[30] Le Gard mag' n°75 novembre 2010
[30] Le Gard mag' n°75 novembre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°75 de novembre 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 271) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : liens publics, vies privées.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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SAINTE-CÉCILE D’ANDORGE Le Conseil général se doit de prévenir Le Conseil général assure l’exploitation et la maintenance du barrage de Sainte-Cécile d’Andorge qui a pour vocation principale l’écrêtement des crues (stocker l’eau lors des épisodes pluvieux et relâcher en aval un débit maîtrisé) et, secondairement, le soutien d’étiage (en période estivale, renflouer la rivière en aval). Un barrage bien entretenu Le barrage fait l’objet d’une surveillance étroite en période sensible, avec un dispositif d’astreinte. Un barragiste assure un contrôle permanent sur place, ainsi que la maintenance de l’ouvrage. Il est en relation avec une équipe de Nîmes qui coordonne la gestion des événements à risques avec la Préfecture et Météo France. Lors de la dernière vigilance météorologique de niveau rouge du 7 septembre 2010, cinq agents du Département ont été mobilisés en astreinte pour garantir la surveillance des barrages. Une sécurisation accrue « Le barrage aurait résisté à des événements du type de 2002, s’ils s’étaient 2 GARD mag’n°75 - novembre 2010 produits sur son bassin-versant : avec sa capacité de stockage de 16 millions de m 3, il a été conçu pour supporter des crues majeures, précise Christian Valette, vice-président du Conseil général délégué à la prévention des risques. Néanmoins, la gravité du phénomène cévenol ne permet pas d’exclure tout danger. » En raison de ce contexte, une mise aux normes de l’ouvrage pour résister à des crues « décamillénales » (d’une occurrence de dix mille ans) et accroître sa sécurité a été jugée nécessaire. Le Département travaille donc, en étroite collaboration avec l’Etat, à une augmentation de la capacité d’évacuation du barrage. Les travaux, estimés à un minimum de dix millions d’euros, seront financés par le Conseil général, avec la participation de l’Etat et de la Région. Et, puisque ses dimensions (hauteurs et volume), le classent « grand barrage », tout aménagement doit d’abord être validé par les experts du Comité technique Permanent des Barrages et Ouvrages Hydrauliques, qui donnent un avis au ministre sur les propositions du Département. Propriétaire de six barrages départementaux écrêteurs de crues, le Conseil général investit actuellement 400 000 euros pour renforcer la sécurité de celui de Sainte- Cécile d’Andorge, construit en 1967, près d’Alès. L’enjeu est majeur puisque 10 communes sont concernées en aval. Le Département travaille aussi à l’extension du dispositif d’alerte et à l’information des communes. Un dispositif d’alerte prévu C’est l’Etat qui est responsable de la sécurité des biens et des personnes. Il revient donc au Préfet de coordonner les dispositifs d’information et d’évacuation en cas d’événement. En réalité, le Département et l’Etat préparent, en relation avec chaque commune concernée, un « Plan particulier d’intervention (PPI) » qui permettra l’information et la mise en sécurité des populations si nécessaire. « Le Département, propriétaire du barrage, a le devoir de prévenir. Sans attendre les travaux de confortement de l’ouvrage, il investit pour garantir l’alerte des populations », rappelle Damien Alary, président du Conseil général. Une étude est en cours sur l’implantation de nouvelles sirènes, avec des travaux prévus dès 2011 pour un montant de 400 000 euros. Page réalisée par P.F.
SOMMIÈRES Du bio et de l’énergie à (re)vendre… C’est, à première vue, un commerce de produits bio comme un autre. A « l’Alimentation biologique », magasin de Sommières, la toiture du bâtiment retient autant l’attention des clients que le contenu des étals. Depuis juin dernier, 100 m² de panneaux photovoltaïques y ont été installés. « Notre initiative locale permet de produire une énergie propre et d’éviter un rejet annuel de 5 tonnes de CO 2 », se félicite Claude Canac (notre photo), président d’Energies coopératives du Sommiérois, organisme responsable de l’installation. Unique en Languedoc-Roussillon, cette coopérative citoyenne de production d’énergie renouvelable compte 67 sociétaires Avec son installation photovoltaïque, le magasin « Alimentation biologique » produit environ 20 400 kilowatts/an. ayant souscrit, au total, 47 000 euros de parts sociales d’une valeur de 100 euros chacune. De quoi financer en partie une installation de 83 000 euros. « Nous avons également bénéficié de l’aide de la Région et du Civam bio dont l’action est soutenue par le Département », précise Claude Canac. Et si, investissement oblige, les sociétaires se voient reverser une partie des bénéfices issus de la La chaudière à bois d’une capacité de 1MW, la cheminée de 25 mètres de haut, la station de surpression et d’adoucissement d’eau et les 70 m² de panneaux solaires photovoltaïques intégrés à la façade du bâtiment baptisé Pôle énergie couvrent 80% des besoins en chauffage et en eau chaude de l’hôpital dirigé par François Mourgues. Géré par les entreprises Dalka-France et Gespace, l’installation technologique, d’un coût de 12 millions d’euros, a été, en partie, financée par l’Ademe, l’Europe, la Région et le Département. revente de l’électricité, l’objectif de la coopérative est ailleurs, comme l’explique son président : « La rémunération des parts est plafonnée à environ 4%. Notre philosophie est plutôt, avec le capital constitué, de développer les installations de ce type, d’aider d’autres porteurs de projets et, tout simplement, de promouvoir les énergies renouvelables. » CENTRE HOSPITALIER D’ALÈS/CÉVENNES Des patients bien au chaud ! En misant sur ce bouquet énergétique diversifié (bois, gaz, fioul, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques), le centre hospitalier d’Alès-Cévennes doit, à terme, bénéficier d’une baisse d’environ 40% de sa facture d’énergie chauffage. Page réalisée par I.T. Jacky Valy, vice-président du Conseil général délégué au patrimoine et aux bâtiments départementaux, précise : « Ce pôle est 100% gardois, de la production à la consommation, puisque c’est la société Bois énergie Cévennes- Languedoc qui approvisionnera le pôle énergie en bois, soit 183 m 3 par semaine ». Le bâtiment, mis en service il y a un an, chauffera également bientôt le nouveau centre hospitalier livré en janvier 2011. 1 438 tonnes de CO 2 devraient être « économisées » avec la mise en place de cette source d’énergie alternative. n°75 - novembre 2010 GARD mag’3



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