> > L’ISÈRE AVANCE LE DROIT DE VIVRE COMME TOUT LE MONDE « ISÈRE MAG I NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2018 I #18 n éroi uruit et porteur dun andiap et une amille ur deu et onernée eur omat ire et tre onidéré omme tout le monde Les personnes handicapées ne m’intressent as Venant de YannÉchinard, « référent » handicap à l’Université Grenoble Alpes, producteur de plusieurs documentaires sur le sujet, le propos semble provocateur. Cet enseignant-chercheur, père de deux enfants, refuse simplement d’être réduit au fauteuil roulant qui a fait irruption dans sa vie il y a douze ans en raison d’une myopathie. « Quand je suis assis à lire, je ne suis plus handicapé. Cessons de mettre les gens dans les cases. Faire société, vivre ensemble, passe d’abord ar l’inclsion des ersonnes Ce droit à vivre et à être considéré comme tout le monde, revendiqué depuis de nombreuses années par les personnes en situation de handicap, est désormais gravé dans le marbre avec la loi de 2005 relative à « l’égalité des droits et des chances ». Le Département de l’Isère en a fait une priorité de son plan d’action sur cinq ans (2016-2021) pour l’autonomie des personnes handicapées. « Cette loi a marqué une avancée considérable, souligne Laura Bonnefoy, vice-présidente chargée du handicap. Les troubles psychiques et cognitifs ont t enfin reconns e droit des enants à suivre une scolarité dans l’école de leur artier, en milie ordinaire’a t rarmL’instauration d’une aide financière pour compenser le handicap, la PCH, gérée par le Département, a aussi changé la vie de milliers de personnes en Isère. Mais il reste beaucoup à faire pour que les personnes puissent accéder lers droits Mise en accessibilité des bâtiments publics, de l’habitat, des transports, création de places en accueil de jour et en établissements spécialisés : autant de chantiers qui ont pris du retard et pour lesquels le Département, chargé de développer une politique globale en faveur des personnes, doit mettre les bouchées doubles. De nouveaux besoins se sont aussi fait jour pour des personnes handicapées vieillissantes. Un foyer d’accueil médicalisé pour adultes autistes est en projet avec l’association fiph et l’hôpital de aint-grève, mais il en faudra d’autres. En matière d’inclusion dans la société – à la crèche, à l’école, au travail –, on est aussi loin du compte. i les moyens humains manquent souvent, c’est plus profondément un changement de regard qui s’impose sur tous ceux qui, en raison d’une altération substantielle de leurs fonctions physiques ou sensorielles, se voient exclus de nombreuses activités. Le Département, qui œuvre avec les services de l’État et soutient les associations compétentes, travaille aujourd’hui à une profonde refonte des pratiques professionnelles. Cela s’est traduit, par exemple, cet automne par la création d’un pôle « ressource-handicap-enfance-jeunesse de l’Isère », qui pose les jalons d’une coopération ecace entre les gestionnaires de structures pour la petite enfance – crèches, assistants maternels, centres de loisirs – pour « lever les reins l’acceil des enants dirents ». Les équipes de la Maison de l’autonomie qui instruisent plus de dossiers de demandes par an – sont en première ligne avec la mise en place du dispositif « Réponse accompagnée pour tous ». L’ambition est à la hauteur des enjeux d’une société plus solidaire : « Aucune famille ne doit rester sans solution conforme à son projet de vie, résume Laura Bonnefoy. Nous aons tos ne resonsabilit EN SAVOIR + e pour ailiter o démare et la au droit ttpitl dobe tock |