[34] L'Hérault n°218 novembre 2012
[34] L'Hérault n°218 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°218 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Hérault

  • Format : (168 x 240) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 6,8 Mo

  • Dans ce numéro : Trait libre, festival international cartoonin for peace du dessin de presse.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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26 ÉLUS SUR LE TERRAIN Les pompiers de l’Hérault à l’ère du numérique PIITAGOR, UN THÉORÈME ? Non, il s’agit ici du nouveau système d’alerte sécurisé, moderne et efficace dont sera doté le Sdis (1) de l’Hérault dès l’été 2014. QU’EN PENSEZ-VOUS ? « Une réactivité instantanée » Raphaël Duboullay capitaine, responsable du projet « C’est tout l’environnement numérique qui évolue et nous devons nous adapter. Avec le Colonel Risdorfer, nous avons voulu un outil performant qui améliore la conduite générale des opérations, apporte une qualité de service optimale aux citoyens et s’ajuste aux contraintes du territoire. Le projet Piitagor (2) répondra à ces exigences », explique Michel Gaudy, Président du Sdis 34. Actuellement en cours d’installation, Piitagor englobera la téléphonie, la cartographie, la gestion des plannings des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels ainsi que la disponibilité des moyens matériels, en temps réel. Concrètement, ce logiciel permettra de localiser la victime, de transférer la demande au centre de secours le plus proche - les 71 casernes seront équipées du dispositif d’alerte - et d’engager les moyens les plus efficaces. Une fois l’alerte donnée et les pompiers déployés sur le terrain, le logiciel permettra de suivre l’opération en direct, qu’elle ait lieu à Lunel ou à La Salvetat, grâce aux terminaux mobiles. (1) Service départemental d’incendie et de secours (2) Projet d’information intégré du traitement de l’alerte et de la gestion des opérations « Nous travaillons sur le projet Piitagor (*) depuis mars 2010. Développer ce dispositif nous a demandé de repenser l’organisation globale des secours sur le territoire - l’idée étant d’associer au quotidien les autres services de secours (Samu) - en y intégrant les dernières innovations numériques. Cet outil assurera une réactivité instantanée du ou des centre(s) de secours sollicité(s) et répondra à la spécificité de l’alerte, par ex : des plongeurs dans le cas d’une tempête. Nous le programmons d’ailleurs pour répondre aux problématiques récurrentes de l’Hérault, telles les inondations et les feux de forêt. Enfin, les fonctionnalités pourront évoluer notamment pour s’adapter aux mutations du métier de sapeur-pompier. Il faut compter un peu plus d’un an avant sa mise en service, le temps d’installer et de tester le matériel et, pour le personnel du Sdis, de se familiariser avec ce nouveau système. » (*) coût : 6 M € cofinancés par le Conseil général et le CHRU de Montpellier. L’Hérault LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT
CONTRAT DE TERRITOIRE 27 LUNELLOIS 36% des 100 000 € consacrés à l’acquisition de colonnes à verre enterrées sont financés par le Département 106 000 € de subvention du Conseil général en 2012 pour créer une Maison du patrimoine écrit à Lunel MILLION Plus d’un million d’euros. Le Conseil général a déposé 1 095 298 € dans l’escarcelle du Lunellois pour le contrat 2012. Cette aide permet d’impulser 9,2 M € d’actions en faveur des populations de la ville et de la communauté de communes. « Avec deux questions majeures, le logement et l’emploi », rappelle Claude Barral. Le Département apporte ainsi 176 000 € au Plan local de l’habitat. « Mais, regrette le conseiller général, notre taille nous exclut de la loi SRU. Pourtant avec nos 47 000 habitants dont 800 nouveaux chaque année, nous faisons face à une forte pression foncière. » ECONOMIE En matière économique, le Département à mis les bouchées doubles. Outre la zone d’activité de Saint-Sériès ou l’extension de la zone de Petite-Camargue, l’écoparc départemental - hors contrat - est « le dossier majeur des 15 ans qui viennent pour le Lunellois », explique Claude Barral. L’aménagement urbain et en particulier les déplacements doux tirent également leur épingle du jeu avec près de 230 000 € de subvention. CULTURE Pour Claude Barral, il ne faut pas oublier que les actions en matière culturelle contribuent à l’attractivité du territoire, et à son essor économique. « Le triptyque culturel auquel le Département participe - médiathèque de Lunel, site d’Ambrussum et pôle œnotouristique de Saint-Christol - est aussi un triptyque économique. » « L’action culturelle permet aussi de développer notre économie. » CLAUDE BARRAL, président de la commission du développement économique, à propos du contrat de territoire Département/Lunellois COSMÉTIQUE « C’EST LA SUITE LOGIQUE DE L’INCUBATEUR VIA INNOVA », analyse Claude Barral. La zone d’activité de Saint-Sériès va accueillir plusieurs sociétés issues de cette pépinière d’entreprises. Naho Cosmetics, Oléos ou Alorée, notamment, constitueront les premiers éléments d’un pôle santé-cosmétique en Lunellois. Surfant sur la vague de fond du bio et du naturel, ces entreprises ont un fort potentiel de développement par leur capacité à innover et à valoriser leur savoirfaire. Le site de Saint-Sériès a été choisi pour sa proximité des voies de circulation et la possibilité d’une architecture bien intégrée dans son environnement. Une nécessité, compte tenu des activités spécifiques de ces jeunes pousses. L’apport du Conseil général est de 141 000 €, soit 30% des premiers travaux d’aménagement (470 000 €). Périmètre de la communauté de communes du Pays de Lunel N°218 – NOVEMBRE 2012 herault.fr



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