LA GROSSE ACTU Quand l’espoir renaît Maëva Malli rayonne. A 23 ans, la jeune Héraultaise, originaire de l’île de la Réunion, est l’une des premières signataires d’un contrat « Emploi d’avenir » avec le Conseil général de l’Hérault. Depuis quelques jours, elle travaille dans un collège de Montpellier. Interview. 150 000 Emplois d’avenirs seront créés en France en 2 ans 75% De la rémunération prise en charge par l’Etat 100 Contrats d’avenir créés au Conseil général et dans des associations partenaires Quel est votre parcours ? J’ai suivi un CAP Maintenance hygiène des locaux. Pendant ma seconde année d’études, je suis tombée enceinte et j’ai dû arrêter. Les produits chimiques utilisés représentaient un risque pour ma grossesse. Par la suite, j’ai enchaîné des « petits boulots » sans perspective de stabilité. Je suis restée en recherche d’emploi pendant plus d’un an. Il y a quelques semaines, le Conseil général de l’Hérault m’a contactée pour un entretien d’embauche. Ma candidature a été retenue parmi six autres. C’est une grande victoire pour moi. Ce contrat d’avenir, que va-t-il changer pour vous ? Tout ! Pour moi c’est un grand soulagement, une porte qui s’ouvre enfin ! Cette opportunité me permet d’envisager un avenir serein avec mes enfants. Je peux désormais faire des projets : passer mon permis de conduire, trouver un appartement. C’est un nouveau départ. Pour vous, c’est un vrai emploi ? Oui, je suis ravie d’aller travailler tous les jours au collège François-Rabelais où j’assure une fonction d’agent polyvalent. C’est une joie de devoir me préparer tous les matins, d’avoir un vrai rythme. Ce contrat me permet de m’insérer dans le monde du travail, d’avoir une vie sociale. J’espère me faire des amis, rencontrer du monde. Cet emploi, je l’ai longtemps attendu, il ne faut pas désespérer, même quand des portes se ferment, certaines finissent par s’ouvrir. J’ai eu raison de croire en mon étoile ! 6 —Février 2013 |
