[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°74 de octobre 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (201 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,5 Mo

  • Dans ce numéro : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les routes.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Dès janvier 2011, les aides du Département aux communes seront conditionnées à la prise en compte des enjeux de l’eau dans les documents d’urbanisme (PLU etc.) Le chiffre 1 200 familles en situation de précarité et pour qui la facture d’eau constitue une charge importante, ont reçu une aide du Département au titre du Fonds de Solidarité qu’alimente le Conseil général pour 250 000 euros. Le vrai coût de l’eau Si l’eau est encore très souvent naturellement potable à la source, sa distribution suppose la mise en place de tout un cycle de services, du prélèvement dans les nappes phréatiques au traitement de potabilisation à la distribution, l’évacuation et l’épuration etc. 4 GARD mag’Page réalisée par I.T. n°74 - octobre 2010 Eau potable : des investissements « sources » d’économies Responsabilité, solidarité, efficacité, qualité, voici les maîtres mots des Assises départementales de l’eau tenues début octobre au Pont du Gard. L’occasion pour le Conseil général de sensibiliser les élus à une gestion durable de la ressource. Bref : la facture ne paie donc pas l’eau en tant que telle mais rémunère les services nécessitant des installations techniques voire l’intervention de professionnels, et qui garantissent finalement, la qualité du produit consommé tout comme la préservation de l’environnement. Un service de qualité Ala fois rare et abondante : c’est là tout le paradoxe de l’eau dans un département, le Gard, où sa gestion est, plus que jamais, un enjeu majeur. Gestion des milieux aquatiques et de leur préservation d’une part, mais aussi gestion raisonnée de la ressource en eau et des équipements d’approvisionnement d’autre part. C’est d’ailleurs sur ce second volet que portaient, en grande partie, les premières Assises de l’eau organisées le 8 octobre dernier par le Conseil général. « Il s’agit d’améliorer les rendements de prélèvement et les infrastructures de production d’eau potable. Cette démarche nécessite de la part des communes des investissements qui ont un impact direct sur le prix de l’eau. Un service de qualité a un coût », explique Gérard Garossino, vice-président du Conseil général délégué à l’agriculture, à l’aménagement durable du territoire et au cadre de vie. Des dépenses qui amènent les élus locaux, certes, à emprunter comme l’ont montré les Assises, mais qui les poussent surtout à se tourner vers le Conseil général. Conjointement avec l’Agence de l’eau, le Département entend soutenir les investissements des communes, du moins ceux « justifiés et raisonnés » qui contribuent aux priorités de la politique de l’eau. Le Département a instauré une majoration des aides en fonction des priorités territoriales, notamment pour soutenir les travaux d’amélioration de rendement. Pour toujours mieux responsabiliser les gestionnaires du service public de l’eau, a contrario, une minoration a été instaurée si le prix de l’eau d’une collectivité est inférieur à la moyenne départementale. « Nous voulons garantir une approche cohérente de l’aménagement du territoire en même temps que la qualité des projets et, au final, la qualité du service rendu à l’usager », explique le vice-président. Parallèlement à une intervention sur les équipements, le schéma départemental ambitionne une modification des comportements pour diminuer les consommations d’eau. Une sensibilisation du public et des actions de gestion rationnelle des équipements publics (arrosage des espaces verts, nettoyage) devraient permettre une réduction de 10% en 2030 des consommations domestiques, 20% en ce qui concerne les consommations publiques. En général, la facture d’eau d’un ménage ne représente que la moitié de la facture du téléphone ou un cinquième des dépenses consacrées à la voiture... Le prix moyen de l’eau pour les communes gardoises est estimé en 2010 à 2,74 euros/m 3 TTC.
Dossier Routes : le Département sur le pont La route n’est pas qu’un bandeau de bitume : « Elle peut fabriquer de la discrimination autant que de la solidarité », relève Damien Alary, président du Conseil général. Et les ponts ne sont pas que des franchissements d’obstacles : « C’est un patrimoine important que détient le Gard, car il recèle toutes les variétés de ponts – y compris un ouvrage Eiffel ». En clair, les enjeux sont larges pour le Département qui s’est vu transférer les routes puis les personnels de l’Etat. Ils le sont encore plus dans le Gard, compte tenu de plusieurs particularismes locaux. D’abord, notre département est un carrefour géographique au relief contrasté, avec 2 200 km de routes – sur 4 500 – accrochés à la montagne. Ensuite, il est soumis à de forts aléas climatiques : en 2002, 95% du réseau routier a été sinistré par des inondations qui se sont reproduites en 2003 et 2005. Enfin le Gard connaît une importante croissance démographique et des pics de fréquentation touristique estivaux : dans ces conditions, comment dimensionner le réseau et le système de déplacements ? Comment faciliter le développement économique en créant du lien avec les zones d’activités mais aussi des déviations pour désengorger les centres urbains ? « A contre-pied des années 1970 où il s’agissait, dans une logique du « tout-voiture », de se rendre le plus rapidement possible d’un point à un autre, le Conseil général a bâti son schéma routier sur des études de déplacements évaluant les besoins réels des Gardois », souligne Jean Denat, vice-président du Conseil général délégué aux infrastructures et déplacements*. Le Département s’appuie sur cinqunités territoriales à Alès, Bagnolssur-Cèze, Bessèges, Le Vigan et Vauvert. Des astreintes sont généralisées à tout le département et le public peut composer, à tout moment, le numéro d’appel Inforoute Gard (0 810 811 855, prix d’un appel local). *Représentative de cette politique d’itinéraires, l’enquête origine destination (OD) menée en 2008 auprès de 5 000 automobilistes à Aigues-Mortes a servi de base aux scenarii de régulation du trafic intégrant l’accessibilité, la fréquentation estivale et les enjeux écologiques. n°74 - octobre 2010 GARD mag’5 P.F.



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