TERRITOIRE Offrir des services accessibles à tous Le Département de l’Hérault et l'État veulent améliorer l’offre de services sur le territoire. Une large concertation est en cours pour élaborer un plan d’actions d’ici à la fin 2016. P ermettre à tout un chacun d’accéder rapidement aux services indispensables, c’est l’objectif que le Département de l’Hérault et l'État souhaitent atteindre d’ici six ans dans tous les domaines touchant à la vie quotidienne : commerces de première nécessité, transports, santé, éducation, services sociaux, numérique… Mot d’ordre : l’équité territoriale. La démarche consiste à mettre en œuvre dès 2017 un « Schéma d’amélioration de l’accessibilité des services au public », en application de la loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Un plan d’actions très concret dont l’élaboration est en cours. 20 — Octobre 2016 Ce plan s’appuie en premier lieu sur une enquête de l’Insee publiée début septembre. Celle-ci étudie des gammes de services définies en fonction du public visé (jeunes, parents, seniors), ainsi que les temps de trajets pour s’y rendre. Si les habitants de l’Hérault apparaissent plutôt bien lotis, notamment grâce à un bon maillage routier, l’étude pointe de réelles disparités territoriales. Ainsi, les franges montagneuses du nord et de l’ouest de l’Hérault sont sous-équipées. Autre faiblesse majeure : de nombreux secteurs manquent de gymnases et de terrains de football. Le schéma tiendra également compte des avis exprimés par les habitants de l’Hérault. Ceux-ci ont été largement sollicités, du 7 septembre au 8 octobre, de même que les intercommunalités. Quels sont les services les plus utiles, selon eux ? Et sont-ils accessibles ? Les réponses à ces questions permettront d’affiner l’analyse et de bâtir le plan d’actions. Si les habitants de l’Hérault apparaissent plutôt bien lotis, notamment grâce à un bon maillage routier, l’étude pointe de réelles disparités territoriales. Ainsi, les franges montagneuses du nord et de l’ouest de l’Hérault apparaissent sous équipées. L’ambition est de mobiliser l’ensemble des opérateurs de services publics et privés, par exemple l’Agence régionale de santé, l’Ordre des médecins, La Poste, la Caisse d’allocations familiales, les intercommunalités, la Fédération de la boulangerie, etc. Ces opérateurs prendront en charge la mise en œuvre de solutions concrètes. Parmi les pistes déjà évoquées : implanter de nouvelles Maisons de services au public (il en existe cinq actuellement), développer les mutualisations, renforcer l’accès au très haut débit… « À l’avenir, l’accès aux services sur les territoires où ils ne sont plus présents passera par le développement du numérique, assure Pierre Bouldoire, premier vice-président du Conseil départemental. Par exemple, en milieu rural, où le nombre de médecins a diminué, le très haut débit devrait faciliter la mise en place de la télémédecine. » Cinq Maisons de services au public existent déjà dans l’Hérault à : - Roujan (photo) - Olargues - Olonzac - Capestang - Lodève |