En raison de la proximité des élections cantonales, les trois groupes (socialiste et apparentés, communiste et intergroupe républicain et libéral) de l’assemblée départementale ont choisi de suspendre leur tribune politique. Retour de cette rubrique dans notre prochaine édition. 14 GARD mag’n°78 - mars/avril 2011 « Au départ, nous étions la plus petite structure labellisée Scène nationale. Désormais, nous figurons dans le premier tiers... » (Denis Lafaurie) Alès En deux décennies, la Scène nationale du Cratère a vu sa fréquentation multipliée par cinq. Et l’aventure n’est pas terminée. Le Cratère : vingt ans qu’il est en éruption Le Cratère d’Alès occupe une place de choix sur l’échiquier culturel du département : avec une capacité de 900 places, un plateau technique de tout premier plan et une scène aussi vaste que celle du Corum de Montpellier, il est aujourd’hui l’un des hauts lieux pluridisciplinaires de la création artistique. Cet équipement structurant a fait ses preuves, et ses partenaires lui restent fidèles : Conseil général, Région, Agglo - mération du Grand Alès et Etat garantissent au Cratère un budget annuel de fonctionnement de l’ordre de 3 millions d’euros. « L’aventure n’est jamais terminée, notre seule force vient du public et de la confiance sans cesse réaffirmée dont nous témoignent les pouvoirs publics », commente Denis Lafaurie, toujours prêt à aller chercher, au bout du monde culturel, le spectacle qui fera la différence. Lui qui travaillait à la création de parfums, son premier job, est, depuis septembre 1990, à la tête d’une PME de 25 permanents (150 salariés avec les intermittents du spectacle), débordant d’ambition pour un Cratère toujours en fusion lorsqu’il s’agit de promouvoir son rôle de service public. Et offrir à tous les mêmes chances d’épanouissement, quel que soit le territoire où ils ont choisi de vivre et travailler. Le père Tralalère, de Sylvain Creuzevault, par la Compagnie D’ores et déjà, du 15 au 18 mars. |