Liens publics Une victime (fictive) sous les gravats : Audrey teste les capacités d’Apach, juste après Antony et son chien Gébé. SDIS : une équipe qui a du chien À l’heure où le Conseil général approuve le SDACR 1, zoom sur une unité spécialisée du SDIS 2, peu connue mais aux performances spectaculaires : le groupe cynotechnique. 677 sapeurs pompiers professionnels dans le Gard et 2 614 volontaires Impressionné et ému : on l’est forcément en assistant au sauvetage, par un chien, d’une victime ensevelie sous les décombres. Même si l’opération se répète dix fois, même si ce n’est qu’un entraînement. Car le groupe cynotechnique du SDIS 2 du Gard – composé de douze sapeurs pompiers dont huit maîtres-chiens venus de différentes casernes (Barjac, Alès, Sommières…) – se retrouve une fois par semaine pour tester, sur tous types de terrains, le flair de ses chiens. Ce vendredi de novembre, la pluie tombe à Garons. Pas de quoi perturber les bergers allemands, belges malinois et hollandais, en formation ou brevetés, impatients de se livrer à leur activité préférée. Vifs et intrépides, ces chiens sont capables de repérer en quelques minutes des personnes enfouies sous les gravats, suivis par leurs maîtres qui lèvent un bras quand l’animal fait, dans leur jargon, « un marquage » et aboie – indiquant la présence d’une victime. « Le maître-chien et son animal sont un binôme indissociable, souligne le capitaine Sébastien Rouquette, chef du centre de secours de La Grand’Combe. La particularité de notre unité, c’est que les chiens nous appartiennent et sont gardés au sein de la famille. Ce n’est pas comme un plongeur qui range ses bouteilles d’oxygène le soir… » On l’a compris, c’est la passion qui guide ces hommes… et cette femme, Audrey, maîtrechien depuis vingt ans, qui confirme avec humour être « une mordue du chien ». Le pouvoir olfactif de l’animal est tellement développé qu’aucune technologie n’est capable à ce jour de le remplacer. Très utile pour les recherches de personnes égarées en milieu naturel, d’autant que les activités de pleine nature (VTT, cueillette des champignons etc.) occasionnent de fréquentes disparitions. Dans ce domaine, le capitaine souhaite voir aboutir une Améliorer la couverture des risques 18 | LeGARDMAG | décembre - janvier 2013 |