[46] Contact lotois n°46 jui/aoû/sep 2003
[46] Contact lotois n°46 jui/aoû/sep 2003
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°46 de jui/aoû/sep 2003

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Lot

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 22

  • Taille du fichier PDF : 1,2 Mo

  • Dans ce numéro : chaud l'été culturel.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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expositions ı Simone Lurçat est très attachée au maintien de « l’esprit Jean-Lurçat ». Musée Lurçat Saint-Laurent-Les-Tours Ouvert du 14 juillet au 30 septembre Tous les jours de 9h30 à 12h et de 14h30 à 18h30 Tarif adulte : 2,50 € Tarif enfant : 1,50 € Au bureau ou à la maison, les œuvres de l’artothèque égaieront votre quotidien. Exposition Chillida en 160 gravures C’est une exposition unique qui est proposée cet été dans les musées du Conseil général, aux Arques et à Saint-Cirq-Lapopie, ainsi qu’au Centre d’art contemporain Georges Pompidou à Cajarc. Eduardo Chillida est né le 10 janvier 1924 à Saint-Sébastien (Espagne). Après avoir abandonné ses études d’architecture, il part à Paris pour se consacrer à la sculpture. Sa première exposition eut lieu à Paris en 1950. Tout au long de sa vie il a reçu presque tous les prix existants et des expositions rétrospectives lui ont été consacrées notamment à Houston, Berlin, Madrid, Caracas, Londres... Son œuvre est présente dans les musées du monde entier. Elle s’offre aussi en front de mer à Saint-Sébastien, dans la montagne au Japon et dans les villes : Washington, Paris, Lund, Munster, Madrid, Palma de Mallorca, Guernica ou Berlin. Plusieurs architectes, mathématiciens, philosophes tels Martin Heidegger et Emile Cioran, ou des poètes tel Octavio Paz ont écrit au sujet de son œuvre. Le travail de très grande qualité de gravure d’Eduardo Chillida, plus connu des galeristes et des collectionneurs que du grand public, est rarement présenté dans les musées ou institutions culturelles françaises ı Les lieux d’exposition d’art contemporain. Aussi l’exposition dans le Lot de 160 gravures retraçant un travail de trente ans (1966-1996), constitue-t-elle un événement exceptionnel, le premier depuis la mort l’an dernier d’Eduardo Chillida. Présentée dans trois lieux culturels prestigieux du département : au Centre d’art contemporain Georges Pompidou de Cajarc, au Musée Zadkine des Arques et au Musée Rignault de Saint-Cirq-Lapopie, cette exposition est ouverte au public jusqu’au 7 septembre. Centre d’art contemporain Georges Pompidou – Cajarc Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h – Dimanche de 14h à 18h Fermé le lundi - Tél. 05 65 40 78 19 - Entrée gratuite Musée Zadkine – Les Arques Ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14 h à 19h - Tél. 05 65 22 83 37 Tarif adulte : 2,50 € - Tarif enfant : 1,50 € Musée Rignault – Saint-Cirq-Lapopie Ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h 30 à 19h. Fermé le mardi Tél. 05 65 31 23 22 - Tarif unique : 1,50 € ı 89018 - Zubia 13
ıGérard Amigues, 14 Festival Saint-Céré Haut-Quercy Secrets de coulisses Robes de princesses, de mariées, costumes exotiques, perruques, l’âme d’enfant qui sommeille en chacun d’entre nous est frappée en plein cœur en pénétrant dans l’antre de Patrice Gouron, régisseur des spectacles et des tournées du festival de Saint-Céré. Le festival de Saint-Céré et du Haut-Quercy, revisite chaque année sous la houlette d’Olivier Desbordes les œuvres hautes en couleurs du répertoire lyrique. L’Usine, en plein centre de Saint-Céré, ancienne fabrique de valises reconvertie en espace culturel, prête son cadre enchanteur aux représentations mais aussi à la préparation des spectacles. Un envers du décor qui mérite une petite visite en curieux ou en poète. La caverne d’Ali Baba Une visite qui débute par une véritable caverne d’Ali Baba : sur deux étages, un peu poussiéreux, toute l’histoire de l’humanité se décline à travers costumes et accessoires. Une armée de gueux y trouverait son bonheur. La panoplie du preux chevalier est complète, soigneusement répertoriée et rangée ; plus loin, une ribambelle de culottes froufroutantes pour danseuses de french cancan sèchent dans un coin. contact lotois juillet 2003 ı vice-président du Conseil général chargé de la culture On trouve tout, il suffit de demander : plus de trois mille costumes attendent sagement qu’on leur prête vie. Plus inhabituel, une série d’accessoires attire l’œil : quelques paires de faux seins consciencieusement empilées attendent acquéreurs. La séance d’essayage est, à elle seule, un moment fort : trop long, trop court, trop petit, Patrice Gouron doit gérer ses armoires autant que les susceptibilités. « Il arrive », confie-t’il « qu’un costume ait du mal à finir la saison, bonne chère ou stress, les prises de poids ne sont pas rares et les messieurs aussi sont concernés ». Et il faut accorder très vite les humeurs : les artistes ne se connaissent pas pour la plupart un mois avant et doivent parfois cohabiter. Le charme des lieux joue là pleinement son rôle et aplanit les difficultés. On y dort dans les anciens dortoirs, transformés en chambres coquettes ; les lavabos ont l’éclat suranné des années de pensionnat et le lierre envahit les façades des différents bâtiments. La cour réunit « L’image culturelle du Lot s’affirme » Quelles sont vos priorités en matière culturelle ? « Un territoire ne peut vivre sans culture, nous nous efforçons au Conseil général de développer pour les Lotois et pour leurs visiteurs les meilleurs moyens pour l’accès à la culture tout en leur offrant le choix le plus vaste. Notre département est riche d’un grand nombre d’artistes, de créateurs, de producteurs ingénieux qui, s’appuyant sur un réseau très dynamique de bénévoles, offrent une multitude de prestations dans tous les domaines culturels et pour la plus grande part de bonne qualité ; le Conseil général, souvent, sous les frondaisons, des tablées conviviales ajoutant une petite note familiale à l’effervescence propice à la création artistique. Une équipe soudée Ce sont parfois cent personnes qui sont mobilisées le temps du festival. « Un spectacle, c’est d’abord un travail d’équipe », ajoute Patrice Gouron « qui commence bien avant le soir de la représentation ». Une œuvre s’appréhende chaque fois différemment selon les sensibilités des personnes en présence. Au final, tout doit s’imbriquer comme les pièces d’un puzzle pour donner une lecture particulière de l’œuvre jouée, unique, propre à cette équipe, à cet instant, dans ce lieu. « C’est une nouvelle découverte, chaque année, rien n’est totalement prévisible, à commencer par la météo ». Une équipe, une ambiance, la joie de travailler ensemble, l’esprit de l’Usine renaît tous les ans insufflé par Olivier Desbordes, outre un soutien financier, leur apporte un soutien technique, un soutien à la formation et joue un rôle de médiateur afin de développer entre tous le plus de synergie possible. Ainsi, le Conseil général est de plus en plus perçu par ses partenaires comme une institution de proximité qui les aide à réaliser un projet et non plus comme un guichet à subventions… » Nous sommes en pleine période festivalière, comment jugez-vous, dans ce domaine, l’offre lotoise ? « Sur la carte régionale, le département du Lot est certainement celui qui offre ı



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