, un avion survole régulièrement, aux heures les plus chaudes de la journée, l’ensemble du département. Dès que cet avion détecte un départ d’incendie, il donne l’alerte et peut guider les secours au sol avec une très grande efficacité. L’avion a tourné 180 heures dans le ciel du département, contre 60 heures en 2002. 9
travaux ıMichel Quèbre, 10 Entre Crégols et Cénevières La route va enfin renaître Il est des accouchements longs et douloureux. Cela vaut tout particulièrement pour la remise en état de la route départementale 8, trait d’union entre Crégols et Cénevières, sur la rive gauche de la vallée du Lot. Histoire d’une renaissance. contact lotois octo∫re 2003 ı vice-président du Conseil général chargé des travaux publics. ı Pour assainir la chaussée, ıil a fallu creuser très profondément. « Un double problème » « Il y avait deux problèmes distincts à gérer : l’affaissement de la route et la microcentrale. Avant de se lancer dans d’importants travaux, Outre son usage touristique, entre le causse et Saint-Cirq-Lapopie, cette voie est un lien indispensable entre les deux villages. Mais, depuis plusieurs années, les caprices de la nature, la complexité géologique des terrains et les divers intérêts privés ont sérieusement perturbé la communication routière entre Crégols et Cénevières. Alors qu’il fallait jusqu’alors quelques hectomètres pour aller d’un village à l’autre, ce sont près de douze kilomètres qu’il faut parcourir pour se rendre au village voisin. A l’origine des problèmes : des sables argileux sans cohésion, en sous-sol, qui ont provoqué au fil des ans un dangereux affaissement de la chaussée. A tel point que la fermeture de celle-ci s’est imposée. Plusieurs études et campagnes de sondages ont été nécessaires pour bien comprendre les phénomènes à l’origine des désordres constatés qui entraînaient l’affaissement de l’ensemble du site concerné, soit : une falaise, une maison éclusière, la fameuse route, son mur de soutènement, un premier terreplein, un canal conduisant à la microcentrale électrique et un deuxième terre-plein servant de berge au Lot. Avant de se lancer dans les travaux, il fallut au préalable démêler l’écheveau juridique lié aux responsabilités de chacun des propriétaires. C’est donc un énorme chantier de 800 000 € (5,2 MF environ), financé en grande partie par le Conseil général du Lot, qui a débuté au mois de juillet, en période de basses eaux, et qui prendra fin dans les prochaines semaines. Ces travaux ont consisté à fouiller le sol, 10 mètres sous le niveau de la route, apporter 9000 tonnes d’enrochement et tapisser les parois de 270 m 3 de gabions (pierres enserrées dans du grillage). Dans quelques semaines, enfin, la vie pourra reprendre son cours normal entre Crégols et Cénevières. il a fallu étudier avec précision toutes les options possibles, afin de ne pas se tromper et de travailler pour le long terme. Une fois la route rendue La sécurité toujours en ligne de mire La RD8, à l’ouest de Cahors, est de plus en plus empruntée. Pour plus de sécurité, le Conseil général engage cet automne des travaux aux points les plus sensibles. Un giratoire provisoire sera mis en place face au magasin Lidl à Cahors pour permettre l’accès à la déviation de Cahors dans de meilleures conditions. Pour la fluidité de la circulation, un autre giratoire va être installé sur la commune de Pradines, au lieu-dit Beaulieu, desservant la mairie, la maison de retraite et la bibliothèque. A l’entrée de Douelle, la construction d’un mur de soutènement pour conforter les berges du Lot sera suivie d’une nouvelle tranche d’aménagement de la traversée du village côté Cahors. Cure de jouvence pour le pont de Floirac Le pont de Floirac fait partie du patrimoine touristique de la vallée de la Dordogne. La spécificité de cet ouvrage métallique, construit de 1912 à 1915, réside dans son double mode de fonctionnement, à haubans et suspendu. Il n’existe qu’un seul autre exemple de ce type, situé dans l’Aveyron. L’ingénieur qui l’a conçu, M. Miret, est natif de Floirac. En refaisant l’ouvrage à l’identique tout en améliorant ses performances techniques, le Conseil général s’est engagé dans une démarche de préservation de ce patrimoine rare. à la circulation, il restera à régler le problème du chenal. Des travaux s’imposent. Il n’est pas exclu que le Conseil général rachète la microcentrale afin d’avoir la maîtrise de l’ensemble de ce périmètre qui pose problème. Mais cela ne se fera pas à n’importe quel prix »



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