Liens publics Le Coderpa enquête Comment percevez-vous la vieillesse ? Selon-vous, à quel âge devient-on vieux ? Quel est le rôle des personnes âgées dans la société ? Ces questions, le Comité départemental des retraités et personnes âgées (Coderpa) les a posées aux élèves du lycée de Milhaud et de l’école d’infirmières d’Alès. « Les 150 réponses reçues vont maintenant être traitées par l’Institut méditerranéen des métiers de la longévité, qui fournira un rapport adressé au Conseil général en mai prochain », explique Roseline Vives, responsable de la commission « Reconnaissance sociale des retraités ». Un exemple de la coopération entre l’institution et le comité, composé de représentants d’associations, d’organisations de retraités et de personnes âgées, de professionnels de l’action sanitaire et sociale et de représentants des collectivités territoriales. Il réalise des enquêtes départementales et rapporte aux directions de l’autonomie et d’appui du Conseil général. DD Coderpa du Gard, 17 Rue Pépin le Bref, Nîmes - tél. 04 66 23 59 16 Edgard : conditions d’inscription 853 euros par élève et par année scolaire : c’est le montant versé par le Département pour le transport des collégiens. Dites cartes de confort, 5% des 23 000 cartes d’abonnement annuelles restent aujourd’hui inutilisées – mais payées par le Conseil général. Un manque à gagner important. C’est pourquoi 20 euros annuels seront désormais demandés aux familles pour l’inscription au transport scolaire Edgard. L’économie attendue par le Conseil général est de l’ordre d’un million d’euros. DD 8 | LeGARDMAG | avril-mai 2013 Comment réhabiliter vos logements ? Le forum logement de Saint-Ambroix a largement mobilisé les propriétaires – mais aussi les locataires. À l’origine du forum logement organisé le 18 mars dernier à Saint- Ambroix, un constat dressé par le centre médico-social de la ville et celui de Bessèges : « Depuis plus de dix ans, témoigne Sylvie Veyrunes, responsable du Service social territorial de Bessèges, les travailleurs sociaux et secrétaires du Département Handicap : aider les aidants Le 2 avril dernier, au Grau-du-Roi, le Relais Accompagnement Petite Enfance et Handicap* (Rapeh) participait aux rencontres départementales de sensibilisation aux problèmes de l’autisme. « Quand j’ai un enfant malade, comment puis-je me soucier d’autre chose ? Est-ce que je vais « Nous les aidons à passer le cap » informent et sensibilisent les locataires sur des questions liées au logement. » En partenariat avec l’association La Clède et l’ATG d’Alès, ce forum logement s’est cette fois adressé aux propriétaires bailleurs et occupants. Pour Martin Delord, Vice-président du Conseil général délégué à l’habitat, « beaucoup de personnes âgées n’ont pas forcément connaissance des aides existantes pour l’amélioration de l’habitat. » Les informer est une nécessité : de la vétusté à l’indécence (logement vieillissant, dégradé, contraire au confort de l’habitant) et à l’insalubrité (logement dangereux pour la santé), il n’y a souvent qu’un pas. Évelyne Bérard, à l’Agence régionale de santé (ARS) le confirme : « On estime à 40 000 le nombre de résidences principales potentiellement indignes dans le Gard ». A fortiori dans un territoire cévenol rural, de plus en plus confronté à l’arrivée massive d’une population précarisée, attirée par des loyers peu élevés. DD Contact : Centre médico-social de Saint-Ambroix, tél. 04 66 24 01 07 pouvoir reprendre le travail ? » … Des questions récurrentes des familles, dont témoignent les trois professionnelles du Rapeh confrontées au handicap par-delà la problématique de l’autisme. « Les enfants ont moins de six ans, la gravité de leur handicap ou de leur maladie est variable. Les réponses diffèrent forcément d’une famille à l’autre. À chaque fois, c’est une nouvelle situation », explique Bénédicte Guyetand, puéricultrice au Rapeh pour le territoire Gard rhodanien et Nîmes. Mais la méthode reste identique : l’écoute des parents confrontés au handicap de leur enfant et à ses répercussions (sur la vie quotidienne, la fratrie, les difficultés de socialisation, le besoin de répit, les problèmes de travail, de couple, de santé…). « Orientées par les écoles, les crèches, la Protection maternelle et infantile (PMI), la Maison départementale des personnes handicapées, les Centres d’action médico-sociale précoce, quatre-vingt dix familles nous ont sollicités l’an dernier… Le plus souvent, elles viennent dans les moments difficiles. Nous les aidons à passer ce cap et les soutenons dans leur chemi- |