[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
[30] Le Gard mag' n°74 octobre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°74 de octobre 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (201 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,5 Mo

  • Dans ce numéro : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les routes.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Du vin gardois à Montmartre 2 GARD mag’n°74 - octobre 2010 Avec plus de 10% du vignoble bio français, le Gard est le département leader en matière de viticulture biologique. Une démarche environnementale certes, mais pas question pour les producteurs gardois de relayer la qualité au second plan. Pour preuve, les Vins du Pays d’Oc, Coteaux du Languedoc, Costières de Nîmes ou encore Clairettede-Bellegarde sont régulièrement primés lors des concours œnologiques et invités, comme à la 77 e Fête des vendanges de Montmartre, du 6 au 10 octobre. Une occasion supplémentaire pour leur partenaire, le Conseil général, de les soutenir, aux côtés du Civam bio du Gard, dans la commercialisation de leurs produits. VENDANGES Trois caves fusionnent… pour le meilleur Mieux répondre aux attentes du marché dans un contexte de crise : voilà qui explique la récente fusion des trois caves coopératives, Vignobles du soleil (Générac), Les vignerons de Calvisson et Les grands grès (Beauvoisin). Un mariage de raison qui donne naissance à la première cave du Gard et la 5 e du Languedoc-Roussillon. Ces trois caves étaient en bonne santé financière. Cette fusion s’inscrit dans le souci d’une meilleure maîtrise des charges autour d’un projet économique solide. Encouragé par le Département, ce regroupement (550 adhérents) devrait permettre une production annuelle de 200 000 hl sur 3 400 ha. Autre atout de la nouvelle cave baptisée Vignobles du soleil (du nom d’une des caves réunies), la variété de la production avec des vignes qui vont de la vallée du Rhône aux frontières de l’Hérault en passant par les Costières et la Vaunage. En visite dans les caves de Saint-Maurice-de-Cazevieille, Malaïgues et Bourdic à l’occasion des vendanges, avec Hugues Bousiges, préfet du Gard, Damien Alary, président du Conseil général, en a profité pour rappeler l’aide départementale d’un million d’euros au profit de la viticulture gardoise. Un soutien qui a notamment permis sept fusions d’une vingtaine de caves. I.T. Manger bio grâce au Net Où trouver le producteur de fruits, de légumes, de vins bio le plus proche de votre lieu de résidence ? Depuis l’été, le Civam bio vous donne la réponse grâce à la mise en ligne du site www.biogard.fr. Financée par le Conseil général dans le cadre de son plan d’actions bio pour développer une agriculture biologique gardoise de proximité, ce portail départemental permet, en quelques clics, de localiser de manière précise les producteurs et leurs lieux de vente. Des renseignements (coordonnées, produits vendus, type de commercialisation etc.) également rassemblés dans la nouvelle édition du Carnet bio du Gard éditée à 10 000 exemplaires. Un guide où sont recensés 145 agriculteurs mais aussi les marchés qui les accueillent. Ce carnet d’adresses est disponible en format pdf sur le site www.biogard.fr, dans les offices de tourisme, auprès des producteurs AB ou du Civam bio (domaine de Puechlong 30 610 Saint-Nazaire-des-Gardies). I.T. I.T.
L’apiculture bio : un choix de vie pour cet ancien industriel dont l’objectif est d’obtenir le label bio en 2011 pour ses 250 ruches. BIO Et au milieu butinent des abeilles C’est l’histoire d’une reconversion professionnelle qui s’affiche dès la cour de la propriété familiale. Les ruches emboîtées les unes dans les autres et les dizaines de pots de miel ne laissent guère planer le doute sur la nouvelle activité de Serge Pèrles. Pourtant, entre les vingt années passées dans l’industrie en tant que responsable de fabrication et l’apiculture, le rapport est loin d’être évident. « Mon grand-père avait des ruches, donc l’activité COOPÉRATIVE ne m’était pas totalement inconnue. Il y a deux ans, avec le soutien de mon épouse, j’ai sauté le pas pour une meilleure qualité de vie même si le budget familial a été restreint », explique-t-il. Après une année instructive au sein du Centre de formation professionnelle et de promotion agricoles de Rodilhan, Serge Pèrles décroche son diplôme d’exploitant. Aujourd’hui, il est à la tête de 120 ruches et produit plusieurs variétés de miel (garrigues, lavande, Une année aux petits oignons doux des Cévennes a atteint un record, en 2009-2010, avec une production de 1 800 tonnes et un « L’oignon chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros », se réjouit Thierry Gastou, responsable de la coopérative de Saint-Andréde-Majencoules, devant la comédienne Bernadette Lafont, très attachée à ses origines cévenoles, et son fils, adhérent de la coopérative. Pour accompagner ce développement, Origine Cévennes met en place un dispositif d’aide aux producteurs, comme des prêts à taux zéro pour la mise en culture de nouvelles terrasses et l’irrigation de cette culture très délicate. La coopérative prévoit aussi de s’agrandir de 600 m² pour le stockage, et a choisi une nouvelle garde-robe pour ses oignons : un packaging plus moderne, à la hauteur des enjeux commerciaux. Le Conseil général soutient depuis 1998 la promotion et le conditionnement de ce produit typiquement cévenol, premier oignon en Europe à bénéficier d’une AOC (dès 2003) et d’une AOP* (en 2008). Coopérative Origine Cévennes, Route de Valleraugue, Saint-André de Majencoules, www.oignon-doux-des-cevennes.fr P.F. * Appellation d’Origine Protégée acacias, bruyères). Une première étape pour cet amoureux de la nature dont l’exploitation, basée dans le petit hameau Les Fabrègues (à proximité de Bouquet), jouira officiellement du label bio en juillet 2011. En attendant, aidé financièrement par le Conseil général, Serges Pèrles a décidé de créer une miellerie flambant neuve dans son ancien garage et de porter le nombre de ses ruches à 250. I.T. Renseignements au 04 66 72 75 56. n°74 - octobre 2010 GARD mag’3



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