Territoires d’Isère Eybens, canton urbain, ag Aux portes de Grenoble, cinq communes composent ce canton de 20 000 habitants : trois urbaines, Eybens, Gières et Poisat et deux campagnardes, Herbeys et Venon. Un territoire de ville aux grandes étendues de collines boisées et de cultures. Illustration : Bruno Fouquet Avec ses cinq communes, Eybens, Gières, Herbeys, Poisat et Venon, ce canton d’Eybens a deux visages : l’un citadin, pleinement intégré à la Métro/communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole. L’autre fleurant encore bon la campagne, au pied du massif de Belledonne. Avec de larges zones urbanisées qui alternent avec des collines boisées. Mitoyennes de la capitale iséroise, les trois communes de plaine, Eybens, Gières et Poisat se sont développées lors de l’extension de Grenoble, voici une quarantaine d’années. Les deux communes escarpées, Herbeys, éparpillée en hameaux entre deux collines et Venon, premier village du balcon de Belledonne, ont gardé quant à elles un aspect rural. Il n’empêche qu’en 50 ans, la population de ce canton périurbain a plus que triplé. Aujourd’hui, Eybens compte 9 700 habitants, Gières 6 200, Poisat 2 100, Herbeys 1 300 et Venon 700. Cinq maires sont impliqués dans la Un chef-lieu riche en emplois gestion de ce territoire : Marc Baïetto pour Eybens, le chef-lieu, Pierre Verri qui vient de succéder à Michel Issindou pour Gières, Jean-Marc Uhry pour Poisat, Brigitte Goillot pour Herbeys et Françoise Gerbier pour Venon. Mitoyenne de Grenoble, Eybens, petite ville coquette et dynamique, a poussé comme un champignon dans les années 1970. Blottie au pied des collines de la frange verte, elle était peuplée de gros propriétaires et de fermages dépendant des châteaux et des maisons bourgeoises, nombreux sur ces terres. Et aussi de petits exploitants agricoles qui complétaient leurs revenus en effectuant du travail à domicile, notamment dans la ganterie. S’ajoutaient quelques artisans, >34 Isère Magazine - novembre 2012 |