POINTS DE VUE Le Bon Sens Républicain Non aux dérives de la solidarité Nous sommes favorables aux mesures d’urgence déployées par le Fonds de Solidarité Logement du Département qui permettent d’éponger une dette de loyer récente, d’éviter l’enlisement et l’engrenage du surendettement. Nous votons d’ailleurs POUR tous les rapports aidant les plus démunis à se loger dignement. Sur un territoire malheureusement classé 4 e département le plus pauvre de France, nous acceptons le maintien de l’eau, de l’électricité et surtout de la chaleur lorsqu’un ménage se trouve en grande détresse et ne peut apporter à ses enfants les conditions minimum de confort. Dans notre démocratie, le mot Fraternité prend alors tout son sens. En revanche, notre groupe a voté CONTRE le protocole signé avec Orange qui augmente encore une fois et de manière considérable le montant de l’abandon de créances liées à la téléphonie : la téléphonie et l’accès à Internet ne sont pas à nos yeux des dépenses vitales ! Passer en 14 mois de 100 à 1000 € le montant de la dette épongée par la société Orange pour un ménage sur une année donne un signal fort regrettable aux travailleurs qui se privent de certains forfaits ou nouvelles générations de téléphones. Certains opérateurs proposent des forfaits à 2 € . Même s’il ne s’agit pas du budget du Département mais celui de l’opérateur historique, nous serons toujours à l’affût des excès, voire des dérives, d’aides publiques. Laurent Burgoa, Président du groupe Le Bon Sens Républicain 28 #07 été 2019 UDI et Indépendants Le Gard se doit d’innover ! Avec un département classé quatrième au niveau de la pauvreté et dont le taux de chômage atteint les 13%, notre territoire a besoin de véritables politiques économiques efficaces en faveur de l’emploi. Un emploi qui dépend notamment de notre attractivité : tourisme, haut débit, qualité de vie, patrimoine, terroir, infrastructures, climat sont autant d’atouts pour attirer touristes et entreprises. C’est bien là le cœur d’une politique volontariste. Il faut donc innover pour permettre à de nombreux Gardois de retrouver le chemin de l’emploi. C’est peut-être par des événements planétaires que nous arriverons à combattre ce fléau. Le Tour de France par exemple va contribuer à cette attractivité et sera une véritable aubaine pour notre économie locale et pour notre notoriété. Mais au-delà de ces événements sportifs et festifs, il ne faut pas oublier que nous avons voté un plan pauvreté à destination des plus fragiles et que la collectivité poursuit la gestion de ses finances que nous nous efforçons d’accompagner dans la bonne direction. Dans tous les cas, l’investissement doit être une priorité car il est générateur d’emplois, il constitue une manne pour nos entreprises locales et contribue à améliorer la qualité de vie des Gardoises et des Gardois. Certes, le Département est au cœur des solidarités dont il consacre plus de 53% de son budget mais il se doit aussi d’inventer et d’innover car l’État ne sera peut-être pas toujours au rendez-vous ! Thierry Procida, Président du groupe UDI et Indépendants Rassemblement National De la solidarité territoriale à la priorité gardoise La solidarité territoriale est un pacte qui lie le Département – échelon local menacé qu’il convient de défendre pour sa pertinence – et les territoires qui le composent, fort diversifiés dans le Gard. Cette solidarité est multiple et c’est pourquoi on en parle souvent au pluriel. Elle s’exprime à travers différentes politiques d’intérêt général que nous soutenons. C’est le cas des contrats territoriaux qui permettent aux communes d’être accompagnées financièrement pour des travaux, ou de la politique consistant à favoriser les produits locaux de qualité dans les cantines des collèges (politique qui doit être poursuivie jusqu’à atteindre les 100%). Mais, pour porter dignement son nom et n’être pas simplement un slogan de communication décrivant avantageusement l’action de la majorité de gauche en place, il faut de la cohérence. Peut-on d’un côté accueillir toujours plus de migrants et de l’autre mettre en avant les solidarités territoriales ? Nous pensons au contraire que la charité doit être bien ordonnée et que le travail des conseillers départementaux est de servir les intérêts des Gardois avant ceux de ressortissants de pays lointains, stupéfaits de constater qu’ici on peut se montrer généreux avec l’argent du contribuable, au détriment de celui-ci. Nouvelle illustration lors de la séance plénière du Conseil départemental du 4 avril dernier, lorsqu’il a été question de voter en faveur d’une aide financière pour un projet au Mali. Fidèles à notre ligne de conduite, qui ne changera pas, et à nos engagements, nous avons refusé de valider ce choix. Avons-nous vraiment les moyens de financer des projets sur le continent africain ? Nicolas Meizonnet, Président du groupe Rassemblement national |