Petits déjeuners à domicile Comment chacun peut-il contribuer à l’insertion professionnelle des adultes porteurs de trisomie 21 ? De la manière la plus agréable qui soit : en s’offrant un petit déjeuner, le dimanche 21 novembre prochain. L’association Trisomie 21 Gard organise sa dixième édition des « Petits déjeuners à domicile », avec des nouveautés au menu. Inscriptions au 04 66 84 14 37 jusqu’au 13 novembre. Pas d’augmentation à la cantine Si le prix du repas peut varier en fonction du collège fréquenté - c’est le conseil d’administration de l’établissement qui arrête les tarifs chaque année - depuis juillet 2009, l’assemblée départementale l’a plafonné à 3,10 euros. Un prix maintenu pour l’année scolaire 2010/2011. Outre la fixation de ce prix maximum, le Conseil général apporte une aide de 2 euros par repas pour les élèves dont les parents sont bénéficiaires du RSA « socle », et ce dans la limite de 129 repas annuels. L’année dernière, le Gard comptait 18 520 collégiens demi-pensionnaires. Le train à vapeur en « pôle » position Dans la course nationale aux Pôles d’excellence rurale* (PER), ils étaient 201 au départ. A l’arrivée, parmi 115 finalistes figure le train à vapeur des Cévennes. Cette distinction préfigure le lancement d’une phase d’aménagement du territoire des Cévennes. « Il s’agit maintenant d’imaginer la structure qui va porter le train à vapeur », explique Lucien Affortit, président du Comité départemental du tourisme. Pour l’heure, deux projets ont été inscrits au sein du PER : une série de travaux (3,6 M €) pour pérenniser la ligne et l’activité du train à vapeur, et la création d’un musée dédié aux vallées cévenoles. Grâce à l’attribution de ce label, ces deux projets se voient attribuer une enveloppe de 1,5 M €. * Les Pôles d'excellence rurale sont des projets favorisant le développement des territoires ruraux qui reçoivent à ce titre un financement partiel de l'Etat. 12 GARD mag’n°74 - octobre 2010 Tourisme au beau fixe Le bilan touristique du Site du Pont du Gard fait écho à celui du Comité Départemental du Tourisme (CDT). La saison estivale a été très bonne pour l’un comme pour l’autre, malgré le contexte de crise : 665 000 visiteurs sur le Pont (+ 0,3% par rapport à l’été 2009), 81% des professionnels du tourisme qui estiment la fréquentation de leur établissement gardois supérieure à l’an dernier. Même constat sur le public : les touristes étrangers sont revenus en force. Même ampleur de l’impact sur l’économie locale : d’un côté, le Pont du Gard consolide 1 500 emplois et génère 84 millions d’euros de retombées économiques ; de l’autre, Claude Rezza, directeur du CDT, mesure « qu’avec près d’un milliard de chiffres d’affaires et près de 16 000 emplois à temps plein, le tourisme occupe la 1 ère place du PIB du Gard ». Quant aux raisons du succès, elles sont simples : même recherche de la qualité, combinée à des prix attractifs. « La politique tarifaire est adaptée à notre cœur de cible, les familles, qui ont massivement opté pour la carte d’abonnement mensuelle », note Paolo Toeschi, directeur du site, qui rappelle : « Nos prix pour accéder à l’ensemble de l’offre culturelle restent inférieurs à tout ce qui se pratique ailleurs ». De son côté, le CDT a soutenu les professionnels dans la recherche d’un meilleur rapport qualité/prix et l’obtention de labels. Même souci, enfin, de ne pas en rester là. Côté Pont : « Investir et ne plus fermer en automne et en hiver ». Côté CDT, un nouveau schéma départemental de l’économie du tourisme et des loisirs 2010-2013. RSA jeunes sous conditions ! 23% ! C’est le taux de chômage des actifs de moins de 25 ans au premier trimestre 2010. Alors, pour encourager l’activité professionnelle des jeunes, l’Etat a mis en place, depuis le 1er septembre, un RSA spécialement dédié aux actifs entre18 et 25 ans. Toutefois, pour pouvoir y prétendre, le jeune devra, entre autres, avoir travaillé au moins deux ans les trois dernières années (3 214 heures). Cette condition réduit considérablement le nombre d’actifs éligibles dans le Gard. « Ces critères très stricts me paraissent mal adaptés à la réalité. Comment aider la grande P.F. majorité qui ne remplit pas ces conditions drastiques ? », s’interrogeait Laurent Pons, conseiller général délégué à l’insertion sociale. Exclusivement financé par l’Etat jusqu’en 2011 - qu’en sera-t-il après ? -, le RSA jeunes sera mis en œuvre sur le terrain par les services du Département en partenariat avec la CAF, la MSA (organismes payeurs), Pôle emploi et les missions locales (accompagnement des jeunes). Pour plus de renseignements, contactez Pôle emploi, la CAF, la MSA, les centres médico-sociaux du Conseil général ou les 46 CCAS instruisant le RSA. I.T. Le RSA jeunes doit, comme son aîné, permettre à un jeune dans l’emploi de compléter ses revenus (RSA d’activité) ou à un demandeur d’emploi en fin de droits de bénéficier du RSA socle, soit 460 euros pour une personne seule et sans enfant. |