QUELLE EST SON HISTOIRE ? 1Sans le travail réalisé à partir du X e siècle par les moines du prieuré du Louroux (rattaché alors à l’abbaye de Marmoutier), l’étang n’existerait probablement pas et le ruisseau qui lui a donné son nom coulerait probablement toujours au creux de cette vallée humide. Ceux-ci ont élevé une digue pour y retenir l’eau et se constituer un vivier piscicole. 2 Au XVe siècle, une deuxième digue est construite sur la partie amont pour créer une seconde pièce d'eau, l'étang de Beaulieu. Vers l’aval, un moulin à farine voit le jour. Celui-ci aura fonctionné jusqu’au début des années 1940. À la Révolution, l’ensemble fut racheté par un particulier. 3En 1990, le moulin, les terres (50 ha) et l’étang des Roseaux (60 ha) reviennent au Conseil général. La taxe départementale Espace naturel sensible (ENS) permet de financer l’entretien et la conservation de ce vaste écosystème. La traditionnelle pêche réalisée tous les deux ans en constitue l’acte le plus visible et convivial. La digue en travaux La mise à sec totale de l’étang au cours de l’année 2013 va permettre de renforcer la digue, de curer la zone de pêche et permettre l'aération des vases. La senne en action La senne, filet à traîner pour pêcher en étang, sert à rabattre le poisson vers la berge. Ce demi-cercle d’environ 200 m aura permis de remonter près de 30 tonnes de poissons. 30 N°103 — JANVIER, FÉVRIER 2013 — C’EST EN TOURAINE |