[34] L'Hérault n°261 novembre 2016
[34] L'Hérault n°261 novembre 2016
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°261 de novembre 2016

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Hérault

  • Format : (192 x 240) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 9,2 Mo

  • Dans ce numéro : bien vieillir en Hérault.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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EXPRESSION LIBRE Ces propos sont sous la stricte responsabilité de leurs auteurs. Loi de démocratie de proximité (27/02/2002) Groupe Majoritaire Gauche Républicaine Conseil Départemental des Jeunes  : une école de la citoyenneté « Tous différents, tous égaux, tous Européens ! » Tel est le thème de travail que les conseillers juniors du Département ont choisi pour plancher durant leur mandat. Le Conseil Départemental des Jeunes est une assemblée composée d’élèves de cinquième, élus en février 2016 par leurs camarades de classe, dans les 36 collèges volontaires pour participer à cet exercice de citoyenneté. Leur mandat dure 2 ans. Les jeunes conseillers départementaux travaillent régulièrement dans l’une des trois commissions de leur choix (Solidarité, Histoire d’hier et de demain, Différences et diversités). Ils siègent aussi en assemblée dans l’hémicycle de l’Hôtel du Département plusieurs fois par an pour débattre, proposer et mener des actions pour améliorer la vie dans les collèges héraultais. Cette élection est un moyen de donner la parole aux élèves en rappelant les valeurs de la République et l’importance du vote. Le Conseil Départemental des Jeunes est une des actions en faveur de l’éducation civique et de la citoyenneté que nous portons au Département. Les élus juniors apprennent à prendre la parole en public, à travailler en équipe, à mener des projets. Très souvent après leur mandat, les jeunes conseillers poursuivent leurs actions et s’investissent dans l’humanitaire, la sensibilisation à l’environnement, la lutte contre les discriminations… Leur engagement va bien au-delà des 2 années de mandat qu’ils passent au Conseil Départemental des Jeunes. L’étape de la vie qu’est la jeunesse est à la fois l’époque de toutes les interrogations, parfois celle des doutes, mais c’est aussi un formidable fourmillement d’ambition et d’espérance pour un avenir que l’on est appelé à bâtir. Les jeunes ont des idées, des projets et fort de cette conviction, le Département de l’Hérault leur donne la chance de les exprimer et de les concrétiser. Renaud Calvat Président du Groupe 34 — Novembre 2016 Groupe Hérault Citoyens Le transfert de compétences du Département vers la Métropole est régi par la loi NOTRe (loi promulguée en août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République). Cette loi prévoit le transfert du Département vers la Métropole d’au moins trois compétences sur sept (Fonds de solidarité pour le logement, aide aux jeunes en difficulté (FAJ), actions de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté, tourisme et culture, missions confiées au service public départemental d’action sociale, adoption, adaptation et mise en œuvre du programme départemental d’insertion, personnes âgées et action sociale ou une partie de ces compétences - à l’exclusion des prestations légales notamment l’APA). Si un accord n’intervient pas, la totalité des compétences rappelées ci-dessus doit être transférée à la Métropole, à l’exception de la construction, reconstruction, aménagement, entretien et fonctionnement des collèges – qui ne peuvent être transférés que d’un commun accord. Quant à la gestion des routes classées dans le domaine public départemental, elle doit être transférée de façon obligatoire à la Métropole ou exercée, par le Département, en cohérence avec les politiques mises en œuvre par la Métropole. Les discussions entre le Département et la Métropole sont engagées sous la direction du Président de la Chambre Régionale des Comptes. La Métropole de Montpellier a sollicité le transfert du FSL, du FAJ et – à l’instar d'autres métropoles - la culture. Michèle Dray-Fitoussi Présidente du Groupe
Groupe de l’Union de la Droite et du Centre Millefeuille territorial  : vers une nécessaire rationalisation L'apparition de nouvelles strates, Région, Intercommunalités, Pays (regroupement de communes et/ou intercommunalités d'un même bassin de vie), liées aux différentes lois de décentralisation, n'a pas produit les effets bénéfiques escomptés, à savoir mutualisation humaine, technique et financière. Bien au contraire, cette inflation du millefeuille a conduit à une explosion de la fiscalité, à une augmentation des délais de prise de décisions, à un éloignement et une dispersion des interlocuteurs, chacun se renvoie la balle, et tout cela sans vraiment apporter des services supplémentaires nécessaires au quotidien des citoyens. Les effectifs de la fonction publique ont décuplé, de 3,9 millions d’euros en 1980 à 5,6 millions aujourd'hui soit + 43,6% à comparer à la population qui n'a augmenté que de 21% sur la même période. Vivions-nous au début des années 1980 dans un pays sous-développé, sous-administré ? L'augmentation des strates et des effectifs s'est-elle traduite par une meilleure prise en charge des besoins des habitants ? Non, nous dénonçons l'onéreux empilement qui coûte plus de 45 milliards d’euros supplémentaires chaque année. L’État a fragmenté le territoire puis regroupé les compétences dans de nouvelles structures sans supprimer les anciennes. Par exemple, chaque collectivité veut ses zones d'activités, sans vision globale, ce qui conduit à des erreurs stratégiques, à un gaspillage d'argent public. Nous devons réduire les coûts de structure de notre pays afin de retrouver de la compétitivité et de l'attractivité, conditions nécessaires à la croissance et à l'emploi. Il faut s'attaquer au millefeuille qu'est devenue l'administration locale grâce à la mutualisation, et au niveau de l'État faire disparaître les postes de fonctionnaires devenus inutiles par la force de la décentralisation et des privatisations. Sinon, leurs titulaires continueront à produire de la norme, le seul pouvoir qui leur reste, et ainsi, à enfermer notre pays dans un carcan. Le transfert de compétences du Département à la Métropole va dans le bon sens. Malheureusement, égoïsmes et soif de pouvoir des élus figent le système jusqu'à ce qu'il meure, étouffé par la lourdeur de sa propre administration. Guillaume Fabre Président du Groupe Groupe Défendre l'Hérault Gouverner c'est prévoir C'est aussi savoir reconnaître et corriger ses erreurs. Depuis des années, l'alternance UMPS au pouvoir montre son incompétence et fait régresser notre pays sans se remettre en cause. Malheureusement, les dirigeants des instances départementales trop souvent issus de la même alternance ne sont que les relais de cette incompétence. Il fallait juste un peu de bon sens pour comprendre qu'une immigration non maîtrisée représentait un risque pour notre pays. Il fallait guère plus de discernement pour admettre que la prise en charge par le département, la répartition des Mineurs Isolés Étrangers sur le territoire auprès d'organismes inadaptés donnerait lieu à des situations incontrôlables. Cette anticipation, cette vision, les élus de notre groupe « Défendre l'Hérault » l'ont eue. Ils n'ont cessé d'alerter, de contester malgré le regard méprisant des élus de la majorité. Depuis, les actes de délinquance se sont multipliés, après les amendes pour non présentation de titre de transport que le département paie en dépit de l'argent de poche remis à ces « mineurs », sont venus les vols, les agressions, les trafics, les viols ! Vous en êtes responsables, Mesdames et Messieurs les élus de la majorité ! Vous en êtes complices Mesdames et Messieurs les élus de tous bords qui n'ont pas su dire « stop » ! L'argent public, n'est pas le nôtre. Vous avez le pouvoir d'augmenter l'impôt que paient nos concitoyens, vous avez le devoir de veiller à sa bonne utilisation. Toute dépense doit être contrôlée, justifiée. À l'évidence ce travail n'a pas été fait. Ce manque de rigueur me rappelle celui d'une élue de gauche (encore !) , Maire d'une commune de l'Hérault et conseillère régionale condamnée pour avoir négligemment utilisé le chéquier de son parti. Allez-vous rembourser sur vos deniers les 280.000 € dépensés à tort, par manque de rigueur et de contrôle pour un mineur âgé de… 22 ans ? Allez-vous présenter vos regrets aux parents des enfants qui se sont laissés tenter par les dealers que vous entretenez ? Avez-vous eu le courage de présenter vos excuses aux jeunes filles violées par des voyous dont vous avez la responsabilité ? Gouverner c'est prévoir ! Encore une fois les faits nous donnent raison. Nicole Zenon Présidente du Groupe Novembre 2016 — 35



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