Du champ pour le haut débit Vie quotidienne Du bio en ligne Gain de temps, qualité irréprochable : « Vous nous avez changé la vie », commentent les clients internet de L’Etal Bio qui livre à domicile, dans un périmètre de 50 km autour de Nîmes, des paniers de produits frais commandés en ligne, remplis de vitamines et garantis sans pesticides. « J’ai créé le site en 2006, rappelle Christophe Clément (notre photo), qui vend aussi ses fruits et légumes aux halles de Nîmes. Très vite, j’ai eu à livrer 300 à 400 paniers par semaine. J’ai moimême été surpris par ce succès. J’ai pu Télémédecine Le bon pronostic créer deux emplois et demi. » Pour ce fils d’agriculteur traditionnel, le bio est avant tout un engagement : « Nous commercialisons la production de petits agriculteurs locaux, ce qui permet de minimiser les coûts de transport et l’impact carbone sur l’environnement. Seuls nos agrumes viennent d’une ferme écologique en Espagne. Nous proposons aussi aux internautes du fromage, du pain et de la viande bio », une incitation à mettre tous ses œufs dans le même panier... ■ www.etal-bio.com Le réseau Maternet s’est créé autour du diagnostic prénatal. « Les patientes sont présentées en réunion pluridisciplinaire, explique le Pr Marès (notre photo), chef du service de gynéco-obstétrique du CHU de Nîmes. On échange sur leurs cas par webcam. On y est habitué : c’est comme si on était ensemble. » Cette communication crée du lien entre les équipes et évite déplacements et stress aux patientes, qui n’ont pas à subir de rupture dans leur prise en charge. « Nous nous sommes dotés de règles de bonnes pratiques », précise le Pr Marès qui plaide pour que ce « temps médical non comptabilisé soit reconnu » et que des aides matérielles puissent être allouées. La télémédecine est non seulement un atout pour les patients isolés mais aussi un encouragement, pour les médecins, à venir s’installer dans les fameux « déserts médicaux », puisqu’ils savent pouvoir bénéficier désormais de l’appui d’un réseau de confrères. C’est dans cet esprit que le Conseil général soutient aussi les maisons de santé pluriprofessionnelles, qui renforcent l’attractivité de l’exercice de la médecine en zone déficitaire, tout en innovant pour une meilleure efficience au service du patient. Elles permettent en outre la prise en compte de spécificités locales dans les besoins des populations et sont un levier de l’aménagement du territoire. ■ 10 Dossier réalisé par P.F. GARD mag’n°78 - mars/avril 2011 |