[30] Le Gard mag' n°93 déc 12/jan 2013
[30] Le Gard mag' n°93 déc 12/jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°93 de déc 12/jan 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (210 x 290) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : à chaucun(e) sa formation.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Innovation EMA : de la suite dans les idées Séance de créativité à l’École des Mines d’Alès. Le cabinet DLM Développement présente son activité, de l’ingénierie de formation, devant trois patrons de PME attentifs : la Société coopérative maritime des pêcheurs de Méditerranée, à Sète, Verfeuille qui élabore et commercialise des produits à base de châtaignes, en Lozère, et S’care Assistance, spécialiste de l’aide à la prise en charge de l’escarre, à Nîmes. Le concept peut surprendre : que peuvent s’apporter des chefs d’entreprise qui évoluent dans des domaines radicalement différents ? « Beaucoup si l’on en juge par le succès du dispositif, indique Jean-Christophe Lallement qui pilote Cap’IDé (Cap pour l’innovation et le développement des PME-PMI). Quel que soit le secteur d’activité, les problématiques sont semblables : comment améliorer son organisation, développer un nouveau produit ou de nouveaux procédés ? Ici, les chefs d’entreprise trouvent une ouverture d’esprit, un changement de perspective, un regard décalé qui leur manquent quand ils sont pris par le quotidien de leur gestion. » Ainsi, « la séance peut révéler une option de diversification qu’ils n’avaient même pas imaginée. » Et quand les entreprises sont du même secteur, l’intérêt est de favoriser la collaboration, « en faire des partenaires plutôt que des concurrents. » Pour tous, l’idée est de « susciter des réseaux, de l’amitié ». Chacun présente son projet et bénéficie des conseils des autres. L’École des Mines d’Alès apporte un accompagnement qui s’appuie sur ses laboratoires et plateformes. Elle offre aussi des consultations et soutiens extérieurs qu’elle rémunère, le soutien de ses élèves dans le cadre des missions de terrain, ainsi qu’une trentaine de jours de formation (en stratégie, webmarketing, référencement, productique, brevet, management, diagnostic financier…). Les bénéficiaires apprécient une « formation non théorique, ancrée dans la réalité de l’entreprise ». Cap’IDé est une action collective financée par l’Europe, l’État et la Région, qui associe douze entreprises régionales invitées à se retrouver régulièrement par trois groupes de quatre. Le Département, soucieux d’encourager l’innovation, suit l’expérience avec intérêt et engage les entreprises gardoises à s’inscrire dans ce dispositif. PF Cap’IDé à l’École des Mines d’Alès, tél. 04 66 78 51 71 « Dans les séances de créativité, ne pas être un spécialiste du sujet traité n’est pas gênant, au contraire : c’est un atout pour apporter un regard extérieur », observe Jean-Christophe Lallement (à droite de l’intervenant sur la photo). 22 | LeGARDMAG | décembre - janvier 2013
« Dans une PME, les questions humaines sont majeures, comme dans une famille. J’ai bénéficié d’apports en management, en conduite du changement et en gestion », indique Marion Mazauric, éditrice à Vauvert. Marion Mazauric : Cap’Idé, contre le blues du chef d’entreprise Bénéficiaire de Cap’IDé, l’éditrice Marion Mazauric, fondatrice de la maison Au Diable Vauvert, évoque l’expérience avec enthousiasme. l’aventure est toujours en cours, car l’accompagnement se prolonge jusqu’à l’émergence « D’abord, du projet ; ensuite, le gain est important pour l’ensemble de l’équipe, pas seulement pour le gérant. Nous avons bénéficié d’une journée « Océan bleu » – vous savez, cette méthode qui a permis de faire émerger l’idée d’une console pour les membres de la famille qui ne jouaient pas (la wii), ou une tente montable en deux minutes pour ceux qui ne campaient pas. On apprend à développer des concepts inattendus pour élargir son public. « Penser plus large, plus grand » Dans le milieu du livre, on reste toujours dans un cercle fermé. Et le choix de m’installer en région, à Vauvert, était un pari risqué, quand on sait que la vie littéraire se joue à Paris. C’est dur, comme une sorte d’apostolat. On n’imagine pas la solitude du chef de PME – car, si nous réalisons un chiffre d’affaires d’un million d’euros, nous restons, avec nos cinq salariés, une PME à l’échelle du monde de l’entreprise – et, tout à coup, nous trouvons en face de nous un groupe formidable de spécialistes attentifs et compétents. Avec Jean-Christophe Lallement, mon coach, je me sens comprise, aimée, entendue, confortée dans mes choix. Il connaît mon catalogue, il l’a lu. Dans un contexte de crise, où nous n’avons jamais bénéficié d’autorisation de découvert, ou de prêt bancaire pendant nos onze premières années, Cap’IDé a été la seule structure à répondre à nos besoins, même si la réponse n’était pas financière. Le secteur de l’édition est mis à rude épreuve, notamment avec le livre numérique, mais Cap’IDé a mis fin à ma période de doute sur l’opportunité de rester dans le Gard, où je suis heureuse de pouvoir continuer à vivre les aventures émouvantes du Prix Hemingway, du Cabri d’Or et du festival de courts-métrages Itinérances. PF décembre - janvier 2013 | LeGARDMAG | 23



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