Innovation Dossier 2500 assistantes maternelles agréées en exercice dans le département Mon conseil « Savoir remettre en question son choix initial. » www.gard.fr Enfance : devenir assistante maternelle Un changement de vie… À 35 ans, Axelle Poullet vient de transformer son laboratoire de prothésiste dentaire en lieu d’accueil pour les enfants. « Assistante maternelle, j’y avais songé il y a dix ans. À l’époque, j’avais même passé mon CAP Petite Enfance. Sans me douter que le diplôme me servirait un jour. » Allergie aux résines composites, besoin de stabilité financière, envie de changement ont convaincu la jeune femme de franchir le pas. Ce n’est pas Elliot, l’un des quatre petits gardés par Axelle, qui s’en plaindra. Le bambin (treize mois) a tout de suite investi le local fraîchement repeint. Dessins aux murs, jouets au sol, « il a déjà pris ses marques. Avec le manque de place en crèche, les horaires de travail des parents, souvent décalés, il bénéficie aujourd’hui d’une garde personnalisée. » Salariée par les parents, Axelle organise à son gré la journée des enfants. Un problème ? Elle peut s’adresser au médecin et à la puéricultrice du CMS Nîmes-Centre – un accompagnement délivré par le Conseil général aux assistantes maternelles agréées. Pour exercer ce métier, pas de diplôme exigé mais une lettre de motivation à adresser au service accueil petite enfance du Département – puis le dépôt d’un dossier de demande d’agrément, suivi, en cas d’acceptation, d’une formation obligatoire dispensée par la collectivité. Contact : Conseil général du Gard, Service accueil petite enfance, 10 rue Villeperdrix, 30913 Nîmes Cedex. Assistante maternelle, Axelle Poullet a reçu du Président du Conseil général un agrément pour la garde de quatre enfants – le maximum autorisé. Bâtiment : une filière durable 12 | LeGARDMAG | novembre 2012 Originaire de Mâcon, Philippe Rodet a choisi le Gard et l’École des Mines d’Alès. Ne pas attendre. Entrer au plus tôt dans le monde du travail. Son DUT « génie thermique et énergie » en poche, Philippe Rodet quitte Lyon et rejoint l’École des Mines d’Alès pour y suivre une formation par apprentissage « conception et management de la construction ». Rentré technicien à l’EMA, il en sortira ingénieur dans deux ans. Sa spécialité : la construction de bâtiments durables, éco-énergétiques. Son quotidien d’étudiant alterne cours d’acoustique, économie de la construction et périodes de stage, quatre à cinq semaines, dans un bureau d’études thermiques nîmois. « J’ai été progressivement intégré à l’entreprise où j’assiste aujourd’hui deux chargés d’affaires. Au terme de ma scolarité, j’y serai embauché. D’une semaine à l’autre, je découvre ainsi toutes les facettes de mon futur métier ». Pour Alain Dorison, directeur de l’École des Mines d’Alès : « Il s’agit d’une formule de pré‐recrutement idéale. L’apprenti entre dans une grande école d’ingénieurs, où il intègre une promotion d’une trentaine d’étudiants, qui permet un suivi individuel de qualité. » Récemment créée, la formation « conception et management de la construction » répond à un besoin des entreprises. « Une adéquation entre l’offre et la demande qui est au cœur de l’enseignement de l’École des Mines. » Mon conseil « Oser l’apprentissage... Il facilite l’accès à un 1 er emploi au sein d’une entreprise. » |