Liens publics, vies privées 10 Sexualité « En toute confidentialité » : tel est le leitmotiv de la cinquantaine de consultations réalisées, quatre demi-journées par semaine, au centre de planification et d’éducation familiale, rue Villeperdrix, à Nîmes. Les jeunes filles mineures, les femmes majeures en difficulté ou sans couverture sociale sont reçues gratuitement par une conseillère conjugale et familiale, Joëlle G. (notre photo) et un médecin. « Cela nous permet d’instaurer un climat de confiance pour déceler, le cas échéant, des situations d’urgence. Dans un second temps, au-delà des examens cliniques et sanguins et la délivrance de médicaments adaptés, nous menons un entretien autour de la vie affective et de la contraception », détaille AnnieL., gynécologue. I.T. GARD mag’n°75 - novembre 2010 12 centres de planification et d’éducation familiale sont implantés sur le territoire départemental dont trois au sein des hôpitaux de Nîmes, d’Alès et de Bagnols-sur-Cèze. Maternité Les sages-femmes, à l’image d’Eve P.(notre photo) partagent, en consultation prénatale, les temps forts de la grossesse des patientes, comme leurs soucis quotidiens : « Ici, on s’intéresse à moi et pas seulement au bébé, médicalement », confirme l’une d’elles. Préparation à la naissance voire à l’allaitement... « On tend à rendre les femmes actrices de leur grossesse, souligne Marie-Sophie G., sagefemme de PMI à l’Utasi Grand Nîmes. Le plus souvent, on les accompagne dans des événements heureux. » Mais parfois, le suivi est douloureux, quand il faut annoncer un handicap décelé à l’échographie, l’échec d’une fécondation in vitro ou un deuil prénatal. Travailler en réseau avec les structures hospitalières est alors d’autant plus précieux. De manière générale, on veille à ce que des problèmes de logement ou des difficultés familiales ne fassent pas passer la grossesse au second plan. visites de sages-femmes à 2 191 domicile en 2009. I.T.-P.F. |