Pompiers Comment bien entretenir la flamme ? le point sur l’adéquation entre les moyens, l’organisation « Faire et les missions opérationnelles du SDIS d’une part, évaluer le climat social d’autre part » : tel était le double objectif de l’audit commandé à l’été 2009 par le Conseil général. Six mois plus tard, le verdict tombait : un nombre de centres inférieur (29) à ceux d’autres départements mais des effectifs largement supérieurs, un régime indemnitaire favorable mais un potentiel opérationnel journalier insuffisamment régulé, des investissements centrés sur les matériels que sur l’immobilier. Côté « climat social », là aussi, le bilan se veut contrasté avec une relative « satisfaction au travail » des pompiers officiant notamment dans les petites casernes même si des améliorations en matière de communication et de prises de décision sont nécessaires. « Avec les conclusions de l’audit sur le Service départemental d’incendie et de secours, le Conseil général entend adapter les moyens d’intervention du SDIS aux missions qui lui sont dévolues. Malgré des contraintes économiques, l’enveloppe budgétaire du SDIS a progressé en 2010 pour atteindre 42,7 millions d’euros. Damien Alary » Une convention d’objectifs entre le Département et le SDIS Après la réflexion, place désormais, pour le Conseil général, à l’action sous forme d’une convention, concernant la maîtrise des effectifs du SDIS, l’élaboration d’un programme pluriannuel, le renforcement de la communication interne et du management, une mutualisation des services départementaux et du SDIS, sans oublier la recherche de recettes complémentaires. « Ces adaptations sont une nécessité pour le Département qui entend assumer ses responsabilités de gestion des fonds publics et de sécurité », annonce Damien Alary. Page réalisée par I.T. On recrute des pompiers volontaires… Aux côtés des 680 « pros », ils sont aujourd’hui 1 700 à concilier vie familiale, activité professionnelle et engagement civique en tant qu’hommes du feu. Eux, ce sont les sapeurs pompiers volontaires du Département officiant dans les 29 centres de secours du Gard. Qu’il s’agisse d’un accident routier, d’un incendie, d’un phénomène climatique plus ou moins catastrophique etc., ils ont fait le choix de consacrer une partie de leur « temps libre » à des opérations de secours. Un investissement solidaire qui ne se veut pas moins professionnel. « Nous sommes des pompiers volontaires, mais nous assumons de vraies responsabilités. Nous effectuons les mêmes gestes que les professionnels. Pour pouvoir partir en intervention, nous devons effectuer 308 heures de formation. Puis, tout au long de notre carrière, nous suivons des cours théoriques et pratiques qui permettent une action efficace », témoigne Frédéric Salles, pompier volontaire à Sumène. Une structure qui, comme bon nombre de centres de secours gardois, souffre cruellement d’un manque d’effectifs. Résultat : le SDIS a initié une vaste campagne de recrutement de pompiers volontaires. Les personnes intéressées sont donc invitées à se rapprocher du centre de secours le plus proche de leur domicile. n°71 - juin 2010 GARD mag’11