[34] L'Hérault n°257 juin 2016
[34] L'Hérault n°257 juin 2016
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°257 de juin 2016

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Hérault

  • Format : (192 x 240) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 10,8 Mo

  • Dans ce numéro : l'été se prépare en Hérault...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 10 - 11  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
10 11
LITTORAL Ménage à trois Pêche, conchyliculture et nautisme sont dans le même bateau. Et ça fonctionne ! Au prix d’une gestion respectueuse de l’environnement. Exemple d’un port mixte : Bouzigues. B ouzigues. Zone d’accueil du port de plaisance : 15 à 18 bateaux. Baptiste Archimbeau est responsable de la capitainerie. Sa journée commence à 9 h. Il se rend à l’aire de carénage. Un pêcheur repeint la coque de son bateau. Puis il accueille des touristes qui amarrent leur pénichette de location en provenance du canal du Midi. Plus tard, il procède à la vidange des eaux usées de leur bateau. Il gère ainsi pendant l’été 1 300 escales de bateaux et de péniches habitables. 10 — Juin 2016 Ouvert sur le bassin de Thau, le port est en contact direct avec la conchyliculture. En 2010, le port est le premier port de la Région Languedoc-Roussillon à être certifié Port Propre par l’Afnor, suivi de Mèze l’année suivante. Un an plus tard, il obtient l’écolabel européen Pavillon bleu. Depuis, Marseillan s’est aussi dotée d’une pompe à eaux usées. L’idéal : placer de tels équipements tous les 20 km le long du canal du Midi et du canal du Rhône à Sète. Trois filières économiques Conchyliculture 550 entreprises 2 000 emplois 35 M€ de chiffre d’affaires 95 % de la production régionale ............................. Pêche 500 unités de pêche 800 marins 2 criées (Sète et Agde) 43 M€ de chiffre d’affaires 35M BC ECB EZB EKT EKP 2 02 EURO EYP 10 % de la production nationale ............................. Nautisme 43M 19 ports de plaisance 10 280 anneaux de plaisance 250 entreprises 160 M€ de chiffre d’affaires U BC ECB EZB EKT EKP 2 02 EURO EYP U 35M€ 43M€ 160M BC ECB EZB EKT EKP 2002 EURO EYP U 160 M€
Francis Isanto propriétaire du Méditerranée et Audrey Imbert, conseillère départementale du canton de Mèze, déléguée à la pêche et à la conchyliculture. Bienvenue au « Méditerranée » Le port du Grau-d’Agde, dont le Département a la charge depuis 1985, se porte bien : les activités de pêche progressent et un dixième chalutier, Le Méditerranée, vient de rejoindre la flotte locale. L ’arrivée d’un nouveau chalutier est gage de la bonne santé du port, sans doute liée aux nombreux investissements que le Département a réalisés ces dernières années. Audrey Imbert, conseillère départementale du canton de Mèze, déléguée à la pêche et à la conchyliculture, en dresse la liste : « Entre 2010 et 2011, le Département a réalisé un quai de 330 m pour l’embarquement et le débarquement des navires et construit deux pontons flottants permettant l’accueil des petits bateaux de pêche. En 2014, le bâtiment de la criée a fait l’objet d’une extension de 300 m 2 , avec un réaménagement intérieur. Et en 2015, nous inaugurions un circuit pédagogique au 1 er étage de la criée pour inviter le grand public à découvrir le site et le métier de pêcheur et de mareyeur. » Propriété de Francis et Dorian Isanto, Le Méditerranée est un navire en fer de 19,48 m arrivé de Lorient. Ses sorties en mer ont pour objectif d’alimenter la production du port en poulpes, merlus, baudroies, encornets ou tous autres types d’espèces. La criée du Grau-d’Agde en 2015, c’est : - 1 300 tonnes vendues, - Un chiffre d’affaires de 7 M€, - 60 acheteurs, dont 21 mareyeurs et grossistes et 39 poissonniers détaillants ou moyennes et grandes surfaces, - 97 navires, dont 10 chalutiers et 87 bateaux de pêcheurs « petits métiers » ont débarqué sur le port. Reportage vidéo : www.herault.fr/21366 Témoignage Jean Malizard, conchyliculteur à Mèze « Nous disposons d’un milieu exceptionnel » « J’ai commencé en 1988. Mon père avait envie de me passer la main, j’ai pris ça comme un nouveau challenge. En près de 30 ans, les modes de culture sont restés les mêmes. Même si dans les années 90, on a fait l’expérience de l’élevage en mer. Avec la prédation des dorades, j’ai arrêté, mais d’autres continuent. Il y a eu aussi cette tendance à exonder les huîtres pour éliminer les parasites. Au début, je ne travaillais qu’avec des naissains naturels. Maintenant, j’utilise aussi à 20 % des naissains d’écloserie. Entre 2009 et 2012, la profession a souffert. Les naissains mouraient sans que nous n’ayons jamais vraiment su pourquoi. Les prix sont montés en flèche. Depuis, les écloseries ont sélectionné progressivement des huîtres résistantes. Et cette année par exemple, si la température de l’eau en juin ne grimpe pas trop, on devrait tous avoir de belles récoltes. » Juin 2016 — 11



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :