En actes | Damien Alary Les yeux vers le ciel, les pieds sur terre Guéant n’a pas su le faire, mais Manuel « Claude Valls, lui, l’a fait. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy a fermé la base aéronavale de Garons. Celui de François Hollande a décidé de refaire décoller l’aéroport. Oui, dès 2016, les pompiers du ciel ne s’envoleront plus de Marignane mais bien de Nîmes. Une nouvelle réjouissante pour les Gardois. Capitale pour les Nîmois. Cette décision permet de préserver la capacité d’action des avions bombardiers d’eau. Ne leur offret-elle pas des infrastructures adaptées au plus près des entreprises, comme Sabena, chargées de leur maintenance ? Mais cette décision de l’État, à laquelle nous avons fortement contribué, est surtout un gage pour l’avenir de la plateforme locale. 650 emplois consolidés. Et 350 emplois créés. Davantage encore, j’espère. Car nous voyons plus loin. Avec l’ensemble des partenaires, dont le syndicat mixte gestionnaire du site aéroportuaire, nous avons la volonté de faire de Nîmes une base européenne de la sécurité civile. Maintenance des avions, nouveaux métiers liées à la gestion des risques, formation internationale de pilotes... Ne nous trompons pas. Le transfert de la base de Marignane dans le Gard a bien une portée historique Et hautement symbolique. C’est un souffle de renouveau et de confiance en l’avenir. Un vrai bol d’air pour l’économie locale. Une fois n’est pas coutume, l’hirondelle peut faire le printemps… 2 | LeGARDMAG | février 2013 |