[30] Le Gard mag' n°93 déc 12/jan 2013
[30] Le Gard mag' n°93 déc 12/jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°93 de déc 12/jan 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (210 x 290) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : à chaucun(e) sa formation.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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En actes | Damien Alary IL A DIT Violences faites aux femmes : ça suffit ! Le Gard a récemment été éprouvé par l’enlèvement d’une jeune fille, à Barjac. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, notre Département a soutenu une rencontre organisée par le CIDFF, visant à mobiliser tous les professionnels. En 2012, le Conseil général a investi 155 000 € dans la lutte contre les violences faites aux femmes. (Voir article page ci-contre) Vitembal : 330 emplois sauvés La sortie de crise du groupe Vitembal, acteur majeur du conditionnement des fruits et légumes, permet aujourd’hui de sauver les emplois sur les sites de Tarascon et Remoulins. Je me félicite de l’accord trouvé avec le créditbailleur, un accord rendu possible par l’intervention d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. À Valdegour, Damien Alary et Bernard Auzon-Cape, conseiller général et délégué à la politique de la Ville, à la rencontre des familles, des partenaires et des travailleurs sociaux. Cultivons l’esprit de famille Damien Alary rappelle que le Département épaule les familles, où se vit déjà la solidarité. temps s’y prêtent : avec les fêtes de fin d’année, mais aussi la crise économique qui resserre les « Les liens, la famille redevient cette cellule protectrice où se tissent les solidarités élémentaires envers les plus fragiles, les plus âgés, les plus démunis. La famille ? Toutes les familles, car cet espace privé a évolué. Il s’est adapté aux mouvements de société. J’aimerais que, sous toutes ses formes – traditionnelle, monoparentale, recomposée, homoparentale – la famille soit respectée. Face à un individualisme outrancier, l’attention à l’autre et la fraternité sont, plus que jamais, des valeurs à préserver. Le Conseil général a un rôle à jouer : quand il faut introduire plus d’équité et de solidarité, le Département est à vos côtés. Il l’est quand il s’engage pour la réussite éducative des collégiens, l’accès au logement pour tous, l’hébergement des personnes âgées ou l’accueil des toutpetits. Quand il lutte contre la précarité énergétique. Quand il soutient l’accès aux soins de proximité. Mais, parce que la solidarité reste une responsabilité citoyenne autant qu’institutionnelle, parce que le monde bouge et que les réponses classiques ne fonctionnent plus aussi bien, j’ai souhaité associer les habitants eux-mêmes. La concertation menée à Nîmes autour des collèges Condorcet et Diderot, les ateliers citoyens du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées, les actions collectives des centres médicosociaux : toutes ces rencontres ont révélé de nouveaux besoins mais aussi une envie de participer, de se mobiliser pour des solutions concertées. C’est ensemble que nous surmonterons les difficultés. Je vous souhaite, à vous et ceux qui vous sont chers, d’excellentes fêtes… en famille. 2 | LeGARDMAG | décembre-janvier 2013
En actes | Damien Alary Soins de proximité : une première à Sauve Le bouche à oreille a bien fonctionné. Quelques jours avant l’inauguration de la Maison de santé pluri-professionnelle (MSP) du Haut Vidourle, le 24 novembre dernier à Sauve, les patients se pressaient déjà dans l’établissement. Premier projet concrétisé dans le Gard (trois autres MSP suivront à Bessèges, Saint-Jean du Gard et le Vigan), la maison de santé attire aussi les praticiens : dix-huit professionnels, dont trois généralistes, deux chirurgiensdentistes, trois kinésithérapeutes, une dizaine d’infirmières… Financée par les professionnels de santé et soutenue par le Département, la Région et l’État, la MSP de Sauve garantit une permanence de soins en milieu rural. « Une manière de lutter contre la désertification médicale, mais aussi d’attirer de jeunes praticiens soucieux de concilier une pratique exigeante et une qualité de vie préservée », explique Jean-Paul Kerjean, kiné et coordinateur de l’établissement. Des possibilités d’hébergement aux équipements proposés, le concept fonctionne. Florence Lopez était auparavant infirmière dans le centre-ville de Sauve, Nathalie Barthélémy, gestionnaire d’une pharmacie. Toutes deux ont déménagé. Un pas vidéo sur www.gard.fr dans votre webzine Damien Alary, le préfet Hugues Bousiges, le conseiller général de Sauve et vice-président du Conseil général Olivier Gaillard et le maire de Sauve Bernard Marion, lors de l’inauguration de la MSP de Sauve, le 24 novembre dernier.franchi sans hésitation. La fonctionnalité des locaux, les conditions d’exercice les ont décidées. Benoît Quentin, lui, est kinésithérapeute, installé dans le village depuis quatre ans. Deux pièces composaient son ancien cabinet ; il évolue désormais au cœur d’un espace de 700 m², et dispose, pour la rééducation de ses patients, d’une salle de gymnastique. Unité de soins « non programmés », défibrillateur, appareillage de cryothérapie (prochainement) équipent également la MSP. Dans un proche avenir, elle accueillera psychologues, sages femmes et psychomotriciens… Pour une offre de soins renforcée. DD Demain, la fin des violences ? La journaliste Caroline Sinz, grand reporter à France 2 et victime d’un viol collectif alors qu’elle couvrait les événements du printemps arabe, témoigne : « Sur beaucoup de conflits, je m’étais préparée à l’enlèvement, à la mort, aux blessures graves… mais pas à ça. Jetée par les forces de l’ordre sur la place Tahrir avec mon cameraman, seule femme au milieu de milliers d’hommes, je n’étais plus rien… » Elle qui avait couvert la guerre en Irak, la mort de Kadhafi et la chute de Moubarak ne quitte plus la France, mais s’intéresse aux femmes violées de son pays. Elle a répondu à l’invitation du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) du Gard qui organisait le 22 novembre dernier, en partenariat avec le Département, un colloque sur le thème : « Violences sexuelles faites aux femmes : la honte doit changer de camp ! » – un choix dicté par l’actualité, comme le procès d’un viol collectif aux Assises de Créteil, ou l’annonce de ces chiffres nationaux qui évoquent 75 000 viols par an, soit une femme victime d’agression sexuelle toutes les huit minutes. De nombreux professionnels y ont participé : police, gendarmerie, psychiatre, juge, avocate, experts… Bernard Auzon-Cape, conseiller général délégué à la politique de la ville, a évoqué « le devoir de prévention que nous devons tous partager en présence de comportements inadmissibles ». Jean-Michel Suau, vice-président du Conseil général délégué à l’action sociale, la protection de l’enfance et la famille, rappelle que « le Département s’est engagé en apportant un soutien financier au CIDFF (115 000 € en 2012) et une participation au financement de deux postes d’intervenants sociaux auprès de la gendarmerie et de la police, ainsi qu’un troisième poste, dès décembre, à l’occasion de la mise en place de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Saint-Gilles/Vauvert (40 000 €). » PF Contact : CIDFF Gard, 20 rue de Verdun à Nîmes, tél. 04 66 38 10 70. décembre-janvier 2013 | LeGARDMAG | 3



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