[30] Le Gard mag' n°75 novembre 2010
[30] Le Gard mag' n°75 novembre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°75 de novembre 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 271) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : liens publics, vies privées.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Liens publics, vies privées 6 un échange agréable avec un bébé réceptif, « Pour soyez complètement disponible, coupez le téléphone, créez une lumière douce, chantez des comptines de votre enfance... » : dix-sept mamans sont venues cet après-midi, au LAPE* Gribouille, apprendre à masser leur enfant. « Ce moment d’intimité permet de travailler le lien entre la mère et son bébé », indique Dominique D., infirmière de PMI. Elle profite de la séance pour glisser des messages de prévention : « Parlez à votre enfant... Ne lui donnez pas de soda au petit déjeuner... » Tous les sujets peuvent être abordés, dans ce lieu à part et pourtant au cœur du quartier Valdegour, à Nîmes : la circoncision, l’isolement, l’éducation... Les mamans en redemandent, les bébés massés aussi. (*) Lieu d’accueil parents-enfants GARD mag’n°75 - novembre 2010 P.F. Parentalité Des parents actifs et soucieux de leurs enfants : voilà qui l’on rencontre dans les locaux du Lieu d’accueil parents-enfants (LAPE) Babill’âge de Beaucaire. Ici, comme dans les neuf autres LAPE du département, la famille est invitée à participer aux activités d’éveil. « Chaque mardi après-midi, nous recevons en moyenne sept enfants accompagnés par un ou deux parents. Le LAPE n’est pas une crèche, la présence de l’adulte est obligatoire. Il s’agit de travailler ensemble à la socialisation de l’enfant, à l’échange avec les autres mais aussi de préparer la future séparation induite par l’entrée à l’école maternelle, » explique Nathalie B., éducatrice de jeunes enfants. L’accueil est anonyme et gratuit. I.T.
Social Mehdi M., chargé de l’accueil médiation (photo p.5) : « Un sourire peut aider à désamorcer des problèmes lourds. Les gens ne sont pas des numéros. Je connais la plupart d’entre eux, même si, avec la crise, la situation s’est durcie et nous pouvons recevoir jusqu’à cent personnes par jour, avec des pics de fréquentation : quand arrive la facture d’hiver de l’électricité ou, l’été, quand les demandes d’hébergement affluent... Le public a besoin d’être soutenu. Par souci de confidentialité, je ne pose pas de questions mais je réponds aux demandes simples et j’oriente les autres usagers vers l’accueil administratif ou social. » LydieL., secrétaire chargée de l’accueil administratif : « Le pôle accueil est né en 2000 de la volonté de raccourcir les délais d’attente, avant d’obtenir un rendez-vous avec une assistante sociale. Dans ce bureau, j’évalue la pertinence de la demande, je regarde si les dossiers d’aide au logement sont complets, j’aide à la rédaction de courriers. Parfois, un coup de fil peut débloquer une situation. Il faut bien connaître les nouveaux dispositifs, comme le RSA jeunes. Toute l’équipe est volontaire pour cet accueil. Au public, j’essaie d’apprendre à anticiper les problèmes, par exemple, de ne pas venir seulement quand le réfrigérateur est vide. » Jocelyne S., assistante sociale (notre photo) : « A l’accueil, on travaille sans filet : on passe d’un problème à l’autre, on ne sait jamais qui on va recevoir... C’est passionnant, très différent du suivi au long « On reçoit les gens en urgence mais on n’est pas un service d’urgence. » cours que pratiquent les autres assistantes sociales. L’air du temps influence les demandes : en ce moment, nous recevons des personnes inquiètes pour leurs retraites, ou des personnes attirées à Nîmes par un contact sur Internet... On a un rôle pédagogique. Le public veut des réponses immédiates. Mais certaines aides ne se décrètent pas et nécessitent un accompagnement durable. Avec vingt-sept ans d’expérience, on apprend à mieux résister au stress, à accepter qu’il n’y ait pas toujours de réponse institutionnelle à la détresse. Mais, dans ce cas, on réoriente les gens, on travaille en réseau. Ici, les personnes savent qu’elles peuvent compter sur notre écoute et notre disponibilité. Alors elles viennent « se lâcher » : on a une boîte à mouchoirs et on la remplace souvent... » Geneviève T., assistante sociale : « Le centre ville est l’endroit où les jeunes prennent leur premier appartement, où se situe la gare, où se trouvent les hôtels et les écoles... Il est logique qu’on concentre de nombreuses demandes, très hétérogènes. Nos réponses ne sont pas forcément celles attendues : nous encourageons les gens à devenir plus autonomes et responsables. Notre public est atypique : des jeunes, des familles en difficulté, des intermittents du spectacle... » Pôle accueil du centre médico-social de Nîmes-Centre, rue de la Pitié P.F. Pourquoi les Gardois se rendent-ils dans les CMS ? Les problèmes rencontrés au CMS Nîmes-Centre en un mois : • financiers : 707• logement : 264• administratif : 381• relationnel/éducatif : 113 9 938 dossiers d’aide financière ont été instruits dans les centres médico-sociaux au cours du 1er semestre 2010. n°75 - novembre 2010 GARD mag’7 Liens publics, vies privées



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