Tribunes Groupe Socialiste et apparentés Santé, bonheur et solidarité ! Bâtir, inventer, innover, prévoir le meilleur des futurs pour nos enfants, tels sont les objectifs de notre majorité départementale pour 2011. Malgré un taux de chômage certes plus élevé que la moyenne nationale, 35 000 emplois ont été créés cette année dans notre département, ce qui démontre la course perpétuelle que tous les acteurs du territoire mènent pour dynamiser l’économie. En tant qu’aménageur du territoire, notre collectivité a des cartes à jouer : • grâce au développement du haut débit dans les zones blanches et aux infrastructures routières,• grâce à une politique culturelle basée à la fois sur l’histoire et l’environnement, qui génère un chiffre d’affaires de près d’un milliard d’euros chaque année,• grâce à Edgard, notre nouveau réseau de transport en commun qui permet de se déplacer sans coût excessif avec de meilleures dessertes et de bénéficier d’encore plus d’autonomie. Aménager le territoire pour assumer notre politique de solidarité, c’est aussi anticiper les problèmes de la désertification médicale. Nous souhaitons poursuivre notre partenariat avec la Région et les Communautés de communes pour la création de maisons de santé pluridisciplinaires. Mais nous pensons aussi à la télémédecine. Cette capacité d’adaptation aux différents territoires, aux différents métiers est intrinsèque à notre collectivité. Nos agents, notamment dans le secteur social, sont parfois les derniers, sur certains territoires, à incarner un service public. Enfin, nous avons à cœur de maintenir une politique éducative culturelle et sportive de qualité. Car c’est là que tout commence. Il faut savoir prendre le temps de discuter, de jouer, de partager des expériences avec les autres pour nourrir l’envie d’un « vivre ensemble ». La solidarité n’est pas une posture. C’est notre meilleure option de développement. Car être solidaire, c’est avant tout être solide, ce n’est pas pour rien que ces deux mots partagent la même étymologie. Si nous n’avons qu’un souhait à formuler pour cette année 2011, c’est que le désir de solidarité de chacun soit entendu, car c’est celui qui doit triompher sur le profit individuel et qui sera le seul garant de la rentabilité de nos politiques. Meilleurs vœux à tous les Gardois. Damien ALARY (Saint-Hippolyte-du-Fort), Lucien AFFORTIT (Saint-Jean-du-Gard), Bernard AUZON-CAPE (Nîmes VI), Denis BOUAD (Uzès), Roland CANAYER (Le Vigan), Bernard CASAURANG (Nîmes IV), Martin DELORD (Trèves), Jean DENAT (Vauvert), William DUMAS (Saint-Mamert), Olivier GAILLARD (Sauve), Gérard GAROSSINO (Vézénobres), Lionel JEAN (Quissac), Françoise LAURENT-PERRIGOT (Lédignan), Juan MARTINEZ (Beaucaire), Francis MAURIN (Saint- André-de-Valborgne), Rémy MENVIEL (Lasalle), Alexandre PISSAS (Bagnols-sur-Cèze), Laurent PONS (Alzon), Bernard PORTALES (Bessèges), Patrice PRAT (Roquemaure), William TOULOUSE (Sumène), Christian VALETTE (Sommières) et Yvan VERDIER (Lussan). Groupe-Socialiste@cg30.fr 14 GARD mag’n°77 - février 2011 Groupe Communiste L’Assemblée départementale est composée de trois groupes politiques (Groupe Socialiste et apparentés, Groupe Communiste et Intergroupe Républicain et Libéral) et deux élus non inscrits, Geneviève BLANC et Christophe CAVARD (Gauche alternative). La droite asphyxie l’éducation Lors du débat et du vote du budget, au mois de décembre dernier, les élus de l’opposition ont, à plusieurs reprises, sollicité la majorité pour des dossiers concernant les collèges et l’éducation ; réclamant plus d’investissement ici, des subventions là, des dotations en hausse ailleurs... Pour un secteur très important, affirmaient-ils. Qu’iront-ils dire à leurs amis parlementaires qui votent le budget de l’Etat ? Près de 60 000 élèves supplémentaires pour 16 000 suppressions de postes d’enseignants en 2011, 66 000 postes supprimés depuis 2007, le retour des classes surchargées notamment au collège, l’absence de remplacements des enseignants absents, une semaine de 4 jours imposée au mépris de l’intérêt des enfants, une disparition programmée de l’école maternelle et des conséquences dramatiques, avérées et mesurées sur le niveau des élèves, la qualité des enseignements et l’égalité des chances, voilà le bilan des années Sarkozy en matière d’éducation. C’est un drame pour notre jeunesse, notre pays et notre avenir. Mais il est vrai que si le grand Victor Hugo nous a appris que « quand on ouvre une école, on ferme une prison », ce n’est visiblement pas le choix de la droite au pouvoir qui préfère, à l’évidence, le populisme de la « répression » au courage de l’éducation. Parce que « l’éducation, une priorité » n’est pas un slogan mais une conviction, le Conseil général du Gard aura, en 10 ans, construit 9 nouveaux collèges, reconstruit 19 autres et agrandi 21 ! Cette année encore, à travers le département, plusieurs chantiers sont ouverts, programmés, étudiés pour poursuivre dans cette voie. Nous savons maintenant que le budget de l’Etat voté pour 2011 entraînera la suppression de 200 postes d’enseignants dans notre région, plusieurs dizaines dans le Gard, où l’on sait pourtant que dans les 10 prochaines années, le nombre d’élèves continuera à augmenter avec la croissance démographique. Dès la prochaine rentrée, ce sont ainsi 1000 élèves de plus qui fréquenteront les établissements de notre département. La droite gardoise, ses parlementaires et ceux qui les soutiennent devront rendre compte de leurs choix, de leur budget et de leur politique d’asphyxie de l’éducation. Patrick BONTON (Rhôny-Vidourle), Edouard CHAU- LET (Barjac), Alain CLARY (Nîmes III), Guy LAGANIER (Génolhac), Patrick MALAVIEILLE (La Grand’Combe), Jean-Claude PARIS (Saint-Ambroix), Jean-Michel SUAU (Alès Ouest), Jacky VALY (Alès Nord-Est). groupecommuniste@cg30.fr Intergroupe Républicain et Libéral L’absence d’horizon du budget départemental 2011 A l’occasion du vote du B.P. 2011, l’intervention du groupe I.R.L. s’est articulée autour du triste constat de l’absence d’horizon dégagée par la politique du département inefficace depuis dix ans. Stigmatiser l’Etat sur les compensations tout en oubliant le laxisme de sa propre gestion, telle est la technique principale de cette majorité départementale. Si certains regrettent que les Départements jouent les assistantes sociales de la mondialisation, nous aimons à préciser que nous devons tous apprendre à vivre dans un monde où la ressource n’est pas infinie et où l’utilisation de l’argent public doit être sans cesse repensée. Il est vrai que le classement du Gard en quatrième position nationale pour les bénéficiaires des minima sociaux nous laisse perplexes... Depuis l’entame de la réforme des collectivités territoriales, on entend l’exécutif du Conseil général du Gard sans cesse « rabâcher » que les recettes fiscales des collectivités vont subir des pertes désastreuses de recettes imposées par l’Etat. Nous constatons que la fiscalité du budget 2011 avoisine les 300 M € ! Pour rappel, celle de 2009 était de 267 M € et celle de 2010 de 284 M €. Nous n’avons certainement pas la même façon d’observer les dépressions. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas approuvé le budget 2011, mais c’est également pour : • des crédits « campagnes de communication » largement en hausse, fait indécent en période de crise ! • des frais de fonctionnement toujours en nette progression comme les dépenses de personnel ou les marchés de carburant,• la nouvelle doctrine des garanties d’emprunt pour la réalisation de logements sociaux,• le projet interminable d’aménagement du Bois de Minteau,• les crédits en hausse consacrés à l’opération « Militant du Goût » avec toujours l’absence remarquée du Conseil général du Gard aux Journées Méditerranéennes des Saveurs...• une subvention bien trop insuffisante destinée au Comité Départemental de Tourisme, secteur pourtant considéré comme la première richesse économique du Département ! Cette gestion, dénuée de toute perspective, conduit à gérer au coup par coup, sans aucune maîtrise des coûts et sans la moindre remise en cause. En dix ans de présidence socialo-communiste, toutes les chances et tous les atouts qu’offrait notre territoire ont été occultés. Il est temps de se réveiller ! Marie-Chantal BARBUSSE (Nîmes I), Gilbert BAUMET (Pont- Saint-Esprit), Gérard BLANC (Aramon), Olivier LAPIERRE (Saint-Gilles), William PORTAL (Marguerittes), Thierry PRO- CIDA (Nîmes II), Franck PROUST (Nîmes V), Léopold ROSSO (Aigues-Mortes), Gérard ROUX (Alès Sud-Est), Jacques SAUZET (Remoulins), Patrick VACARIS (Villeneuve-lez- Avignon), Thomas VIDAL (Valleraugue), Jean YANNICOPOU- LOS (La Vistrenque). yannicopoulosj@cg30.fr |