EN ACTION RÉTROSPECTIVE C’ÉTAIT IL Y A 20 ANS. NOTRE DÉPARTEMENT ACCUEILLAIT L’UNE DE SES PLUS GROSSES MANIFESTATIONS : LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL 1998. PENDANT UN MOIS, LA LOIRE ALLAIT VIVRE À L’HEURE DU MONDIAL. AUJOURD’HUI ENCORE, BEAUCOUP RESTENT MARQUÉS PAR CET ÉTÉ HORS DU TEMPS. TÉMOIGNAGES. France 98 : mémoires de Ligériens 12 LOIRE MAGAZINE D u jamais vu dans les rues de Saint-Étienne ! Kilts, vikings, sombreros : ceux qui se sont rendus aux abords de Geoffroy-Guichard au début de l’été 98 ne sont pas près d’oublier les scènes cocasses des supporters. Il faut dire que le Chaudron a vécu des heures inédites, avec pas moins de six matchs du Mondial, soit 12 nationalités. Hollandais, Marocains, Écossais, Chiliens, Mexicains… Ces habitants des quatre coins de la planète ont laissé un souvenir impérissable ! Hubert, la quarantaine, est photographe professionnel. Il raconte « son » mondial : « Il y avait cette effervescence dans la ville. Je revois des Écossais se jeter dans le bassin de la place Jean Jaurès. Il faisait très chaud. D’autres s’accrochaient à des sculptures. C’était sympathique et bon enfant ! » Il confiera également s’être retrouvé face à Mike Jagger. « Je l’ai photographié à sa descente de l’avion. Il m’a vraiment impressionné ! » Béatrice, elle, a été marquée par un autre Britannique. Et pourtant, elle n’était pas franchement fan du ballon rond. « Je faisais des études d’anglais et n’arrêtais pas de travailler. J’ai proposé à ma sœur d’aller faire une pause dans un café et c’est là que j’ai fait la connaissance de David. » Ils sont à présent les heureux parents de deux adolescentes parfaitement bilingues. VENGA CHILE ! Quant à Tere, mère de trois enfants, elle se revoit courir dans la Grand’Rue en transportant un lit pliant. « Nous |