[30] Le Gard mag' n°78 mar/avr 2011
[30] Le Gard mag' n°78 mar/avr 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°78 de mar/avr 2011

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : du champ pour le haut débit.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Elections Les Français voteront les 20 et 27 mars prochain pour élire les conseillers généraux qui gèrent les Départements. Qui est concerné ? A quoi sert un Conseil général ? Comment élit-on son conseiller ? Tour d’horizon des enjeux. Dernières cantonales avant la réforme Pourquoi vote-t-on ? Pour élire un(e) conseiller(e) général(e) : la durée du mandat d’un conseiller général est de six ans. Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les dernières élections cantonales ayant eu lieu en 2008, 23 cantons sur 46 sont renouvelables dans le Gard en 2011. Par devoir civique : voter est un acte de citoyenneté qui permet d’exprimer sa volonté et d’élire ses représentants. Ce droit a été conquis de haute lutte depuis 1791 : d’abord censitaire et indirect, il est devenu « universel » en 1848 et accordé aux femmes en 1944. A quoi sert un conseiller général ? Il siège au Conseil général, assemblée délibérante qui engage des actions concernant directement la vie quotidienne. Il assure un rôle de proximité à l’écoute du citoyen. Il est une interface entre les visions cantonale et départementale.• l’action sanitaire et sociale C’est le Conseil général qui gère l’aide sociale à l’enfance, l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’aide sociale à l’hébergement pour les personnes âgées et handicapées, ainsi que la Prestation de compensation du handicap (PCH). 2 GARD mag’n°78 - mars/avril 2011 Qui va voter ? Pour voter aux élections cantonales, il faut être âgé de plus de 18 ans, être de nationalité française, jouir de ses droits civils et politiques et inscrit sur les listes électorales. Sont appelés au vote les électeurs des 23 cantons renouvelables en 2011 : Aigues-Mortes, Alès Nord-Est, Alès Ouest, Alzon, Barjac, Bessèges, Lédignan, Le Vigan, Nîmes III, Nîmes IV, Nîmes V, Pont Saint-Esprit, Roquemaure, Sommières, Saint-André de Valborgne, Saint-Chaptes, Saint-Jean du Gard, Saint Mamert du Gard, Sumène, Trèves, Uzès, Vauvert, Vézenobres. Pour en savoir plus : C’est aussi lui qui attribue le Revenu de solidarité active (RSA) et qui gère le Fonds de solidarité pour le logement (FSL).• l’aménagement de l’espace et l’équipement C’est le Conseil général qui a en charge la voirie départementale comprenant une partie des routes nationales qui lui ont été transférées. Il gère aussi les transports routiers inter - urbains de voyageurs et les transports scolaires non urbains. Il participe au schéma régional d’aménagement et de développement du territoire. Il gère une partie des cours d’eau navigables, les ports de pêche, les espaces naturels sensibles et les voies vertes... L’impact de la réforme territoriale En 2014, les conseillers territoriaux remplaceront les conseillers généraux et les conseillers régionaux, selon la réforme votée le 16 décembre dernier. Les élections de 2011 s’annoncent donc comme les dernières cantonales. Alors que les conseillers généraux sont normalement élus pour six ans, les élus de 2011 ne le resteront par conséquent que 3 ans. Par ailleurs, si le mode de scrutin reste le scrutin majoritaire uninominal à deux tours, la loi impose désormais aux candidats d’avoir obtenu au 1er tour un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits (au lieu de 10%) pour se présenter au 2nd. Enfin, chaque candidat devra présenter un suppléant du sexe opposé, pour favoriser la parité.• l’éducation, la culture, le patrimoine Le Conseil général construit les collèges et assure leur fonctionnement matériel, gère les archives départementales, les musées départementaux et la bibliothèque centrale de prêt (Direction du Livre et de la Lecture dans le Gard), élabore le schéma départemental de développement des enseignements artistiques et soutient les associations culturelles et sportives.• l’économie Le Conseil général investit pour soutenir l’emploi et le développement local : zones d’activité, haut débit, soutien aux filières agricoles etc. Page réalisée par P.F.
Sur le vif C’est la grogne sur les quais du port de pêche du Grau-du-Roi, où les patrons des 27 chalutiers prenant quotidiennement la mer s’inquiètent d’un avenir « en queue de poisson ». Le président du Conseil général demande la tenue d’une table ronde sur l’avenir de ce secteur régulièrement menacé. Pêcheurs : le creux de la vague « Si les pouvoirs publics ne prennent pas des dispositions rapides, on ne s’en remettra pas », note tout de go Paul Gros, porte-parole des patrons-pêcheurs et président de la Socamap. Avec ses trente-et-un salariés, cette coopérative est l’une des rares en France à être la propriété des marins-pêcheurs, ce qui lui permet d’anticiper et de s’adapter en un temps record au vent mauvais de la crise... Mais jusqu’à quand ? Poser la question, c’est en quelque sorte y répondre pour ce professionnel de 45 ans, dont trente à se faire des cheveux blancs sur le pont d’un chalutier. Il préfère les chiffres aux longs discours : « Dans les années 1970, on recensait pour la façade méditerranéenne française quelque 240 chalutiers. Il n’y en a plus qu’une centaine en comptant la Corse. Et pensez qu’en janvier 2011, nos marins sont tout juste arrivés à un millier d’euros de salaire pour des journées débutées à 3 heures du mat’et achevées vers 18h... » Autant dire un nouvel avis de tempête sur une profession au creux de la vague depuis que la sardine se fait plus rare, que la consommation de poisson frais diminue... et qu’on « brûle » de 700 à 900 euros de gas-oil pour une seule journée en mer. Organiser la concertation Ainsi, outre les fluctuations du prix du carburant (en janvier, les frais de gas-oil impactaient le chiffre d’affaires pour près de 50% alors que le seuil de viabilité est de l’ordre de 30%), les marinspêcheurs du Grau dénoncent « une réglementation européenne totalement inadaptée à la pêche en Méditerranée... Première remontée de filet en haute mer... Trois marins sur le pont du chalutier de la famille Gros, embarqués pour une journée de quinze heures qui ne sera pas encore terminée quand ils rentreront au port, avec la vente à la criée. sauf à vouloir envoyer, plus vite et plus nombreux encore, les bateaux à la casse et les équipages à Pôle emploi ». Ils revendiquent principalement une révision, à la baisse, du maillage des filets et de la taille marchande des poissons, ainsi qu’une réduction sensible de la puissance des chalutiers, préalables à la reconquête d’une pêche rentable. « C’est à ce prix que les propriétaires de chalutiers de Méditerranée en général, du Grau-du-Roi en particulier, éviteront de compter, chaque jour davantage, parmi les hommes à la mer ! » Alerté sur cette situation inquiétante, Damien Alary a écrit à Bruno Le Maire, ministre de la pêche, afin que soit organisée, dans les meilleurs délais, une table ronde sur l’avenir de ce secteur d’activité, prépondérant pour le Gard : « Il est urgent et indispensable d’organiser une concertation pour fournir une réponse à ces revendications. » ■ n°78 - mars/avril 2011 GARD mag’3L.G.



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