[38] Isère magazine n°131 décembre 2012
[38] Isère magazine n°131 décembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°131 de décembre 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Isère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 10,8 Mo

  • Dans ce numéro : découvrez la gastronomie du terroir, saveurs d'Isère.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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30 jours d’Isère Economie De l’air et de l’eau pour faire rouler les voitures ■ De l’air et de l’eau pour rouler ? C’est pour bientôt avec la pile à combustible embarquée de SymbioFCell. La jeune entreprise grenobloise vient d’inaugurer la première ligne de production européenne d’un moteur fonctionnant à base d’hydrogène et d’oxygène. Développé à Grenoble au laboratoire du CEA-Liten– dont elle a la licence exclusive, ce système peut doubler l’autonomie d’un véhicule électrique classique, tout en étant bien moins polluant que le moteur à explosion. « Le principe de la pile à combustible est connu depuis 1837, mais la difficulté a été d’arriver à réduire le coût de production… et l’encombrement », explique le directeur du marketing de SymbioFCell, Bertrand Chauvet. La société, qui emploie aujourd’hui 20 salariés, devrait commencer à produire plusieurs centaines d’unités dans un premier Tourisme ■ Le président du Conseil général, André Vallini, et Christian Pichoud, vice-président chargé du développement économique et du tourisme, ont lancé en octobre dernier, à Paris, la saison d’hiver en Isère. La région Ile-de-France est en effet le premier réservoir de clients pour les stations iséroises qui totalisent plus de 16 000 emplois directs. Ils ont présenté les traditionnels rendez-vous de la saison hivernale ainsi que les nouveautés comme l’arrivée des lignes aériennes Grenoble-Bordeaux et Grenoble-Nantes ou encore l’opération « Skiez en décalé », un concept développé à Chamrousse, aux Deux- Alpes et à l’Alpe d’Huez qui permet de se soustraire aux traditionnelles réservations du » La Renault Kango électrique est la première à rouler à la pile à combustible de SymbioFCell. temps, pour monter rapidement en charge. Sa pile est déjà à bord de la Renault Kangoo électrique et embarquera bientôt dans le Maxity de Renault Trucks, mais aussi dans engins de forte puissance (voitures de course, autobus, dameuses…) La saison d’hiver a été lancée à Paris M. Giraud Son implantation sur l’ancien site de Siemens – dont elle reprend aussi certains salariés – a été accompagnée par le Conseil de l’Isère par le biais de l’Agence d’études et de promotion de l’Isère (AEPI). samedi au samedi. Parmi les 80 événements marquants de cet hiver, citons la 25 e édition du Trophée Andros, le Festival du film pour enfants de Lans-en-Vercors, le Championnat de France de pulka et de traîneaux à chiens de l’Alpe-du-Grand-Serre, la 27 e Traversée de Chartreuse en ski de fond, le Festival international du film de comédie de l’Alpe-d’Huez, la 35 e Foulée Blanche à Autrans... Un dynamisme qui place aujourd’hui l’Isère et ses 22 stations de sports d’hiver sur la 3 e marche des départements français en termes de séjours touristiques montagne. » www.isere-tourisme.fr D.R. M. Giraud D.R. Fleurissement Combien de fleurs ? Après avoir passé l’été à sillonner les ■ routes du département, le jury du 54 e concours des villes et villages fleuris, présidé par Christian Pichoud, vice-président du Conseil général chargé du développement économique et du tourisme, a rendu son verdict. Lors de cérémonie de remise des prix, qui s’est déroulée à Allevard, en présence de Philippe Langenieux-Villard, maire et conseiller général, 45 particuliers et 21 communes ont été récompensés. A l’honneur cette année, les villes et villages de Pinsot, Le Bouchage, Oytier-Saint- Oblas, Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, Heyrieux, L’Isle-d’Abeau et Mont-de-Lans. Des accessits ont également été attribués à La Tour-du-Pin, Saint-Antoine-l’Abbaye, Saint-Pierre-d’Entremont, La Verpillière et Meylan. Economie solidaire 16 projets retenus ■ En partenariat avec la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère et la Communauté d’agglomération du Pays Voironnais, le Conseil général a lancé un appel à projets « économie sociale et solidaire » pour favoriser l’émergence de nouvelles initiatives de création d’activités dans ce secteur. 35 dossiers ont été reçus et 16 retenus, comme le projet de diversification de l’association « Les ateliers Marianne », à Pont-de-Claix — achat de machines à coudre — ou celui des jardiniers de l’association les Pouces verts, à Mens, qui veulent développer des activités à destination des personnes âgées et handicapées. Le Conseil général va consacrer 150 000 euros pour accompagner les 16 projets sélectionnés. >8 Isère Magazine - décembre 2012
30 jours d’Isère En Isère, l’autoroute Grenoble-Sisteron s’arrête au col du Fau dans le Trièves, à 27 km de Grenoble. Photo : F. Pattou L’autoroute A51 relancée Conseil général 05 André Vallini a réactivé le dossier auprès du Gouvernement. Le ministre des transports a donné son feu vert. « J e viens de prendre l’initiative, soutenue par mes collègues, présidents des conseils généraux des Hautes-Alpes, de la Drôme et des Alpes-de-Haute-Provence, de relancer l’achèvement de l’A 51 », écrivait le président du Conseil général André Vallini en septembre dernier aux entrepreneurs isérois.* Ces quelques lignes, dans un courrier récapitulant la longue liste des chantiers impulsés par le Conseil général pour soutenir l’économie locale, auront suffi à relancer un débat vieux de 30 ans ! Depuis la pose de la 1 ère pierre de l’autoroute A 51 reliant Aix-en-Provence à Grenoble via Sisteron en 1982 jusqu’à celle du panneau « fin provisoire d’autoroute » au milieu du Trièves en 2007, le projet semblait désespérément bloqué. La promesse de François Hollande C’est François Hollande qui a décidé André Vallini à rouvrir le débat. Interrogé sur l’A51, le futur Président de la République déclarait dans une interview au Dauphiné Libéré, le 26 janvier dernier : « Il faut terminer les autoroutes déjà engagées si ces infrastructures sont indispensables à la sécurité, qu’elles correspondent à un projet de désenclavement et si elles sont tournées vers l’Europe ». Trois critères auxquels répond l’autoroute A 51. Elle relierait les Alpes du Nord aux Alpes du Sud, elle permettrait de relier l’Allemagne et la Suisse à la Côte d’Azur, elle désenclaverait enfin le sud du département, tout en délestant l’A 7 dans la vallée du Rhône. Et elle apporterait une réponse au problème de la sécurité qui se pose sur les deux routes nationale et départementale, d’autant que la mise à deux fois deux voies de la RN 85 et le réaménagement de la RD 1075 ne se feront jamais. 4 départements unis André Vallini, lors d’une réunion au Conseil général fin août, avait invité ses homologues des autres départements concernés : Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence et Drôme qui ont rencontré longuement le 6 novembre dernier, avec les parlementaires haut-alpins, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Ils ont réaffirmé leur volonté de voir réaliser rapidement ces 92 km manquants entre les Alpes et la Provence, en retenant le principe d’une autoroute à péage. « Le mi- » Les présidents de l’Isère, André Vallini, des Hautes-Alpes, Jean-Yves Dusserre, des Alpes-de-Haute-Provence, Gilbert Sauvan, et les parlementaires Pierre Bernard-Raymond et Karine Berger, ont rencontré le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier (3 e vers la droite) qui a été convaincu par les arguments des élus. A 51 : le chaînon manquant entre Nord et Sud Deux tracés sont possibles pour rejoindre le sud de la France. En rouge : tracé est, en rose : tracé ouest avec ses 2 variantes. Illustration : B. Fouquet nistre nous a donné son feu vert pour continuer », s’est félicité à l’issue de cette rencontre André Vallini qui n’entend pas pour autant engager le Conseil général dans le financement de l’A 51 : « Les concessionnaires autoroutiers sont prêts à prendre en charge à 100% les 92 km restants en contrepartie d’un allongement de la durée de leur contrat de concession. » Dans un contexte économique morose, ce chantier de plus d’un milliard d’euros apporterait une bouffée d’oxygène au secteur du bâtiment et des travaux publics. La balle est maintenant dans le camp de l’État… Véronique Granger >9 Isère Magazine - décembre 2012



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