[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°74 de octobre 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (201 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,5 Mo

  • Dans ce numéro : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les routes.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Routes : le Département sur le pont Des routes en chantier Montclus : réouverture de la route fin 2010 Le 23 décembre 2009, l'effondrement d'un pan de la falaise qui surplombe la RD 980, au lieudit Bernals, entraînait la destruction d’une partie de cette route départementale reliant Bagnols-sur-Cèze à Barjac. Parallèlement à la sécurisation des lieux, grâce notamment à des travaux de purge, de pose de grillage et de minage, le Conseil général mettait en place plusieurs déviations afin d’assurer la circulation des quelque 3 000 véhicules quotidiens. Une première étape rapidement relayée par une seconde, à savoir le réaménagement du site. Estimée à 1,8 million d’euros, cette reconstruction, qui s’appuie sur plusieurs études topographiques et géotechniques, comprendra, outre la remise en place de la chaussée emportée, la réalisation d’un mur de soutènement de 11 mètres de haut et de 60 mètres de long. Au regard de la complexité du chantier, une réouverture de la route départementale est envisagée au dernier trimestre 2010. Pour rappel, l’état du réseau routier est consultable en téléphonant au serveur vocal « Inforoutes départementales » : 0 810 811 855 (prix d'un appel local) ou sur inforoutes/gard.fr Le nouveau pont du Vistre peut supporter une charge de plus de 100 tonnes. 6 GARD mag’n°74 - octobre 2010 Col de Portes : dépasser en toute sécurité Chacun en conviendra : aussi prudent soit-il, un dépassement sur une route à une voie reste toujours une prise de risque à ne pas négliger. La manœuvre peut être sécurisée par la mise en place d’un créneau de dépassement. C’est tout l’enjeu du chantier lancé par le Conseil général en mars dernier sur la RD 906 au niveau du col de Portes. Résultat : fin décembre, les véhicules empruntant Vestric-Candiac : un pont plus large et plus solide… Septembre 2005 : le Vistre en crue détruit une partie des fondations du pont éponyme. Afin d’assurer la circulation sur la RD56 (à la limite des communes de Vergèze et Vestric-Candiac) et permettre le franchissement de la rivière, le Conseil général décide, en décembre, de mettre en place un pont métallique provisoire. Quatre ans et demi plus tard, c’est un pont définitif qui est ouvert après plusieurs essais de fiabilité. De quoi permettre aux quelque 7 000 usagers quotidiens de traverser en toute sécurité la rivière. Financé à hauteur de 1,6 million d’euros, l’ouvrage en pierres s’est vu élargi afin de Page réalisée par I.T. cette portion de route départementale pourront, sur 1,2 km, s’engager dans un dépassement, en toute sécurité. En attendant, en raison des travaux, la circulation se fait de manière alternée grâce à des feux de chantier. Ce type d’intervention ne pouvant être systématisée, plusieurs critères sont pris en compte : la topographie du site, le type des véhicules recensés ainsi que la fréquentation routière. faciliter le croisement de deux véhicules (mais aussi d’offrir plus de sécurité aux cyclistes et aux piétons), renforcé dans ses fondations et ses voûtes historiques. « Au-delà de l’aspect patrimonial du site, il s’agit d’un point de circulation stratégique. C’est à ce titre que les travaux ont, entre autres, concerné également l’amélioration des deux carrefours RD 56 et RD 139 de part et d’autre du pont », souligne Jean Denat, vice-président du Conseil général délégué aux infrastructures et déplacements. Le pont du Vistre est actuellement le plus important pont gardois reliant Nîmes à la mer.
Economies et écologie : le Gard trace la voie Le Gard a la particularité de détenir de nombreuses richesses minérales. Les routes gardoises se construisent et s’entretiennent avec des matériaux extraits dans le département. Le Gard en est même exportateur... mais ce n’est pas une raison pour ne pas économiser ces minéraux non renouvelables. Le Conseil général s’est donc engagé à « faire les routes autrement » : respect de l’environnement par l’introduction de nouveaux critères dans les appels d’offres des marchés publics, économies de matériaux, économies d’énergie, moindre impact sur les milieux naturels. Les enjeux sont majeurs : les liants routiers sont des produits dérivés du pétrole et les chantiers de terrassement exigent une grosse consommation d’eau. Réduire celle-ci de moitié et d’un tiers l’émission des gaz à effet de serre d’ici 2020, mais aussi recycler les couches de roulement ou de chaussée : autant d’engagements signés par le Département avec les organismes professionnels. P.F. Le Département a la charge de 4 500 km de routes. Elles doivent être révisées au bout de 7 à 13 ans, soit près de 500 km de couche supérieure à refaire chaque année. Les routes et giratoires neufs ne représentent en revanche que 2 à 3 km par an. Servis tièdes 10 400 tonnes d’enrobés tièdes ont été privilégiés par le Conseil général sur cinq chantiers récents routiers. Fabriqués à températures modérées (entre 100° et 130°), ils assurent des performances équivalentes à celles des enrobés chauds (à 160°). Mieux, ce procédé novateur réduit de 20% la consommation d'énergie et l’émission de gaz à effet de serre. Autre avantage : une mise en service plus rapide. De quoi inciter le Conseil général à développer cette technique à l’avenir. Des équipes de proximité : • 523 agents dont 376 dans les unités territoriales.• 62,5 millions d’euros (hors transports).• Plus de 60 entreprises employées sur le réseau routier en 2009. 1 – Après la décision de construire une route sont menées des études sur la topographie du site, le futur tracé, les ressources en matériaux disponibles à proximité, et la réglementation existante. 2 – Le tracé définitif de la route finalisé, les premiers terrassements commencent. Des travaux annexes sont également menés pour aménager le chantier (déviation, alimentation en eau, etc.) 3 – Les pierres concassées sont compactées et forment la base de la route. Une fois nivelée, celle-ci reçoit une couche d’asphalte pour couvrir la chaussée. La chaussée est en pente afin de permettre l’écoulement de l’eau. 4 – Après la pose de l’asphalte, plusieurs opérations techniques et paysagères sont réalisées afin de rendre la route praticable, sûre... et esthétique. n°74 - octobre 2010 GARD mag’7 Routes : le Département sur le pont



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