[38] Isère magazine n°131 décembre 2012
[38] Isère magazine n°131 décembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°131 de décembre 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Isère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 10,8 Mo

  • Dans ce numéro : découvrez la gastronomie du terroir, saveurs d'Isère.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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▲ Espace d’expression des groupes politiques du Conseil général DE LA GAUCHE… Majorité départementale GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS, GROUPE COMMUNISTE ET GAUCHE PARTENAIRE Soutenir l’insertion des jeunes dans le marché du travail ■ La jeunesse constitue une priorité du quinquennat de François Hollande. À cet égard, le Gouvernement est mobilisé prioritairement dans le domaine de l’éducation et de l’emploi. L’emploi des jeunes est au cœur de ses préoccupations. Les chiffres sont alarmants : chaque année, 120 000 jeunes sortent du système scolaire sans formation, ni qualification, et moins d’un jeune sur trois trouve un emploi durable dans les trois ans suivant la fin de sa scolarité. En 2011, dans la population des 16-25 ans sans diplôme, on a estimé à environ 500 000 ceux d’entre eux n’étant ni en emploi, ni en formation. Face à ce constat, il est donc plus que jamais urgent de mobiliser tous les leviers pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi. Le Conseil général est déjà très impliqué dans l’insertion des jeunes : plus de 3 millions d’euros étaient inscrits au Budget primitif 2012, destinés notamment à financer le Fonds d’aides aux jeunes, à soutenir les Missions locales, les Foyers de jeunes travailleurs, ainsi que les actions d’insertion. Le dispositif des emplois d’avenir sera un outil supplémentaire dont disposera le Département pour œuvrer à contenir ce fléau qu’est le chômage des jeunes, dont le taux en France est, au 2 e semestre 2012 (source INSEE), à 22,7% pour les 15-24 ans. Dans ce contexte, et convaincus de la nécessité de favoriser en priorité l’insertion des jeunes qui en sont le plus éloignés, nous avons naturellement décidé de nous engager en contribuant au déploiement de ce dispositif : nous créerons des emplois d’avenir, au sein des effectifs du Conseil général dont le nombre exact sera défini dans le cadre du débat budgétaire. Ces emplois d’avenir seront destinés aux 16-25 ans issus des quartiers défavorisés, sans diplôme ou de niveau CAP-BEP, et en recherche d’emploi depuis au moins six mois. La réussite du dispositif, soit l’insertion professionnelle durable des jeunes, dépendra de la qualité de l’accompagnement individualisé et de la formation qui leur seront proposés. Nous serons donc particulièrement vigilants et attentifs à cette question sur laquelle nous travaillerons étroitement avec les Missions locales de l’Isère, et en lien avec la Région Rhône Alpes. ■ Opposition départementale Il faut assumer ses choix ■ Le 30 novembre... dernier, s’est tenu en séance publique le débat d’orientations budgétaires pour 2013. Le rapport présenté par la majorité départementale dresse, pour la première fois depuis de nombreuses années, un état des lieux qui reconnaît qu’un effort budgétaire doit être partagé entre l’État et les collectivités territoriales. Cette prise de conscience, bien que tardive, pourrait être louable si elle n’arrivait pas seulement après le changement de majorité présidentielle. Le premier constat de la majorité fait état d’un contexte économique national et régional alarmant. Nous avions alerté au BP 2011 que le gel temporaire annoncé du budget économie risquait d’accroître les difficultés de nos entreprises. Au BP 2012, cette ligne budgétaire a été rebaptisée « Économie sociale et solidaire » et a donc restreint les aides éventuelles de ce secteur aux seules associations, coopératives, fondations, mutuelles, ou entreprises adoptant des pratiques socialement exemplaires et innovantes. En cette période difficile, la préservation de nos emplois et donc de nos entreprises ne devrait-elle pas être une priorité absolue des collectivités locales ? Le deuxième constat met en avant l’augmentation des dépenses sociales et notamment du nombre d’allocataires du RSA. La mission du Département sur ce sujet n’est pas seulement de financer mais éga- lement de veiller à ce que les bénéficiaires remplissent les conditions de maintien de l’allocation. Comme les allocataires de Pôle Emploi qui sont tenus de rechercher activement un emploi, les bénéficiaires du RSA ont aussi des devoirs et il est du ressort du Conseil général de veiller à leur respect. Le RSA est une prestation d’aide à l’insertion professionnelle. À ce titre, il n’est pas possible de s’en contenter. Afin de favoriser l’activité de ses bénéficiaires, il serait, par exemple, opportun de verser la moitié du montant du RSA-socle à une entreprise d’insertion dès lors qu’elle embauche un allocataireÀ LA DROITE Autre volet social, l’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile est en augmentation constante depuis des années. La politique généreuse menée de longue date par la majorité actuelle a conduit l’État à désigner l’Isère comme département d’accueil pour la Savoie et la Haute-Savoie. Cette situation coûte très cher aujourd’hui à tous les Isérois. Il est urgent que la majorité prenne ses responsabilités et assume les conséquences de ses choix politiques. Nous vous souhaitons à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année. ■ >32 Isère Magazine - décembre 2012
Made in isère De Marlieu : fort en chocolat… L’entreprise familiale De Marlieu, à Chimilin, est aujourd’hui l’une des plus grandes chocolateries iséroises. Ici, on caramélise des noisettes. Là, on enrobe de chocolat noir des zestes d’orange confits. A l’autre bout de la pièce, une broyeuse à pierre écrase noisettes, sucre et cacao pour fabriquer le praliné… A l’approche des fêtes de fin d’année, c’est l’effervescence dans les ateliers de la chocolaterie De Marlieu, à Chilimin (voir encadré). Cette entreprise familiale, qui produit 120 tonnes de chocolats par an, réalise 80% de sa production pour Noël. Pour faire face à ce pic d’activité, une soixantaine de saisonniers sont embauchés en renfort, l’effectif passant durant quelques mois de 22 salariés à plus de 80. Leader national sur son marché, l’entreprise iséroise est la seule à proposer aux comités d’entreprises et collectivités des chocolats « maison ». Avec 4 500 clients dans l’Hexagone, elle est la championne des achats groupés de chocolats (administrations, entreprises, particuliers…). L’entreprise porte le nom du hameau où elle est née Tout a commencé à la fin du XIX e siècle. A l’origine, le fondateur de la chocolaterie, Amédée Arnaud des Essarts, dirige une laiterie dans le petit hameau de Marlieu, situé sur » Zoom De nouveaux ateliers en Nord-Isère Photos : D.R. - M. Giraud La chocalaterie De Marlieu a investi 3 millions d’euros pour créer une nouvelle unité de production en Nord-Isère, à Chimilin, village situé à 17 kilomètres de son site historique de Sainte-Blandine. Ce projet a bénéficié d’une aide à l’immobilier d’entreprise de 110 000 euros du Conseil général. Depuis 2010, l’entreprise dispose ainsi d’un bâtiment de 4 200 m², avec plusieurs lignes d’enrobage et de conditionnement, muni d’un système automatisé de régulation de la température et de l’hygrométrie dans chaque pièce. Un outil de production moderne, qui a permis d’augmenter l’efficacité et la qualité de la fabrication. Adossé aux ateliers, De Marlieu a ouvert un magasin d’usine de 70 m² pour sa clientèle locale. L’entreprise propose aussi des visites guidées de groupe pour faire découvrir ses ateliers. » La chocolaterie De Marlieu produit 120 tonnes de chocolats par an. De Marlieu en chiffres 120 tonnes de chocolat par an 22 salariés permanents et 60 saisonniers 240 hôtesses-ambassadrices 4 millions d’euros de chiffre d’affaires les communes de Sainte-Blandine et Montagnieu, près de La Tourdu-Pin. Avec le lait, il décide de fabriquer du beurre… puis a l’idée de produire, à partir de la crème restante, du chocolat. En 1906, il fait venir cinq ouvriers chocolatiers de Suisse qui lancent les premières productions de tablettes, avec l’aide des agriculteurs locaux : ainsi naît la chocolaterie « De Marlieu ». Jusqu’en 1960, le chocolat est commercialisé auprès des épiceries de proximité. Par la suite, les tablettes deviennent le monopole de grands groupes, qui industrialisent ce savoir-faire. Face à cette concurrence, De Marlieu décide de se démarquer en vendant des bonbons de chocolat aux comités d’entreprise, un marché en pleine expansion – aujourd’hui, on en compte près de 30 000 en France. « C’est toujours notre spécificité. Nous réalisons 60% de notre chiffre d’affaires auprès des comités d’entreprise et des collectivités comme les mairies », souligne Pierre de Parscau, arrière-petitfils d’Amédée des Essarts qui est en train de reprendre les rênes de l’entreprise. En parallèle, De Marlieu a mis au point une stratégie de vente directe aux consommateurs en réunion (30% du chiffre d’affaires) sur le modèle Tupperware, avec plus de 240 hôtesses-ambassadrices dans l’Hexagone. Depuis 2007, elle fait aussi de la vente en ligne via son site Internet. Une stratégie de vente directe qui permet à la chocolaterie d’afficher des prix compétitifs : entre 20 et 50 euros le kilo. « Notre force, c’est notre positionnement entre l’artisan chocolatier et le chocolat de grande distribution : un bon rapport qualité/prix, une large gamme de produits et des recettes maison », explique Pierre de Parscau. Avec plus de 100 références dans son catalogue, De Marlieu préserve ainsi des recettes traditionnelles, comme le Pavé de Marlieu ou le Malakoff en barre à l’ancienne, tout en créant chaque saison des nouveautés. De quoi ravir les adeptes de chocolats : chaque Français en consomme plus de 6 kilos par an ! Sandrine Anselmetti >33 Isère Magazine - décembre 2011



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