[31] Haute-Garonne n°124 déc 12/jan-fév 2013
[31] Haute-Garonne n°124 déc 12/jan-fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°124 de déc 12/jan-fév 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Haute-Garonne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : la médiathèque du Conseil général, trésor culturel pour les bibliothèques.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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cg31 Occitanie L’OCCITAN, un petit bijou de langue Le bilan du combat mené par les défenseurs de la langue et des valeurs occitanes que soutient le Conseil Général en Haute-Garonne est largement positif. Plus de 50 000 jeunes parlent encore couramment la langue de Goudouly. Ils l’ont apprise le plus souvent soit dans une des dix « calendretas » qui fonctionnent dans la région (ces écoles bilingues privées agréées par l’Etat et gérées par des associations), soit sur les bancs de l’Education nationale dès la maternelle. Chaque année, pas loin d’un millier de candidats au baccalauréat passent une épreuve en occitan dans l’académie de Toulouse. Le corps enseignant a constaté que les parents installés depuis peu dans notre Grand Sud sont ceux qui insistent le plus pour que leurs enfants apprennent au moins les rudiments de la langue régionale. Le phénomène se vérifie particulièrement dans l’agglomération toulousaine et traduit probablement une démarche d’intégration. « Plus l’Europe avance, plus on s’ouvre au monde, analyse un spécialiste, plus les gens ressentent la nécessité de renouer avec les racines originelles ou de s’en créer. La langue d’Oc est une ouverture linguistique ». Riche de 450 000 mots Certes, la pratique courante de l’occitan s’est étiolée au cours du 20 e siècle. Mais elle compterait encore 2 millions de locuteurs sur une zone de 13 à 14 millions d’habitants, le pays d’Oc, contre 10 millions en 1920. Par comparaison, le breton est encore utilisé par 200 000 à 300 000 personnes (pour 1,5 million d’habitants concernés), le basque par 40 000 personnes (pour 260 000 habitants), alors que 100% de la population le parlait en 1900. Les linguistes vous diront que l’occitan, la langue des troubadours, est un petit bijou apprécié dans le monde entier, notamment au Japon. Riche d’un lexique estimé à quelques 450 000 mots, la combinaison des préfixes, des suffixes, des mots composés en fait un moyen d’expression très imagé et précis. A côté, le français ferait presque figure de parent pauvre avec ses 200 000 mots recensés dans les encyclopédies les plus complètes (noms propres compris), 100 000 alignés dans les bons dictionnaires et 3 000 qui composent le français fondamental. La Haute-Garonne partagée en deux L’occitan, comme le français, est une langue dialectale, c’est-à-dire qu’elle présente des variantes sur son territoire. Ces variantes, appelées dialectes, sont ellesmêmes composées de « parlers » correspondant à des zones locales réduites. La Haute-Garonne est ainsi linguistiquement partagée en deux par la Garonne : le gascon prédomine rive gauche et le languedocien rive droite. Le languedocien est essentiellement chez lui dans la plaine toulousaine, en Lauragais et dans le Frontonnais. Le gascon est présent dans le Comminges sous une forme plus « archaïque » que dans le Volvestre, celui du Muretain et celui de l’Est toulousain sont assez proches du languedocien. Le Conseil Général présente Entrée libre Création & Impression/CG31/12/10/1536 Marc Ginot Le Conseil Général présente le spectacle « l’Estanquet » par la compagnie La Rampe Tio de Claude Alranq. Un spectacle « Cabaret-Théâtre » tout public en occitan, avec traduction en français. Après Bessières, Nailloux, Castillonde-Saint-Martory, Martres-Tolosane la compagnie se produira : n Vendredi 14 décembre 2012 - 20h30 Salle des fêtes, Marignac n Samedi 15 décembre 2012 - 20H30 Salle Henry Pac, Bagnères-de-Luchon « Le théâtre de l’Estanquet est une prise de parole urgente, directe, comique,… qui s’adresse à tous les publics pour partager un moment de libre rire et de franche convivialité ». Entrée libre pour toutes les représentations. 32/HAUTE-GARONNE 124
Réseau routier Grâce à eux, vous roulez en SÉCURITÉ l’hiver. Assurer des déplacements sécurisés sur l’ensemble de la Haute-Garonne est un objectif majeur du Conseil Général. Cette mission incombe aux services de la Direction de la Voirie et des Infrastructures (DVI), chargés de la viabilité quotidienne des 6 700 km de routes départementales. Une attention toute particulière est évidemment portée durant la saison hivernale. Pour limiter les effets des intempéries sur le réseau, une organisation spécifique est mise en place. Elle s’appuie d’abord sur une veille météorologique, à partir des prévisions fournies par un prestataire spécialisé. Pour être plus près de la réalité des phénomènes à l’échelle locale, elle s’appuie sur un réseau de stations météorologiques dédiées à la route que le Conseil Général a installées en différents endroits significatifs. Des patrouilles complètent ce dispositif lorsque les conditions deviennent difficiles. 70 engins de salage Cette mission s’exerce en continuité, les jours ouvrables, les week-end et jours fériés pour assurer la liberté de mouvement aux usagers. La lutte contre le verglas représente la majorité des interventions dans la plaine haut-garonnaise et dans le piémont pyrénéen. Les stations météorologiques mesurent différents paramètres (température des chaussées et de l’air, humidité, vent) permettant de détecter les conditions de givre ou du verglas. Dans ce cas, les 70 engins de salage sont déployés sur les points sensibles du réseau et agissent pour éviter la formation de points glissants. Il faut savoir que ces points se produisent en général au lever du jour et que, malgré tout le soin apporté par les agents du Conseil Général, la prudence reste de mise. 480 agents mobilisés contre la neige Lorsque les intempéries neigeuses perturbent le bon déroulement du trafic, les objectifs fixés aux agents de la DVI, qui disposent alors de 70 engins, consistent à maintenir des conditions de circulation acceptables sur le réseau principal de liaison (environ 2 600 km) et à procéder, au plus vite, au désenclavement du réseau de desserte (4 100 km). Des moyens supplémentaires sont progressivement mis en œuvre pour compléter le dispositif, en particulier avec l’apport du Parc technique du Conseil Général. Environ 480 agents de la DVI participent aux actions hivernales. 150 d’entre eux sont placés en astreinte chaque semaine. Le coût d’un hiver moyen s’élève à environ 1,8 million d’euros. Celui de 2011-2012, caractérisé par de fortes intempéries, a coûté 2,5 millions d’euros pour le déneigement et le salage. HAUTE-GARONNE 124/33



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